Un changement de line-up important a eu lieu lors de l’écriture de ce deuxième album de Disarmonia Mundi, puisque le chanteur qui opérait sur Nebularium, le très bon premier opus du groupe, cède sa place à Bjorn « Speed » Strid de Soilwork, qui n’a jamais caché son intérêt pour cette formation italienne très prometteuse. Il en résulte un album très marqué de la patte Soilwork, c’est à dire des rythmes effrénés qui ne faiblissent pas le long des 10 morceaux, des riffs thrashisants très efficaces, des refrains accrocheurs et entraînants, des solos mélodiques et limpides, une voix enragée, quelques interventions de chant clair, et bien sûr une production irréprochable bien que très typée « Death suédois ». Les claviers et samples futuristes sont parfaitement intégrés et apportent un certain cachet aux morceaux.
Un groupe de Death mélodique parmi tant d’autres, diront certains… Cependant ce nouvel album de Disarmonia Mundi est une réussite et mérite qu’on y prête attention, espérons que le prochain album leur permettra de se libérer de leur étiquette « clone de Soilwork ».