Le quartet originel s’est mué en power trio pour ce second album moins Glam et davantage orienté Hard Rock old school. On y retrouve cette volonté de plonger dans l’histoire du Metal pour en sortir des morceaux ayant la pêche. Il faut avouer que cela fonctionne plutôt bien. Les riffs courts et nerveux, dénués d’artifice superflu, se succèdent et nous replongent 20 ans en arrière. Ainsi, il est difficile de rester insensible à “I Do What I Want”, “Why Don’t You” et au refrain de “On The Run” lorsqu’on a été bercé par RATT, DOKKEN ou TESLA... C’est beaucoup moins réussi sur “Rock’n Roll”, trop téléphonée.
Le problème vient du chant : plus convaincant que sur l’album précédent, il constitue tout de même la principale faiblesse du groupe. Raymz Fiink fait ce qu’il peut pour donner vie aux chansons mais son timbre de voix - désespérément plat - ne parvient pas à faire décoller le tout. Il n’est pas aidé par le mixage qui le laisse trop en retrait des guitares ce qui, au lieu d’altérer cette faiblesse, contribue à pénaliser son travail. C’est un comble, puisqu’il s’agit du fondateur du groupe ! Le reste de la production est très satisfaisant, chaque chose étant à sa place.
Du côté des bons points, il faut aussi citer l’artwork, très sympa.
Notons enfin la participation de Steeve de ZUUL FX sur “Liar” et l’existence d’une piste cachée, interprétée en Français.