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DO OR DIE (be) - Chris Michez et Stephane Frocheur (Juin-2012)


En ce deuxième jour de Hellfest, la fête bat son plein devant les différentes scènes. Plus au calme, à l’intérieur de l’espace VIP, les DO OR DIE viennent d’arriver, de façon assez remarquée. Looks urbains à l’américaine, tatouages, les Belges ne passent pas inaperçus ! Et c’est confinés dans un petit box que nous avons rendez-vous avec Chris et Steph, le binôme qui évolue ensemble aux micros depuis maintenant trois ans. Parce que oui, DO OR DIE c’est deux chanteurs, treize années de carrière, une demi-douzaine d’albums et une stature de référence en matière de Hardcore européen. Pour l’occasion, les deux acolytes reviennent avec nous sur différents sujets, parmi lesquels leur rapport à la scène, le dernier album, le prochain, le quotidien d’un chanteur de Hardcore et… les tatouages. Une cordiale discussion d’une grosse demi-heure, sans tabous, en compagnie de deux grosses voix. Entretien.

Line-up
: Chris Michez (chant), Stephane Frocheur (chant), Greg Chiarenza (guitare), Arnold Cornu (guitare), Pierre Colmant (basse), Ruddy Collyns (batterie)

Discographie : Tears Of Rage (EP – 1999), Heartfull Of Pain (album – 2000), The Meaning Of Honor (album -2001), Trinacria (album – 2003), Tradition (album – 2005), Pray For Them (album – 2008), The Downfall Of The Human Race (album – 2011)

Crédit Photo : LudoPix.com



Metal-Impact. Salut les gars, alors la première question que j’aimerais vous poser, c’est pourquoi « DO OR DIE » ? C’est un nom qui fait très Hardcore américain…
Chris Michez. On a commencé DO OR DIE il y a 13 ans maintenant. J’étais allé voir un groupe avec deux chanteurs à cette époque et…
Stephane Frocheur. Yeah ! [Rires]
Chris. Je m’étais dit que c’est vraiment une chouette idée, qui donne encore plus d’énergie sur scène donc pourquoi ne pas faire ça ? Quand je suis revenu du concert, j’avais un groupe avec lequel j’ai arrêté pour former DO OR DIE. A ce moment là, j’ai demandé à un autre chanteur de venir avec moi, on a commencé à travailler comme ça, à écrire des morceaux… Maintenant DO OR DIE c’est 13 ans et deux chanteurs !

MI. Quel est l’intérêt pour un groupe comme le votre d’avoir deux chanteurs ?
Steph. Je dirais que l’intérêt réside dans les possibilités qu’on a au niveau du chant. Il y a plus d’énergie. Depuis que je suis rentré dans le groupe, on essaie vraiment de varier. Moi je chante dans un style plutôt Hip-Hop et Hardcore et Chris est plus dans les cris, dans la bestialité. On essaie de mixer ça et d’apporter plus de diversité dans les vocaux. C’est ce qui est très intéressant. Et comme on vieillit en même temps, on arrive mieux à respirer dans les chansons comme on chante chacun son tour [Rires] !
Chris. Et on peut boire plus de bières [Rires]…
Steph. Ça apporte aussi un effet « bulldozer », le chant c’est sans arrêt, bam bam bam ! Notre but c’est d’assommer les gens !

MI. Comment ça se passe pour définir les lignes de chant entre vous deux ?
Chris. En fait, Steph écrit beaucoup depuis qu’il est entré dans DO OR DIE. Il me donne son travail, on se voit, on commence à placer des flows ensemble sur les compos. Par exemple, sur tel passage, il me dit qu’il aimerait bien chanter telles paroles donc on essaie de varier. On travaille aussi beaucoup avec des amis proches, DO OR DIE c’est vraiment un esprit de famille !
Steph. Sur le dernier album, les chants, on les a travaillés avec Eric Klinger, l’ancien guitariste de PRO-PAIN et ex-SPUDMONSTERS. Nous on travaille beaucoup sur les textes, la manière de poser les flows et il est venu à notre aide. C’est lui qui a enregistré les chants et qui a trouvé les bonnes intonations. Dès qu’il nous manquait un mot, il l’ajoutait… On a aussi un pote aux Etats-Unis, Jason Hominsky, le chanteur de BUILT UPON FRUSTRATION, qui nous a beaucoup aidés dans l’écriture des textes. On vient avec des idées, des choses brutes et lui il affine. Avec lui, on a travaillé ce qu’on appelle en anglais les « beefy words », des mots qui ne nous viendraient pas en tête, même avec un dictionnaire, même en parlant le « slang », donc au niveau vocabulaire et phrasé c’est super de bosser avec des américains !
Chris. Yeah !

MI. En 2003, certains membres du groupe sont partis et ont été remplacés…
Chris. Ouais mais chaque année y a des membres qui partent et qui reviennent, pas qu’en 2003 [Rires]. Mais c’est vrai que 2003 a été une année particulière, on a perdu le batteur, le bassiste et le chanteur. Ils ont préféré leur vie pépère à la maison, travail, petite femme, tranquille… Moi je respecte tout à fait ça mais eux n’arrivaient plus à concilier musique et travail donc ils ont préféré arrêter. Moi j’ai continué, on a contacté d’autres musiciens… C’est comme ça que ça marche. L’année passée, on a encore perdu un bassiste, donc on vient d’en recruter un nouveau...
MI. Tu peux nous le présenter ?
Chris. Il est là avec nous mais il ne va pas jouer, il sera remplacé par notre ancien bassiste d’il y a cinq ans, Etienne, qui est revenu exceptionnellement pour faire le Hellfest et les festivals d’été, le temps qu’on forme le nouveau. Etienne, qui a arrêté il y a cinq ans à cause de son travail nous a dit qu’il voulait bien nous dépanner pour les concerts de l’été. Il fait toujours partie de la famille, c’est ça qui fait la force de DO OR DIE ! On peut toujours compter sur les amis comme ça. De toute façon, les piliers du groupe n’arrêteront jamais. Tu vois, Steph ça fait deux-trois ans qu’il est avec nous et on peut dire désormais que c’est la troisième locomotive qui fait avancer le schmilblick…

MI. Revenant a votre nom, DO OR DIE, je voulais savoir s’il provient d’une expérience que tu aurais eu à titre personnel ?
Chris. En fait, le gars qui nous a soufflé ce nom de groupe, il joue demain ici. C’est le chanteur de SPUDMONSTERS, qui a également créé RUN DEVIL RUN et FOOSE, de son propre nom, Don Foose. Quand j’ai arrêté mon premier groupe et que je voulais lancer DO OR DIE, je n’avais pas encore trouvé de nom et j’ai joué avec mon ancien groupe un concert avec lui, je lui ai expliqué toute l’histoire et il m’a dit « j’ai un super nom pour ton projet, c’est DO OR DIE, c’est un groupe que j’avais aux Etats-Unis et qui s’est arrêté. Mais prends DO OR DIE, c’est un super nom ». On l’a écouté et tout le monde accroche à ce nom. C’est vraiment une sorte de « marche ou crève »…

MI. J’aimerais parler un peu de votre dernier album, qui fait encore un peu partie de votre actualité…
Chris. Oui, et il fera encore partie de notre actualité pendant un an au moins…
MI. Justement, comment vous analysez cet album avec le recul par rapport aux précédents ? Dans quelle mesure est-il une progression pour vous ?
Chris. Il est plus abouti. Au niveau de la musique, de la technicité, du chant surtout. On a fait beaucoup de travail sur le chant, on a travaillé à deux, à trois, à quatre… Avant c’était soit moi, soit l’autre chanteur, chacun de son côté. Là on a travaillé du début à la fin ensemble.
Steph. Et par rapport aux autres albums, ce qui se démarque fortement, c’est qu’il est beaucoup plus sombre, que ce soit dans l’artwork, même dans la musique, les atmosphères sont beaucoup plus sombres. Ça reste quand même l’énergie Hardcore des débuts, mais par rapport à ce qu’on a vécu, on parlait des changements de line-up, des expériences plus ou moins malheureuses qu’on a vécu dans nos vies ou dans la musique, on a pris beaucoup de recul par rapport à certaines choses, donc on voit ces choses d’une manière un peu plus détachée, plus « dark » et ça se ressent bien dans cet album.

MI. Vous avez parlé de DO OR DIE comme étant une grande famille avant… Et justement, dans cet album, vous avez fait participer vos familles respectives…
Chris. Tout à fait !
Steph. Nos enfants sont sur l’album, dans la chanson « True Blood », ce sont les filles de Chris qui chantent…
Chris. Oui, dans les backing de « True Blood » ce sont mes deux grandes, à la fin, c’est la petite dernière. La pochette ce sont mes trois filles, à l’intérieur du booklet ce sont la fille et le fils de Steph, ainsi que les enfants du batteur et une fille d’un ami proche. Et toute la conception du booklet a été faite par ma copine, ainsi que la photo.

MI. Pourquoi avoir fait ces choix ?
Steph. Parce que la musique qu’on fait, tu vois, c’est notre vie. Ça serait ridicule, étant donné que c’est notre vie et notre manière d’exister, de ne pas y impliquer nos familles. On vit pour ça, on vit avec ça, c’est la manière dont on fonctionne…
Chris. Tu sais, nous on n’est pas des stars, on ne doit pas cacher nos enfants. Fuck les stars ! C’est juste le Rock N’ Roll, c’est s’amuser. Et en plus, comme DO OR DIE c’est une grande famille, c’était normal de faire participer nos enfants et de montrer à tout le monde comment on est.
Steph. C’est vraiment un partage, on ne les a pas forcés. Ils viennent avec nous, ils se marrent, c’est une activité en famille qui s’est très bien passée.
Chris. Lou (ndlr : sa fille), ce qu’elle a dit à la fin, elle l’a dit spontanément, parce qu’elle ne savait pas faire le backing. Elle est trop petite, elle n’a que six ans et à la fin, elle a lâché ça comme ça, vraiment spontanément.

MI. Pourquoi avoir choisi de mettre en scène des petits enfants ? Vous vouliez montrer la partie « pure » de votre groupe ?
Steph. Oui, en fait The Downfall Of The Human Race, ça signifie « le déclin de la race humaine ». C’est un message très noir mais en même temps, on reste quand même positif. Y a une ambigüité dans le message, dans le sens où l’artwork est très sombre, mais on a quand même fait le choix de mettre les enfants en avant, parce que c’est la fondation du monde à venir. On est dans la merde, mais on n’est pas perdu, y a toujours un moyen de s’en sortir et c’est ce qu’on a voulu mettre en avant. Y a toujours un message positif. On est bien loin de faire du Black Metal, ça reste du Hardcore donc l’esprit du Hardcore, ça reste très positif, même si on est un peu désabusé par rapport à tout ce qu’on voit. C’est important pour nous de garder de l’espoir en ce qu’on fait.

MI. Vous avez déjà des idées concernant votre futur ? Au niveau concerts, tournées…
Steph. Disons que l’été, on fait plein de festivals…
Chris. On fait le Hellfest, dans deux semaines on va au With Full Force en Allemagne, on fait le Dour Festival en Belgique, un festival à Genève, un petit festival à Limoges, on part au Danemark au festival Fredericia. Puis on a une tournée qui est prévue normalement en octobre aux Philippines, Malaisie et Corée. Sinon, on va dans tous les clubs chauds en Allemagne, Pologne…
Steph. Jouer, jouer, jouer ! On a autant de plaisir de venir ici au Hellfest sur une scène vraiment incroyable, dans un festival incroyable…
MI. Vous étiez déjà venus…
Steph. Oui, on a joué ici au début, quand ça s’appelait encore le Fury Fest. On a autant de plaisir à faire ça que de jouer dans un club devant 100 personnes. Tant qu’on transmet ça, que c’est bondé, que c’est la guerre, nous on aime ça !

MI. Et au niveau des fans, dans tous ces pays que vous avez visité, vous avez constaté des différences dans les comportements ?
Steph. Disons que chaque pays à un peu son propre comportement, ses propres standards socioculturels. On ne va pas établir la liste des comportements par pays mais la manière dont les gens se comportent, ça se remarque quand même. D’une manière générale, plus tu vas vers l’Est, plus les gens sont fous… [Rires]
Chris. A l’Est, les gens se prennent moins la tête. Ils viennent au concert pour s’amuser, pour bouger, ils viennent avec nous sur scène. Dans les autres pays, ils écoutent la musique et ils observent plus…
Steph. Ils sont plus dans l’attitude, ils sont presque « américanisés »… Ils viennent, ils se posent, te regardent…
MI. Ils essayent de trouver un problème !
Steph. Oui, c’est exactement ça ! Mais bon, à la fin du concert, ils viennent quand même acheter tes albums et ton merch. Tandis que dans l’Est, ils font la fête avec toi, ils sont contents de te rencontrer et c’est vraiment génial !

MI. C’est quoi, le but de DO OR DIE ?
Chris. S’amuser !
Steph. Détruire des scènes, rencontrer des gens, boire des bières !
Chris. Prendre du plaisir, oublier le monde de la réalité, les factures à la maison, le travail quotidien. C’est s’évader avec ses frères et prendre du bon temps. Ne pas se prendre la tête, ne pas faire les rockstars. Le monde « bling-bling », ce n’est pas pour nous. On s’en fout de ça !
Steph. Yeah !

MI. Vous réalisez que vous êtes quand même une forme d’« institution » ?
Chris. Mais ce sont les gens qui disent ça !
Steph. On n’a jamais revendiqué ça.
Chris. On est contents quand les gens nous disent « Ouais, DO OR DIE terrible ! Ouais, DO OR DIE, ça fait dix ans que je vous écoute ! Ouais, je peux faire une photo avec toi ? ». Mais on est comme vous, on va aux toilettes, on se lève le matin pour aller travailler, tu vois ?
Steph. On a des emmerdes comme tout le monde…
Chris. Ouais, et on vomit quand on boit trop [Rires] ! Mais on sait aussi qu’il y a des gens qui nous apprécient et que sans eux, on n’existerait pas. Sans les fans, sans les gens, on pourrait rester chez nous donc on les remercie fortement ! Et même quelques fois, on fait exprès de se prendre la tête, de faire les stars, mais c’est un jeu entre nous, c’est pour déconner parce que justement, on n’est pas comme ça, on s’en fout !
Steph. Oui, et ce que je voulais rajouter, par rapport à tout l’investissement qu’on met dans le groupe, en temps, en énergie, avoir ce statut de « pilier », c’est génial, c’est magnifique ! Dans la mesure où on le fait sans se prendre la tête, avoir le fun et la reconnaissance de ton travail, c’est super !

MI. Ça n’a jamais eu de répercussions au moment d’enregistrer un album ? Vous ne vous êtes jamais dit « on est quand même une grosse structure donc on va procéder de telle manière » ?
Steph. Non, jamais ! On fait ce qu’on veut ! On s’en fout, on emmerde tout le monde et on fait notre truc.
Chris. On sort notre album, on le fait du mieux possible par respect pour les fans qui vont l’acheter. On essaie de ne pas sortir un album avec un son pourri ou des trucs comme ça. Là on travaille avec Tom et son agence de vidéo parce que ça faisait dix ans qu’on n’avait pas sorti de clip, donc c’est pour te dire qu’on ne regarde pas ce genre de trucs. Et on a profité de la sortie de cet album, du fait qu’on a beaucoup de demandes, pour contacter quelqu’un. Et Tom est un ami qu’on connaît bien, qui est établi dans la même ville que nous, qui a joué dans REPULSÏON, un groupe de notre région qui marche encore et on s’est dit « allez, on a fait un premier clip, on va en faire un deuxième ». Normalement il aurait dû sortir avant le Hellfest mais il a préféré partir au Zaïre…
Steph. Au Sénégal !
Chris. Au Sénégal, pardon ! Enfin en Afrique quoi [Rires] ! Donc il sortira la semaine prochaine, et ici on est en train de tourner un « diary » des trois festivals qu’on est en train de faire, à savoir le Hellfest, le With Full Force et le festival de Dour. On ne va pas avancer de dates pour la sortie, je ne sais pas si Tom veut encore partir au Brésil ou au Nigéria [Rires]…
MI. Ce sera un genre de documentaire ?
Chris. Oui, voilà. Sur l’album il y a une instrumentale qui s’appelle « Phoenix » et qui sera la musique de fond. L’intérêt, c’est de nous voir en dehors de la scène, dans la camionnette, sur la route, en vrai, comme on est là. C’est ça qu’on veut montrer aux gens ! Et après, on va tourner un quatrième clip puis on arrêtera parce qu’on n’a pas l’habitude de tourner autant de vidéos ! [Rires]
Steph. Et y aura l’enregistrement du prochain album. On est en train de commencer le suivant !

MI. Vous avez déjà les idées pour le futur album ?
Chris. Les idées arrivent !
Steph. Pour l’instant, on est en train de composer. Et on va probablement enregistrer une pré-production bientôt mais y a encore du temps avant ça…
Chris. Y aura une pré-prod avant la fin de l’année et on espère sortir le nouvel album fin 2013… Voire en juin pour les festivals…

MI. Du coup vous n’avez pas beaucoup de temps pour faire du jamming dans les studios ? Vous pensez que ça donne des choses différentes en composant en tournées ?
Chris. Mais on ne compose pas en tournée. Même si on tourne beaucoup, on répète deux à trois fois par semaine dans notre local. Puis on habite tous près les uns des autres, donc on se voit souvent, qu’on soit en tournée ou pas. Et Greg à la guitare, il compose tout le temps des riffs chez lui donc il nous propose souvent des choses avec Arnold, l’autre guitariste. Maintenant, avec le nouveau bassiste qui arrive chargé à bloc, qui a envie de composer avec nous, d’apporter des idées, je crois que les idées vont arriver assez vite. Et Steph à déjà commencé l’écriture du nouvel album. Quand le déclic se fera dans ma tête, je recommencerais à écrire moi aussi.

MI. J’ai une dernière question, qui concerne un tout autre domaine que la musique. Je vois que vous êtes tous les deux pleins de tatouages, donc j’aimerais que vous choisissiez chacun votre préféré et que vous nous expliquiez ce qu’il symbolise pour vous…
Chris. Oh là là… Je peux en prendre trois ?
MI Oui, tu peux en prendre trois, même dix si tu veux ! [Rires]
Steph. Bon, je vais commencer (ndlr : il nous montre son bras droit). Celui-ci il a été dessiné par Jordan Buckley, le guitariste d’EVERY TIME I DIE. Il représente une petite fille qui se fait enlever et ça signifie que personne n’est innocent. L’innocence chez les adultes n’existe pas, il n’y a que l’enfance qui est innocente, mais elle se fait toujours bouffer par le monde des adultes. La phrase rouge en dessous c’est « from nothing to nowhere », ça veut dire « on vient de rien et on va nulle part ». Puis il y a celui-là (ndlr : il révèle l’intérieur de son bras droit), c’est l’endroit d’où je viens, Charleroi. C’est une cité minière donc ça représente un châssis à molette, comme on voit dans les vieilles extractions minières. Puis il y a celui-ci qui n’est pas fini mais qui me tient à cœur (ndlr : il montre son pied droit), c’est une bière que j’adore et qui s’appelle l’Orval [Rires] ! Le logo c’est une truite qui tient un anneau. Il y a un verre Orval qui explose et la truite jaillit dans un tsunami de bière ! Mais il n’est pas encore fini.
Chris. Moi, tout simplement, j’en ai plusieurs mais c’est le nom de mes filles. Il y a Léa, Lily et Lou. Ce sont mes trois préférés. Il y’en a un autre qui a beaucoup d’importance pour moi, c’est « Bella Famiglia » (ndlr : il nous montre son avant-bras droit). C’est mon premier par rapport à DO OR DIE, on peut dire que c’est mon quatrième bébé. J’ai perdu plein de choses avec DO OR DIE mais j’ai gagné aussi plein de choses. Tu as aussi le D.O.D ici (ndlr : sur le pied droit) et le chiffre 13 qui est mon chiffre porte-bonheur !





MI. On arrive au bout de cette interview les gars, merci beaucoup et bonne chance pour le concert de demain !
Chris. Merci à vous !
Steph. Merci à Metal-Impact et rendez-vous sur la Mainstage demain !


Ajouté :  Vendredi 06 Juillet 2012
Intervieweur :  Stef.
Lien en relation:  Do Or Die Website
Hits: 14116
  
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