ROSWELL FARM (FRA) - The Arrival (2011)
Label : Auto-Production
Sortie du Scud : 11 novembre 2011
Pays : France
Genre : Néo Hard Rock
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 46 Mins
Roswell, Roswell, l’affaire Roswell, on en mange à toutes les sauces depuis plusieurs décennies, entre la pub de la grand-mère Lustucru et les petits hommes verts, les bouquins de Jean-Claude Bourret dégrisé, en passant par la série américaine adaptée par Jason Katims, bref…tout ça pour dire que le groupe ROSWELL FARM surfe sur l’affaire et se rappelle à notre bon souvenir en sortant son CD, un jour fatidique, le 11.11.11, histoire d’en rajouter sur la paranoïa fin du monde.
En effet, ce 11.11.11, il y avait de quoi paniquer, avec au Cap Vert l’annonce d’une épidémie de chlamydiose génitale, et la sortie du Turbo Magazine sur le Championnat belge de karting…la concurrence était sévère pour l’effet d’annonce de la sortie du scud The Arrival.
Bref, atterrissons, et rappelons que ROSWELL FARM, des lyonnais même pas verts, ne sont pas de nouveaux venus, s’éreintant depuis 1999, et partageant comme nous un engouement pour des groupes comme VAN HALEN, MAIDEN, RAGE, ZAKK WYLDE…ça plante déjà le décor.
A remarquer leur première partie de SKEW SISKIN et de BUKOVSKI, rien que ça…
C’est donc avec une curiosité bienveillante que l’on pose la galette sur sa rampe de lancement.
Ce qui est curieux après la première écoute c’est l’impression que ROSWELL FARM nous livre un album sur l’autel, en offrande au Metal God, avec un album à l’image d’un retable triptyque. Un premier volet qui se décline à travers les titres « The Arrival », « I can » et « Area 51 », morceaux qui sonnent 70’s. A l’écoute des premières notes j’ai cru d’abord avoir mis un vieux Alice Cooper, avec une octave plus bas, période Killer ou Love It To Death, un rythme lourd, calibré Hard Rock teinté Heavy, de quoi combler les nostalgiques et éveiller les nouveaux metalheads. A noter les soli guitare maitrisés sur une section rythmique basse/batterie imparable de Markus et Jimmy au professionnalisme évident.
Le volet du milieu avec « 2012 », « Get Out (Of) My Way » et « Invasion » se révèle comme des titres bonus live, telle la perle au milieu de l’huître, on se croirait en backstage à suivre la prestation du combo. On devine le carton qui doit être de mise en concert.
La touche replay de mon lecteur fonctionne bien sur ce morceau « Invasion ». Le chant de Pierre est parfois à la peine, mais l’engagement est tel qu’il lui sera beaucoup pardonné. Par contre, la power ballade « Blond Angel » est faite sur mesure pour son timbre de voix, sa voix chaude, éraillée est parfaite pour ce registre, l’interprétation en fait un morceau poignant. On fera le même constat sur « Roswell Farm ». Cette ballade avec les derniers titres préfigurent le dernier volet de notre triptyque, « Biomechanical Interferences », « Alien girls » qui me fait immanquablement penser à Sigourney Weaver, et « Roswell Farm », titre éponyme. Cette fin d’album se décline sur un mid-tempo, retrouvant entre autres le groovy de Markus à la basse.
Je ne sais pas si l’homogénéité était recherchée dans la conception et l’écriture de cet album mais à mon avis, cette structuration tripartite en fait le succès car plus fédératrice, chacun y trouvant son compte.
ROSWELL FARM, à n’en pas douter, a sa bonne étoile là-haut dans la galaxie. On vous invite à monter à bord, le casque sur les oreilles, pour suivre les circonvolutions de The Arrival.
Ajouté : Mercredi 18 Avril 2012 Chroniqueur : Le Patriarche Score : Lien en relation: Roswell Farm Website Hits: 7998
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