HAREM SCAREM force le respect par cette fidélité à son style et surtout par sa constance dans la qualité. Ce dixième album n’a aucune chance de décevoir les fans tant il s’inscrit dans la logique des précédents. On retrouve le travail soigné de la guitare adroite de Pete Lesperance et le chant inimitable (sauf peut-être par Jeff Scott Soto) de Harry Hess. Le duo, qui assure aussi la production, s’est dépassé pour l’écriture de cet opus très réussi.
Les hits s’enchaînent avec une telle régularité que l’on se demande si l’album ne va pas contenir que des singles ! Le savoir-faire du groupe est remarquable car, au-delà du travail de composition, on se régale des finitions, de toutes ces petites trouvailles qui viennent enrichir les morceaux.
Le groupe construit la plupart de ses titres sur un schéma identique : des power ballades qui gagnent en puissance lors du refrain. Imparables ! Dans cet exercice, “Can’t Live Without You” décroche la palme de l’efficacité.
On note une baisse de régime sur la fin avec trois ballades assez insipides se succédant sans convaincre. C’est la seule fausse note de cet album remarquable qui compte donc 8 hits ! Qui dit mieux ?