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MYLIDIAN (FRA) - Armendar (Jan-2014 / ITW-VIDEO)
MYLIDIAN est un combo qui nous vient de Rouen, une ville située dans le Nord-Ouest de la France. La formation a développé au fil du temps un véritable projet conceptuel basé sur un jeu de rôle du même nom qui évolue dans un monde Cyber Gothique Punk ultra délirant. Les bougres pratiquent un Metal très sophistiqué qui n'est pas sans rappeler un certain RHAPSODY. Il faut dire que les univers des deux formations sont assez proche, nos rouennais ayant choisi de développer une histoire sous forme de trilogie dénommé Rise Of A Cursed Son dont le premier volet Birth Of The Prophet est sorti en 2006. Si le groupe est né officiellement en 2001, il est issu directement des cendres de PHOENIX dans lequel Armendar sévissait à l'époque en tant que bassiste. Depuis le bougre est passé au chant et au clavier pour notre plus grand plaisir. Pour son premier méfait, le lascar a su s'entourer d'une équipe terriblement efficace à l'instar de Didier Chesneau (HEADLINE, MAGIC KINGDOM) qui a produit d'une main de maitre Birth Of The Prophet. Un opus qui pose les bases d'un concept relativement complexe ou des personnages cohabitent dans un univers futuriste soutenu par un Metal puissant et racé faisant la part belle à de nombreuses orchestrations symphoniques. L'objectif étant de mettre en musique des récits créent pour le jeu MYLIDIAN. On n'est pas loin du Cinematic Metal très chère à Luca Turilli. Il aura fallu attendre sept longues années pour connaitre la suite de la saga épique imaginé par le sieur Armenda ! Seven Lords déboule enfin dans les bacs après maintes péripéties et s'avère être une réussite totale qui confirme tous les espoirs placés dans le premier opus. Toujours produit par Didier Chesneau, le combat contre les entités surnaturelles continues de plus belle, une lutte sans merci entre le bien et le mal qui devrait voir son épilogue dans le troisième chapitre de cette fable à multiples rebondissements. MYLIDIAN a confirmé avec Seven Lords qu'il était là pour durer et qu'il allait falloir dorénavant compter sur eux. Le futur s'annonce d'ailleurs resplendissant pour MYLIDIAN puisque le gang ouvrira en juin pour ARCH ENEMY sur plusieurs dates et enchainera ensuite avec la première partie d'ORPHANED LAND sur leur tournée européenne. MI se devait d'en savoir un peu plus sur MYLIDIAN et sa saga pleine de mystères. Rendez-vous était pris avec Armendar afin de le soumettre au jeu des questions/réponses ! Rencontre avec un personnage sympathique et haut en couleur. Magnéto Armenda, c'est à toi !
Line-up : Armendar (chant et claviers), Béatrice Descamps (chant), Anthony Magloire La Grève (guitare), Mortek (guitare), Fabien Ternois (basse), Paul Rousseau (batterie)
Discographie : Birth Of The Prophet (2006), Seven Lords (2013)
Metal-Impact. Quel souvenir gardes-tu de votre dernier concert parisien ? Armendar. Tout c'est très bien passé, on a joué avec ASYLUM PYRE. Les gens nous attendaient sur scène, il y avait pas mal de monde et le public était content de découvrir l'album. On a eu de bons retours. Tout le monde a été très réceptif surtout sur les nouveaux morceaux. Après chaque concert, on descend de scène pour aller voir les fans et on discute beaucoup avec eux. Ils étaient tous très content du show.
MI. Pourquoi avoir attendu huit ans pour sortir Seven Lords ? Armendar. Pour deux raisons, la première c'est que le studio a déménagé au cours de l'enregistrement. On s'est retrouvé avec un choix à faire, soit on gardait la même équipe mais on attendait, soit on enregistrait plus rapidement mais il fallait changer de lieu d'enregistrement. Au final, on a préféré garder la même équipe et valoriser le côté humain, on a choisi d'attendre pour travailler avec les même gens. L'autre raison, c'est qu'au cours de l'enregistrement nous avons changé de direction musicale. Au départ nous voulions faire un album avec des guitares en retrait et l'orchestre en avant. Mais au fur et à mesure qu'on enregistrait, on trouvait qu'il nous manquait des choses, on a finalement changé d'avis et on a tout refait. On a mis les guitares devant, l'orchestration derrière et on s'y retrouve beaucoup mieux artistiquement parlant.
MI. Il y a quelques années vous avez déclaré que l'album était prêt, qu'avez-vous fait de ces titres ? Armendar. Oui, c'est vrai. On a d'ailleurs gardé les morceaux de bases qu'on avait déjà écrits mais on a tout refait. Toutes les mélodies ont été réécrites ainsi que les parties de guitares. Au final, on a fait beaucoup de modifications.
MI. Comment est né MYLIDIAN ? Armendar. Au départ on s'appelait PHOENIX, c'était bien avant 2001. Ensuite, on a changé pour MYLIDIAN parce qu'a côté on développait un jeu de rôle. On voulait développer un concept lié à ce jeu. On s'est dit pourquoi ne pas mettre en musique les histoires de ce divertissement. La première trilogie raconte la création de ce jeu, c'est la naissance du monde de MYLIDIAN. On a pris d'ailleurs ce nom pour le combo. A partir du quatrième opus ce sera une nouvelle histoire qui se déroulera dans le monde du Mylidian.
MI. Vous avez prévu deux trilogies ? Armendar. Oui, il y aura six albums...
MI. On n'est pas loin de l'esprit de RHAPSODY ? Armendar. On peut voir cela comme ça.
MI. Tu es passionné de jeu de Rôle ? Armendar. Oui, je travaille au développement du jeu. L'intérêt c'est qu'on a déjà tout un monde qui existe. On est aussi des fans de musique de film. On part de l'histoire et on sélectionne certaines scènes pour l'album qu'on met en musique. On fait de la bande originale mais avec des guitares.
MI. Vous avez été influencé par certaines musiques de film ? Armendar. Pour ce qui est de la composition non mais par contre pour l'univers du jeu on a été influencé par des films comme Johnny Mnemonic ou encore Matrix.
MI. Est-ce que c'est difficile d'écrire la musique d'un jeu qui existe déjà ? Armendar. Oui cela impose certaines contraintes techniques. On a comme base un cahier des charges qui est préétablie et on doit rester dans ce cadre. Comme l'histoire est basée sur des dialogues entre les personnages, cela impose d'utiliser plusieurs timbres de voix. On avait comme choix soit de faire comme beaucoup de groupes c'est-à-dire avoir plusieurs chanteurs ou avoir un seul chanteur qui chante dans plusieurs registres différents. En ce qui me concerne, je fais toutes les voix masculines et on a une chanteuse pour les voix féminines.
MI. Pourquoi Elisabeth Bardel n'a pas participé à Seven Lords ? Armendar. Elle continue la musique mais les choses de la vie ont fait qu'on a dû se séparer d'elle.
MI. Est-ce que vous avez rencontré des difficultés pour trouver une chanteuse capable d'assurer ce type de chant ? Armendar. Oui, c'est très compliqué. Pour ce qui est de Béatrice, on la connaissait et on la suivait déjà depuis pas mal de temps et donc tout s'est fait naturellement.
MI. Quelles sont leurs qualités respectives ? Armendar. Elisabeth était un peu plus lyrique et Béatrice est plus Pop. Elles ont toutes deux des directions musicales très différentes.
MI. "Story Of A Ghost" est le morceau ou elle chante seule... Armendar. Oui, elle assure toutes les voix, c'est un morceau qui lui est dédié. Les autres titres sont basés sur des dialogues, il y a des voix masculines et féminines.
MI. Les titres sont principalement en anglais mais parfois vous utilisez le Français, y a-t-il une raison particulière ? Armendar. Oui, il y a deux passages en français qui sont là principalement pour attirer l'oreille de l'auditeur. Cela permet de lui dire attention là il se passe quelque chose. Cela nous permet artistiquement parlant de mettre en avant certains passages importants.
MI. Vous travaillez avec Didier Chesnaux depuis le début, comment l'avez-vous rencontré ? Armendar. On est rentré en contact avec lui à l'époque de Birth Of The Prophet. A la base c'est Mickael le guitariste d'INVICTUS qui nous l'a conseillé. Il nous a donné son contact et on a pris rendez-vous avec lui et ça a tout de suite collé. Pour Seven Lords, on n'a pas voulu changer car c'est très compliqué de trouver des gens avec qui ça colle artistiquement.
MI. Que vous a-t-il apporté en termes de production ? Armendar. Au départ, on arrive avec des démos, on lui explique quelle est notre vision des morceaux et on lui demande comment on peut faire pour qu'au niveau de l'enregistrement cela sonne comme on a envie. Lui, de son côté, nous explique que si on a des guitares qui sonnent de telle manière alors il faut utiliser tel matériel. C'est le même processus pour les voix, la basse, la batterie et en dernier il s'est occupé du mixage des titres. C'est assez compliqué de mixer MYLIDIAN car il y a beaucoup d'éléments dans notre musique. Pour nous, c'est important de garder la personne qui a produit l'album jusqu'au mixage final parce qu'il faut qu'il y ait une cohésion sur l'ensemble.
MI. Sur Birth Of The Prophet vous avez collaboré avec une chorale de cinquante personnes (La chorale de l'université de Rouen), avez-vous pensez à les rappeler pour Seven Lords ? Armendar. Non, cette fois-ci, nous avons tout fait nous-même c'est-à-dire à quatre voix. On a enregistré de telle façon que cela sonne bien. On voulait quelque chose de différent. Il faut savoir que lorsque tu enregistres avec un chœur massif de cinquante personnes, tu as de l'ampleur mais tu n'as pas l'impact des voix. Tu n'as pas ce côté rentre dedans et c'est ce que l'on voulait avoir cette fois-ci. Pour capter cet effet, il faut faire une prise de proximité. C'est-à-dire que les artistes enregistrent un par un ou deux par deux très très prêt des micros. On a choisi cette méthode, c'est un choix de production.
MI. Est-ce que Didier est intervenu au niveau des compositions ? Armendar. Oui forcément, c'est ce qu'on lui demande d'ailleurs mais il ne nous impose jamais quoi que ce soit. Par contre, il nous fait des propositions. On lui explique comment on veut que les morceaux sonnent et lui nous indique ce qu'il faut faire pour y arriver. Il nous demande ce que l'on en pense puis ensuite on choisit, on cherche, on essaye et à la fin on trouve la solution.
MI. Quels sont les retours de votre dernier opus Seven Lords ? Armendar. On a un bon accueil du public, les gens apprécient le fait qu'on ait beaucoup travaillé sur cet album. Ils apprécient le fait qu'on ait essayé de proposer une musique assez riche sans prétention mais aussi accessible.
MI. The Seventh Lord clôture l'album et fait onze minutes... Armendar. Oui, on aime les morceaux longs et au niveau des textes cela permet de conclure et d'ouvrir vers d'autres horizons. On peut ainsi faire la transition avec l'album d'après. On l'a déjà fait pour le premier et je pense qu'on le refera pour le prochain.
MI. La coupure nette avec le titre d'avant est volontaire ? Armendar. Oui, c'est pour la continuité de l'histoire, cela s'enchaine bien. On voulait surprendre un peu.
MI. Le jeu de rôle Mylidian va-t-il être bientôt accessible pour tout à chacun ? Armendar. Oui tout à fait. Il y a une société Harmanide Entertainment qui développe ce jeu. J'y travaille aussi ce qui me permet de faire le lien entre le jeu et la musique.
MI. Vous allez sortir un jeu vidéo ? Armendar. Non, ce n'est pas prévu car ça demande des fonds énormes. C'est des millions d'Euros d'investissements à ce niveau-là. Il sortira soit en format papier, soit en jeu de cartes. On verra par la suite.
MI. Comment définiriez-vous MYLIDIAN ? Armendar. On est six musiciens qui s'évertuent à mettre en musique une histoire Cyber Gothique Punk. On y trouve des références aux sciences occultes, des corporations très axés sur la religion, le clergé, la manipulation... On aborde des thèmes multiples ce qui nous permet de donner différentes couleurs à notre musique. C'est la mise en musique d'une histoire, d'une ambiance et de personnages. Tous ces différents timbres de voix sont là pour mettre en valeur les personnages et leurs humeurs.
MI. Tu as chanté dans une chorale ou tu interprétais des œuvres religieuses ? Armendar. Oui, c'était avec Mortec, on a chanté dans une maitrise. C'est une chorale qui ne chante que des cœurs religieux. C'était une bonne expérience, surtout au niveau des voix.
MI. Penses-tu que cela a eu un impact sur votre musique ? Armendar. Oui, au niveau des chœurs forcément. Tout ce que tu entends a été écrit pour quatre pupitres c'est-à-dire pour Basse, Ténor, Alto et Soprane. C'est écrit vraiment comme un chœur classique.
MI. Vous êtes attiré par la musique classique ? Armendar. Tout à fait. Mais la musique classique adapté, je dirai modernisé entre guillemets.
MI. Dans le style classique, tu écoutes quels compositeurs ? Armendar. Rachmaninov et Beethoven...
MI. Il y a quelques années, vous avez ouvert pour VANDEN PLAS à l'Elysée Montmartre... Armendar. Oui, cela reste un très bon souvenir dans une belle salle. Les musiciens de VANDEN PLAS sont très sympas. On a eu un très bon accueil du public. On avait un peu peur au début parce qu'on jouait dans un registre très différent, on a un style un peu plus extrême qu'eux. Mais au final, tout s'est très bien passé.
MI. La trilogie a été écrite par Eric Trumelet, peux-tu nous le présenter ? Armendar. Oui, il est à la base du scénario de la première trilogie. En fait, c'est une histoire qu'on a joué en jeu de rôle et l'intrigue c'est lui qui l'a monté c'est ce que l'on appelle le maitre de jeu. Tous les rôles qu'on retrouve dans l'histoire on les a incarné. C'est pour cela qu'on arrive à avoir des personnages avec des psychologies assez détaillés et une intrigue assez fine. On a joué à ce jeu pendant des années et ça nous a beaucoup aidés.
MI. L'idéal serait de jouer au jeu et d'écouter MYLIDIAN ! [Rires] Armendar. [Rires] ... Oui ça serait pas mal.
MI. On doit faire comment pour participer au jeu ? Armendar. Il faut nous contacter, ce sont des cercles de passionnés, c'est assez restreint, je dirai même élitiste. On y joue le week-end en général. Mais pas en ce moment parce que nous sommes en pleine promo et il faut ensuite que nous préparions le prochain album. Et puis je travaille aussi sur le prochain ASYLUM PYRE.
MI. Merci pour la transition, comment as-tu rejoint ASYLUM PYRE ? Armendar. Je les ai rencontrés chez Didier Chesneau au moment où ils étaient en pleine enregistrement de Fifty Years Later. J'étais venu faire des chœurs et nous sommes restés en contact. Par la suite, ils ont eu besoin d'un claviériste et je leur ai dit que j'étais intéressé. J'ai fait toutes les dates de Fifty Years Later et là je vais enregistrer les parties de clavier du prochain album sous peu. L'enregistrement est déjà commencé.
MI. Que t'apporte le fait de jouer au sein d'ASYLUM PYRE ? Armendar. C'est quelque chose de radicalement différent. Dans ASYLUM PYRE je fais les claviers et au sein de MYLIDIAN j'assure le chant et le clavier. J'écris toutes les paroles, je travaille sur l'histoire... C'est autre chose mais humainement c'est très intéressant.
MI. Vous avez déjà joué sur la même affiche ! Armendar. Oui, on a déjà fait une date ensemble mais après la grande difficulté réside dans l'organisation des plannings. Quand ASYLUM PYRE est en studio moi je suis en promo ou en tournée avec MYLIDIAN et quand je suis en studio pour eux c'est l'inverse. C'est très compliqué.
MI. Le prochain MYLIDIAN ne va pas sortir dans huit ans ? [Rires] ... Armendar. Je n'espère pas ! [Rires] ... On fera tout pour qu'il sorte rapidement. On a déjà deux titres quasiment terminé. On a des idées pour d'autres morceaux, on a aussi finalisé des instrumentaux. Avec un peu de chance, l'écriture sera achevée cette année.
MI. Qui sont les sept seigneurs ? Armendar. Ce sont sept entités qui arrivent sur terre. Birth of the Prophet représente la mise en place de la manipulation qui prépare l'arrivée des sept seigneurs. Seven Lords quant à lui raconte la guerre contre ces sept seigneurs qui sont maintenant sur terre. Et le troisième album amènera la conclusion de cette partie de l'histoire et ouvrira sur le jeu MYLIDIAN. Mais pour l'instant je ne peux pas trop en dire.
MI. Peux-tu nous en dire un peu plus sur la seconde trilogie ? Armendar. Ce sera de nouvelles intrigues avec de nouveaux personnages et dans de nouveau décors. On pénètrera directement dans le jeu par lui-même. Les trois premiers opus raconte la création du monde de Mylidian où se déroule le jeu et ensuite c'est le jeu.
MI. Est-ce qu'il y a une fin ? Armendar. Je ne sais pas [Rires] ...
MI. Vous avez changé de bassiste et de batteur, ce n'est pas trop problématique ? Armendar. Si bien sûr ! C'est toujours compliqué. Tu perds toujours du temps à connaitre les nouveaux musiciens. Quant à eux, il faut qu'ils travaillent les morceaux. Il faut répéter, préparer, c'est long et tu perds un temps fou dans ces cas-là.
MI. Tu penses avoir trouvé la bonne équipe ? Armendar. Oui, j'en suis persuadé.
MI. Quelles sont les qualités que tu recherches chez un musicien ? Armendar. Des gens qui travaillent vite et qui sont mobiles mais aussi chose importante : qui ont du matériel professionnel. Il faut aussi qu'ils soient sérieux et ponctuel. Ils doivent être capables de s'enregistrer chez eux et de produire des maquettes. Je recherche aussi des personnes qui ont une grande culture musicale pas seulement des musiciens de Metal mais des types avec qui tu peux parler d'autres groupes. Au final, je recherche des musiciens et pas des metalleux. Déjà ça, c'est très rare. Il faut aussi qu'ils soient rapides en studio, c'est important.
MI. Comment vous sentez-vous sur la scène roannaise ? Armendar. La scène musicale roannaise est assez riche, il y a plein de gang de Metal. On a l'avantage d'avoir une bonne structure qui s'appelle le 106. Tu y trouve de bons studios de répétition et ça nous permet de bosser tranquille. Les gens sont sympas, on peut faire des résidences, on peut vraiment bosser dans de bonnes conditions.
MI. Tu aimerais tourner avec qui ? Armendar. SOILWORK, THERION ça collerait bien avec ce que l'on fait.
MI. Sylvie Graire (HEADLINE) a participé aux deux albums... Armendar. Oui, c'est un plaisir de travailler avec elle. C'est quelqu'un de très accessible, elle est très gentille. Cela se passe vraiment bien.
MI. Pourquoi ne chante-t-elle pas sur un morceau entier ? Armendar. On l'avait fait sur Birth Of The Prophet. On a fait un duo sur le titre "Lust with Succubus". Pour celui-là on voulait faire autre chose tout simplement, c'est un choix artistique.
MI. Vous pensez retravailler avec Didier Chesneau par la suite ? Armendar. Je ne vais pas faire de plan sur la comète, on ne sait pas ce qui va se passer. Mais il n'y a pas de raison actuellement pour qu'on ne fasse pas le prochain album avec lui.
MI. Tu alternes un chant agressif et mélodique, c'est important d'avoir ces deux cotés ? Armendar. Oui, parce que j'ai tendance à m'ennuyer très vite [Rires] ... Le fait de chanter toujours de la même façon ou de faire toujours des choses identiques a pour moi un coté rébarbatif qui ne me correspond pas.
MI. Quels seraient les invités que tu aimerais avoir ? Armendar. Je n'en ai aucune idée. C'est une question que je ne me pose pas. THIRTY SECONDS TO MARS ce n'est pas du Metal mais j'adore la voix du chanteur.
MI. Tu apprécies de développer ce côté mélodique de la voix ? Armendar. Oui d'avoir cette complémentarité, j'aime cette différence : avoir des voix très violentes et d'autres plus chaude, plus claire, plus Pop...
MI. Tu as collaboré avec la soprano Caroline Dalle ? Armendar. Oui Je l'ai rencontré il y a très longtemps, ça devait être en 1997. C'était quand on était avec Mortex dans la maitrise. Ensuite, on est resté en contact avec elle. C'est Caroline qui m'a donné mes premiers cours de chants et depuis elle fait toutes les parties lyrique sur nos albums.
MI. Si tu chantes mal, elle est là pour te le faire remarquer ! [Rires] ... Armendar. [Rires] ... Tout de suite !
MI. La pochette a été réalisé par Alexandre Chagne, comment s'est passée votre collaboration ? Armendar. Très bien, c'est quelqu'un de très sympa qui bosse très bien et vite. Il est français donc c'est plus facile pour travailler. On lui a donné le synopsis, les textes, les paroles et puis j'avais aussi une vague idée de la pochette. Je lui ai donné des indications, je voulais un paysage Post Apocalyptique qui représentait la guerre entre Antoine et les sept seigneurs. Il a dessiné le combat et je trouve qu'il a fait un super boulot.
MI. Qui est cette fille que l'on voit ? Armendar. C'est Crystal. C'est un ange à double personnalité, mi ange mi succube. C'est la protectrice d'un personnage qui s'appelle Clyde et qui est une des figures principales de l'histoire.
MI. Vous allez avoir tous ces personnages sur scène ? Armendar. Non, Crystal j'aurais bien aimé [Rires] ...
MI. Pour terminer que souhaites-tu rajouter ? Armendar. Ce qui est en train de se passer c'est que les gens apprécies l'album pour le travail qu'on a fait, la recherche d'originalité c'est-à-dire qu'on essaye de proposer quelque chose de différent. On ne dit pas que c'est au-dessus du reste mais on a notre couleur et notre univers. Si le public nous dis : On a bien compris que c'est un Metal Opera, qu'il y a un univers avec des personnages, un concept et qu'ils aiment bien la musique alors on est comblé.
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