Derrière L.A. Zoo se cache Bunny Bunuel, un bassiste de studio très réputé qui s’est entouré pour l’occasion d’un certain nombre de musiciens aussi talentueux que lui. Parmi eux Vivian Campbell, plus connu dans notre milieu pour avoir tenu la guitare chez Dio, Whitesnake et dernièrement Def Leppard.

Avec un tel nom et un tel logo, on pouvait s’attendre à un retour aux années 90, un Metal à la Guns’n Roses ou autres… Tss, tss, tss… pas du tout. Il semble que Benny Brunuel n’aime pas le Metal car il faut vraiment tendre l’oreille pour percevoir le moindre “accent” qui pourrait s ‘approcher un tant soit peu de notre genre musical préféré. Et à force de tendre l’oreille, j’en ai la marque de l’enceinte sur la joue !
Nous nous retrouvons avec 12 instrumentaux représentatifs de ce qu’aime le bassiste : blues, jazz, rock. Et 12 morceaux, parfois, c’est long.
Disons-le franchement, la présence de Vivian Campbell est purement anecdotique et ses fans n’y retrouveront pas les vieux riffs qui ont fait sa gloire. En fait, seuls les musiciens les plus ouverts d’esprits pourront apprécier cet album à sa juste valeur car les morceaux sont souvent complexes, alambiqués. Ce “Led Boots” sera alors considéré comme ce qu’il est certainement : un album de démonstration instrumentale. Mais, là encore, tout n’est pas rose car je trouve que les rythmes de bases sont souvent prétexte à ce que chaque musicien s’en donne à cœur joie. Il manque un peu d’originalité, on fini par s’ennuyer.