TERHEN (fi) - Eye's Unfolded (2007)
Label : Firebox Records / Season of Mist
Sortie du Scud : 2007
Pays : Finlande
Genre : Doom Death mélodique
Type : Album
Playtime : 5 Titres - 53 Mins
Bon, pour une fois, pour les présentations, on va faire fissa car TERHEN ne présente pas vraiment un intérêt des plus considérable ni accru d’un point de vu biographique. Allez hop c’est parti : Ce sextet a donc pris forme en Finlande en 2002 avec comme patronyme THAMUZ. Voyant qu’ils n’amusaient personne avec ce titre de groupe bateau, ils se tournèrent vers ABANDONED AT DAWN, encore plus cliché pour finalement aboutir à TERHEN courant de l’année dernière. Cette saison est celle du grand saut avec la sortie de leur premier opus Eyes Unfolded, cinq titres de Doom Death mélodique des plus communs et quasiment insignifiants pour presque une heure de musique. Voilà, le ton cérémonieux est donné. Le sextet finlandais nous stupéfie de poncifs avec son Doom Death mélodique sentant le refroidi ou le recuit (c’est comme on veut). De même que l’artwork signé Kalle Pyyhtinen ne laisse guère de place à l’audace ni à l’originalité, pas plus que les cinq compositions de Markus et Marianne Mieskolainen, respectivement aux guitares et claviers/violons ne nous font trémousser du fond de notre sofa.
Non que le produit soit foncièrement imbuvable, mais tout est fait, de l’artwork, aux arrangements, en passant par le son pour que l’auditeur range la musique de TERHEN dans des cases préétablies et sans chercher à aller plus loin car il n’y a pas matière pour l’envisager. De plus, tout est encore fait pour que le groupe sonne exactement comme tous les autres combos du genre, tout apparaissant stéréotypé du fond à la forme et où l’ennui nous gagne dès les premières notes de «Influences», suivi de près par les quatre autres pistes. Aucunement varié, on a la triste et affligeante impression d’écouter le même rabâchage sonore d’autant plus que Elisa Pellinen au chant manque de justesse et fait montre de lignes vocales féminines faibles, peu sûres et pas vraiment soyeuses pour un sou sur «Last Moments» et «What Truly is Real». Le chant de son alter ego masculin se contente de placer ces growls tantôt Death tantôt Black, sans valeur ajoutée.
Du manque de personnalité cinglant malgré la maîtrise et la cohérence des morceaux, TERHEN ne parvient aucunement à insuffler un souffle sensible et poétique dans ses compositions. Le fond et la forme sont bien réalisés mais trop catalogués pour espérer nous toucher un tant soi peu car des TERHEN on en connaît des volées. Pour ce qui est de la technique au sens strict, le mixage et la production demeurent honorable même si les guitares manquent de force et de relief pour être appréciées à leur juste valeur.
Alors, album raté ? non. Album à balancer par la fenêtre du haut du balcon ? non. Juste que le groupe n’a pas encore compris que pour captiver l’attention de celui qui écoute le disque, une seule règle prévaut : écrire de bons titres. Quand TERHEN aura compris cette règle indécrottable, ils n’auront qu’à nous faire signe…
Ajouté : Jeudi 08 Novembre 2007 Chroniqueur : Loki Score : Lien en relation: Terhen Website Hits: 11615
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