THE ALMIGHTY (uk) - Powertrippin’ (1993)
Label : Polydor
Sortie du Scud : 1993
Pays : Ecosse
Genre : Heavy Metal
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 54 Mins
Dans la catégorie « albums oubliés », ou « albums maudits », ou encore « groupes sous-estimés », je vous présente Powertrippin’ de THE ALMIGHTY. Si ce nom ne vous évoque rien, je vais vous rafraîchir la mémoire. En 1993, THE ALMIGHTY est le seul groupe à proposer un cocktail explosif du Metal lourd de METALLICA, du Rock graisseux de MOTORHEAD et du Punk crade de NIRVANA. Mené par le charismatique Ricky Warwick (guitares / chants), accompagné de Floyd London (basse), Petet Friesen (guitariste occasionnel d’ALICE COOPER) et du monumental batteur Stump Monroe, THE ALMIGHTY n’en est pas à son premier méfait, puisque Powertrippin’ succède à Blood Fire & Love et Soul Destruction, qui ont permis au quatuor écossais de se bâtir une solide réputation.
Il est impossible de parler avec respect de ce Powertrippin’ sans dire un mot sur la prod : avec Mark Dodson aux manettes (alors l’un des producteurs les plus demandés), c’est un véritable mur du son qui fait trembler les murs et les vitres qui vous entourent, des powerchords qui résonnent jusqu’à la grosse caisse de Monroe qui vous éclate les tympans. La preuve en est avec le premier titre « Addiction », écrasant à souhait, aussi pachydermique que la lourdeur de METALLICA que j’évoque plus haut, celle de « Sad But True » du Black Album. Ricky Warwick chante et hurle à la fois, d’une voix rocailleuse et déjà marquée par les effets bienfaisants d’une célèbre boisson écossaise. Alternant titres Heavy (« Over The Edge », « Possession ») et pépites plus Speed, le rouquin se veut même très critique sur la société pendant un « Powertrippin » efficace d’à peine 2 minutes 30, comme si la frontière entre le Metal et le Punk n’avait jamais existé.
On retrouve d’autres clins d’œil à la scène punk tout au long de Powertrippin’, notamment sur « Takin’ Hold » et ses chœurs hurlés pendant le refrain. Et on a même droit à une power ballade (les ballades de Warwick sont toujours savoureuses et pleines de sous-entendus), « Jesus Loves You … But I Don’t » sur laquelle un certain Blaze Bayley (alors chanteur de WOLFSBANE) joue les guests stars.
Powertrippin’, voilà un disque qui n’a pas vieilli (contrairement à beaucoup d’autres) et que je ne regrette pas d’avoir gardé. Au fait, THE ALMIGHTY s’est reformé en 2006 …
Ajouté : Samedi 22 Mars 2008 Chroniqueur : NicoTheSpur Score : Lien en relation: The Almighty Website Hits: 13223
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