IN FLAMES (se) - Used And Abused… In Live We Trust (2005)
Label : Nuclear Blast Records
Sortie du DVD : 18 Juin 2005
Pays : Suède
Genre : Death Metal Mélodique
Quatre ans après, on se souvient tous du médiocre The Tokyo Showdown, album live enregistré au Japon, de bien piètre qualité. Cependant, l’annonce d’un DVD de la part d’IN FLAMES reste une nouvelle importante puisque le groupe a toujours prétendu le réaliser lorsqu’il aurait des séquences intéressantes à présenter ; et non une simple heure de concert accompagnée des habituelles conneries en backstage. Used And Abused propose donc des enregistrements live de la tournée réalisée pour la sortie de Soundtrack To Your Escape, ainsi qu’un reportage sur le groupe, et quelques suppléments.
L’édition limitée se présente en un superbe coffret. Le contenant, une fois sorti de l’étui cartonné, se structure comme un livre avec, sur la face interne de la première de couverture, le DVD 1 et le CD 1 superposés sur la hauteur et, à l’intérieur de la quatrième de couverture, sont disposées de façon identique les deuxièmes parties de ces disques. Au centre, la tranche est constituée d’un livret de 48 pages, composé de magnifiques photos (live et promos), ainsi que de diverses illustrations de l’univers d’IN FLAMES, et des paroles des morceaux présents sur ce double DVD.
DVD 1 :
Ce DVD contient les lives. Le premier se déroule à Hammersmith (Londres), date du 27 décembre 2004 et dure environ 40 minutes. Le second a été enregistré à Sticky Fingers (Göteborg), le 07 septembre 2004 et s’étale sur approximativement 90 minutes. Une troisième partie est proposée : deux morceaux issus du Soundtrack Tour 2004, lors du passage du groupe à Lisebergshallen (Göteborg), le 16 avril 2004.
Le menu de ce premier DVD est tout ce qu’il y a de plus basique : le logo du groupe en arrière-plan, orangé pour rester dans les tons du boîtier, puis quatre chapitres écrits blanc sur noir, dont une sélection audio possible entre le 2.0 ou 5.1 Dolby Digital. La musique de fond n’est autre que l’outro radiophonique de « Touch Of Red ».
Live At Hammersmith :
Ce soir là, IN FLAMES partage l’affiche avec CALIBAN, CHIMAIRA et LACUNA COIL à l’occasion du Hammered At Xmas. Les Suédois sont les derniers à se présenter sur scène, et c’est donc un public chauffé à bloc qui les attend.
La setlist, axée sur les deux derniers albums, à savoir Reroute To Remain et Soundtrack To Your Escape, laisse néanmoins une place à deux anciens morceaux : le culte « Behin Space ‘99 » et « Pinball Map », qui permet de démarrer le concert en fanfare. On a à peine le temps de voir quelques écrans dans l’obscurité que Daniel troue le silence à la batterie, accompagné d’un hurlement déchiré d’Anders. Les jeux de lumières dévoilent un backdrop à l’effigie du dernier album, et les effets de fumée et pyrotechniques sont de la partie dans cette vaste salle. Toujours habillés avec classe lors de leurs prestations live, les membres portent une chemise noire, manches courtes, estampillée de leur nom et du logo du groupe.
L’image, légèrement granuleuse dû aux fumées, reste tout de même très nette et d’une excellente qualité. Survolant la salle, suivant un des membres sur la scène, se mêlant à la foule, ou proposant un gros plan des riffs et solos, les angles de caméras sont multiples et immersifs. Le son est puissant et bien balancé ; en y portant attention, chaque instrument est audible et aucun n’est trop mis en avant.
Le public, bien que timide aux premières invitations d’Anders à chanter les refrains, se rattrape par la suite et ne tient plus en place. Il permet même à Anders de réaliser un de ses rêves en répondant avec enthousiasme à son invitation : "SCREAM FOR ME HAMMERSMITHHHH !!!". Le refrain de « Trigger », tube de Reroute To Remain, est repris d’une même voix par les fans qui n’hésitent plus à se déchaîner, comme ils le montrent sur le spectaculaire « The Quiet Place », assisté de jets de flammes, ou bien sur « Touch Of Red », qui déclenche des vagues de slammeurs. Le circle-pit réclamé par le frontman sur « In Search For I » est également un bon défouloir pour ce public surexcité.
Le groupe est vraiment au meilleur de sa forme. Daniel, derrière ses fûts, s’en donne à cœur joie et arbore un sourire des plus joviaux. Tout comme Björn et Jesper qui profitent de l’espace de la scène pour se balader et se faire face à plusieurs reprises. Peter reste néanmoins plus statique mais démontre un engouement communicatif. Anders, lui, bouge dans tous les sens et réalise une très bonne prestation. Il n’hésite pas à communiquer avec le public et faire preuve d’humour en renommant, par exemple, « Touch Of Red » en « Boobs Empire », ou en relaçant ses chaussures et commentant son geste. En outre, il sait redevenir sérieux, et je ne doute pas de sa sincérité lorsqu’il rend un hommage aux rescapés du Tsunami, la plus meurtrière catastrophe naturelle de ces dernières années, qui eut lieu la veille du concert, ainsi qu’à Dimebag Darrel, assassiné au début du mois (8 décembre), en leur dédiant une reprise de « Fuckin’ Hostile » de PANTERA. Un esprit très apprécié des fans. Avec un rythme soutenu et agressif, Anders qui délivre des growls profonds, et la clameur du public sur le refrain, cette reprise est une réussite.
D’ailleurs les morceaux sont pleinement maîtrisés en live, et l’agressivité de ceux issus de Soundtrack To Your Escape prend ici toute son ampleur. De plus, les titres du précédent album en profitent pour gagner en intensité. Et les samples, ainsi que les voix claires, s’intègrent également mieux aux compositions. Le set se termine avec puissance sur le magnifique « My Sweet Shadow ». Sous les geysers d’étincelles, et les interminables samples de fin, Anders entame le dernier refrain avec une véhémence accrue, sous les acclamations d’un public conquis.
Live At Sticky Fingers :
De retour au pays, IN FLAMES redevient le groupe principal de la soirée, et se permet un live conséquent. On distingue deux sets : le premier propose l’intégralité de Soundtrack To Your Escape, et le second reprend, dans l’ordre chronologique, deux morceaux de chaque album depuis Lunar Strain, excepté pour ce dernier dont un seul titre est issu.
Un net contraste avec le live précédent s’impose. Une salle plus intime qui contient quelques deux cents personnes, une scène moins grande, et des Suédois habillés plus décontractés cette fois-ci (t-shirt et jean), marquent une volonté du groupe d’être plus proche de son public. Taille de la salle oblige, pas d’effets pyrotechniques, seulement quelques jeux de lumière et de la fumée. Côté caméras, les angles restent nombreux et variés, alternant les gros plans et vues d’ensemble entre la scène et le public. La qualité sonore est à nouveau excellente et rend parfaitement compte de l’intensité des compositions.
Le premier set confirme que les morceaux du dernier album ont bel et bien été écrits pour les concerts, puisqu’ils sont directs et possèdent une agressivité que ne renient pas les fans. « The Quiet Place », « Touch Of Red », « Like You Better Dead », « My Sweet Shadow » se révèlent d’une grande efficacité et transcendent un public très mouvementé. Ainsi « Evil In A Closet » est un moment de repos mélancolique bienvenu qui ne perd rien de sa beauté, soutenu par la salle où chacun tape dans ses mains. Néanmoins, même si les morceaux s’enchaînent sans aucun mal et sont plus appréciables que sur album, le set devient quelque peu monotone sur les derniers titres.
Ce qui n’est pas arrangé par le manque d’interaction du groupe avec son public, préférant enchaîner les titres sans interruption. Pourtant, malgré l’espace restreint sur scène, les membres s’adaptent et restent énergiques. Etant donné que Soundtrack To Your Escape ne se démarque pas par une instrumentation extraordinaire, inutile de m’épancher sur Jesper, Daniel, Björn et Peter qui se contentent de jouer leurs partitions. En revanche, même si quelques samples vocaux l’assistent, le chant d’Anders est définitivement meilleur en live, que ce soient les growls plus profonds que sur album ou bien les voix claires mieux maîtrisées.
Le second set varie agréablement avec le début du concert. En effet, les guitaristes semblent prendre davantage de plaisir à réaliser les solos et leads mélodiques. Par exemple, Björn s’amuse clairement et est tout sourire, contrairement au premier set où il était plutôt de marbre et concentré. Anders, lui, prend du temps pour baragouiner en suédois avec le public (ne me demandez pas ce qu’il raconte). Cependant, c’est dommage qu’il ne le fasse pas participer ; d’autant plus que les fans connaissent les paroles et le montrent, sans invitation du frontman, sur « Pinball Map » en chantant le refrain d’une seule voix.
Les anciens titres conservent leur intensité majestueuse et provoquent toujours autant d’engouement parmi la foule. « Behind Space » et son jeu agressif, « Moonshield » et sa rythmique lourde, « Jotun » et son excellent refrain mélodique ; autant de morceaux cultes qui comblent les fans n’hésitant pas à se faire entendre. Et que dire des compositions extraites de Colony, l’éponyme et « Embody The Invisible », qui confirment l’incroyable dextérité des guitaristes, même en live. Les riffs et solos grandioses sont superbement restitués. On regrette néanmoins que la setlist n’ait pas comporté le chaotique « Episode 666 » ou bien le dantesque « Zombie Inc. ». Mais « Only For The Weak » efface rapidement cette peine en envoyant tout le monde au plafond. Le concert se clôture avec « Trigger » et « Cloud Connected » qui ravagent la fosse à coup de riffs massifs et refrains redoutables.
Soundtrack Tour 2004 :
La salle et la scène sont plus spacieuses qu’à Hammersmith, et le groupe est à nouveau accompagné de jeux de lumières. L’extrait du concert débute avec « Only For The Weak » et se termine avec « Clayman ». Les qualités audio et vidéo sont égales à celles des deux concerts précédents. IN FLAMES réalise un show correct et énergique, et la réponse du public déchaîné est très positive.
Je parlais, plus haut, de la déception de ne pas avoir « Episode 666 » en live. En fait, il a été joué à Hammersmith mais ne figure pas dans ce DVD, à l’instar de « Clayman » et « Only For The Weak ». Cependant, le groupe l’a également joué à Sticky Fingers et l’a incorporé sur ce disque, en tant que bonus caché ; il faudra être quelque peu chercheur pour le trouver. Néanmoins, voici un indice : "Le Chaos n’est que l’étape suivante d’un Homme que l’on tente de Façonner".
Un filtre a été appliqué à l’enregistrement pour lui octroyer un rendu vieilli. L’interprétation live du morceau est de très bonne facture. Toutefois, il est dommage que le son du public ait été coupé, puisqu’Anders invite plusieurs fois les fans à terminer le refrain. On se retrouve donc avec un silence à la place, ce qui fait perdre de son charme au morceau.
DVD 2 :
Ce second disque vidéo rassemble ce que j’appelle les suppléments, soit un reportage sur le groupe d’une cinquantaine de minutes, six clips vidéos, et deux soundchecks.
Le menu se présente à l’identique du précédent DVD, excepté que le logo est cette fois-ci en teintes bleues, et qu’aucune sélection audio n’est proposée. Le fond sonore est toujours l’outro de « Touch Of Red ».
Jester TV :
Après avoir rapidement présenté le groupe, Neil Lim Sang, conducteur de ce reportage, nous informe sur les conditions d’enregistrement du dernier album, Soundtrack To Your Escape, montrant la maison isolée, au Danemark, dans laquelle le groupe s’est retiré pour éviter les distractions.
Ensuite, en compagnie d’Anders et Daniel, ils reviennent sur le tournage des différents clips. On apprend alors que « The Quiet Place » a bénéficié d’une production imposante, avec fond vert, deux semaines durant, et qu’au contraire, « Touch Of Red » a été tourné en seulement quelques jours dans les rues de Los Angeles. Ils parlent également de « My Sweet Shadow », puis vient la question fatidique que tout fan de la période "post-Reroute To Remain" se pose : « Existe-t-il un clip pour « Evil In A Closet » ? ». En effet, une vidéo semble avoir été tournée. Plusieurs images apparaissent sur internet, ainsi que des séquences sur ce DVD, mais il n’y a jamais rien eu de définitif. Les extraits en question présentent une vue aérienne d’Australie, Anders sortant de ce qui me paraît être un ascenseur puis chantant les paroles sur un canapé, Peter la tête dans les mains, assis sur un lit et entouré de trois jeunes femmes habillées d’un simple drap, Jesper se détournant avec lassitude d’une fenêtre, Daniel en hélicoptère, et enfin Björn balançant son étui de guitare ; le tout agrémenté d’une teinte bleutée. A l’interrogation de Neil, Anders lui répond avec un soupir d’exaspération qu’il ferait mieux de demander à Peter. Et Daniel tient le même discours, mais avec un sourire presqu’imperceptible au coin des lèvres. Neil s’empresse donc de se renseigner auprès de l’intéressé qui, étrangement, paraîtra surpris et répondra catégoriquement : « Je ne vois pas de quoi tu parles. ». Alors, y a-t-il eu un problème avec Peter ou n’est-ce qu’une simple blague montée par le groupe (sinon, pourquoi en parler dans le DVD ?). Ce clip reste un vrai mystère.
Au travers de ce reportage, on accompagne également le groupe lors de son Soundtrack Tour, pour promouvoir leur dernier album. Ainsi, entre extraits live et péripéties du groupe au Japon, Daniel et Björn s’accordent sur le fait que venir jouer dans ce pays est toujours un plaisir car l’accueil y est très chaleureux et le public diffère des fans européens. On est également témoin du premier concert d’IN FLAMES en Australie. Et c’est cette fois-ci Peter qui exprime la joie de venir jouer devant un public déchaîné, entouré de merveilleux paysages.
Plus tard, Anders revient sur le plaisir qu’ils ont eu à ouvrir pour METALLICA, devant 500.000 personnes, et obtenir autant d’engouement de la part des fans pour une première partie. Il explique aussi les raisons du concert à Sticky Fingers, et conseille finalement aux jeunes groupes de rester eux-mêmes et de ne pas se préoccuper des tendances. En outre, les Suédois partagent la même impression sur leur concert à Hammersmith : ce fut une expérience géniale et un honneur d’y jouer. Le mot de la fin revient à Björn qui nous informe que des morceaux démos ont déjà été composés pour le prochain album.
Au final, ce Jester TV se montre très intéressant et complet. Cependant, son défaut majeur est qu’il ne se concentre que sur les aventures récentes des Suédois, et ne remonte donc pas dans les premières années du groupe. De plus, ce reportage n’est accompagné d’aucun sous-titre, même anglais. Du coup, il est nécessaire d’avoir un niveau correct dans la compréhension de la langue de Shakespeare pour saisir toutes les informations. Le fait que Jesper n’ait pas souhaité être interviewé agace également puisqu’il est le seul membre fondateur du groupe encore présent.
Videos :
Ce chapitre propose cinq clips tirés du dernier album, et un seul de Reroute To Remain. On regrette alors de ne pas avoir tous ceux réalisés jusqu’à maintenant.
« The Quiet Place », très esthétique, ouvre la marche. Une vidéo qui ne se contente pas de montrer le groupe entrain de jouer mais propose un scénario avec Anders en protagoniste principal. Pendant l’introduction du morceau, celui-ci se rend dans un cinéma où les autres membres occupent des postes différents, puis s’endort lorsque le film commence. La suite du clip montre son cheminement à travers son esprit, en accord avec les paroles. Effectivement, il se trouve, tout d’abord, dans une usine désaffectée, puis dévale un long couloir blanc clinique. Lorsqu’il regarde à travers les portes sur les côtés, il voit Daniel, Jesper, Björn et Peter vêtu de blanc, et souffrant de graves maladies. Il termine son ascension spirituelle en chevauchant un immense aigle sculpté dans la pierre, avec le Jester gravé sur son poitrail, et lui dominant une foule de centaines de milliers de fans déchaînés.
A ce clip succède celui de « Touch Of Red » qui détonne grandement puisqu’il est tourné en noir et blanc. L’outro du morceau apparaît ici en intro tandis qu’on survole Los Angeles en hélicoptère. L’ambiance est plus sombre et brute. On suit chacun des membres dans des environnements différents. Anders parcourt les endroits délabrés et les toits en courant, Jesper se fait tatouer et rejoins une bande de gros bras, Björn roule en grosse cylindrée, les cheveux au vent, Peter se promène en Hummer puis le fait laver par trois jeunes filles légèrement vêtues, et enfin Daniel, le regard sérieux, porte un enfant dans ses bras. Une "touche de rouge" est apportée sur les habits de deux fillettes à l’air innocent, protégées par un chien agressif.
On poursuit avec « My Sweet Shadow », dans une ambiance plus industrielle. Changement de décor, le groupe joue dans un grand hangar désaffecté, avec quatre gros spots alignés derrière lui. Chaque membre, paré d’une combinaison verte kaki, est sur une plate-forme grillagée, laissant passer des embrasées pyrotechniques. Le sol sablonneux est parcouru de flammèches et une dizaine de lance-flammes libèrent d’imposantes langues de feu verticales lors des passages les plus agressifs du morceau. La photographie, très soignée, alterne les prises de vues normales et d’autres, en noir et blanc, issues d’une caméra thermique. Durant le refrain, de multiples geysers d’étincelles se mettent en branle, conférant à ce clip un aspect très "cinéma hollywoodien".
Arrive ensuite le clip de « F(r)iend », plutôt brouillon et rudimentaire. Le groupe exécute le morceau entassé dans un coin muré avec, sur la paroi du fond, une fenêtre donnant vu sur un incendie. La caméra bouge sans cesse, enchaînant gros plans et prises éloignées, les séquences se superposent, de nombreux effets sont rajoutés sans grande cohérence sur l’image, et l’éclairage se révèle très aléatoire entre l’obscurité totale, les flashs lumineux et une exposition correcte du groupe. Bien entendu, tout ceci est voulu, mais très difficile à suivre et peu plaisant au visionnage.
Pour « System », IN FLAMES a fait filmer sa prestation lorsque le groupe assurait la première partie de METALLICA, à l’Estadio de la Peineta (Madrid), le 22 juin 2003. Malgré la différence de style avec la tête d’affiche, le public réserve un accueil très chaleureux et énergique aux Suédois, créant une marrée de cornes du Diable. Le groupe, mis à l’aise, en profite donc pour se démener. La vidéo a bénéficié d’un filtre vieilli et, en parallèle, ont été montées les images de la préparation de la scène et du quintette.
Le chapitre se clôt avec « Dial 595-Escape ». Il s’agit également d’une vidéo live qui mixe très habilement et soigneusement les prestations de ce morceau au Japon et en Australie. Le public des deux continents assure et Anders mène le show d’une main de maître. Un clip très agréable et réussi.
Soundcheck :
Comme le nom l’indique, voici deux soundchecks réalisés à Hammersmith ; un de « Dial 595-Escape », et l’autre de « Touch Of Red ». Ces deux vidéos n’ont pas grand intérêt et dévoilent seulement le groupe interpréter ces morceaux tandis que les réglages techniques sont réalisés.
A l’instar du premier DVD, celui-ci comporte également une vidéo bonus, qui n’est autre que le clip de « Borders And Shading ». Un clip très humide et savonneux, reprenant, allongeant, et colorant une scène de « Touch Of Red » où Peter laisse trois demoiselles lui éponger la carrosserie. Pour le trouver voici, à nouveau, un petit indice : « Au-delà des Frontières, les Ombres succèdent à la Fuite. ».
Edition Limitée :
Pour prolonger le plaisir des concerts en audio, l’édition limitée propose chacun des deux lives en version CD. Sur le premier CD, on retrouve donc tous les morceaux joués à Hammersmith, exceptée la reprise de PANTERA, et sur le second, par manque de place, ont été seulement enregistrés les morceaux non présents sur la première galette. Pour de mystérieuses raisons, seul « Embody The Invisible » a été totalement exclu.
Pour un premier DVD, IN FLAMES met la barre haute et propose un produit sérieux qui marie quantité et qualité, malgré quelques défauts mineurs. Au travers du premier disque, le groupe délivre des prestations très professionnelles et carrées, et montre qu’il est taillé pour la scène. Les Suédois parviennent à s’adapter à chaque salle, et la communion avec le public joue toujours une part importante. Le second DVD perd en importance, puisqu’il est surtout axé sur les deux dernières années du groupe, mais n’en reste pas moins correct et intéressant. Ce double DVD convient donc à une grande partie des fans du groupe, même à ceux qui n’ont pas apprécié les derniers albums, car en live les compositions prennent une tout autre dimension, plus agressive et efficace, et l’énergie déployée par le quintette est vraiment communicative. A posséder absolument !
Discographie Complète de IN FLAMES :
Lunar Strain (Album - 1994),
Subterranean (EP - 1995),
The Jester Race (Album - 1996),
Whoracle (Album - 1997),
Colony (Album - 1999),
Clayman (Album - 2000),
The Tokyo Showdown - Live In Japan 2000 (Live - 2001),
Reroute To Remain (Album - 2002),
Soundtrack To Your Escape (Album - 2004),
Used And Abused... In Live We Trust (DVD - 2005),
Come Clarity (Album - 2006),
A Sense Of Purpose (Album - 2008),
Sounds Of A Playground Fading (Album - 2011)
MI Bonus :
IN FLAMES (se) - Anders Fridén (ITW - Nov-2011/VF-EV)
Ajouté : Vendredi 19 Février 2010 Chroniqueur : CyberIF. Score : Lien en relation: In Flames Website Hits: 52935
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