STILL REMAINS (usa) - Of Love And Lunacy (2005)
Label : Roadrunner Records / Universal
Sortie du Scud : 10 mai 2005
Pays : Etats-Unis
Genre : Powercore
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 50 Mins
La pochette du second album de Still Remains montre deux rangées de personnes se dirigeant vers un immeuble seul rescapé des bombardements ; l’une est sensée représenter l’amour, l’autre la folie.
Still Remains se targue de pratiquer une musique pleine d’espoir, garnie de messages clairs et lumineux ! Une sorte de « positive attitude » dans la scène Metal, au sens très large ! Still Remains serait-il un peu le Lorie du Metal ?
D’ailleurs, la biographie du quintet américain nous signale finement que leur style de musique nous fait redresser et sentir plus fort face à ce monde cruel ? Emouvant, n’est-ce pas ?
Dans un premier temps, on ne peut nier le fait qu’il y ait de la qualité là dedans et il faut l’accepter. Mais, diantre, quel mélange assez improbable tout de même! Allez, essayons d’imaginer la causerie lors de la genèse du concept musical de Still Remains, quelques années auparavant :
T.J. Miller (chanteur et petit chef) : « Hey, les gars, il faut qu’on trouve une formule musicale pour se démarquer ! »
Les autres : « Ouais, trop fort ! » (acclamation générale)
T.J. : «Hum…et… si on mixait du Power et du Hardcore avec des nappes de synthés, le tout en diffusant la parole de Dieu ? »
Les autres : « Tu es un génie ! »
Et hop, ils tiennent là leur chimère, et comble de chance (ou de malchance, choisissez votre camp), c’est Roadrunner qui a été désignée pour distribuer cette ostie. Le même Roadrunner que Deicide, Obituary et King Diamond ? Allez comprendre !
Dans un second temps, en mêlant guitares mordantes, claviers atmosphériques et batterie cadencée, Still Remains veut jouer dans la cour des grands du lycée Pop Metal que sont les In Flames et Soilwork. Délivrant un discours bien aseptisé et plutôt flippant (tous leurs crédits et remerciements s’adressent à Dieu en premier, on se demande ce que Dieu a à voir avec la musique ?), nos cinq quakers nous balancent 12 titres carrément calibrés et taillés pour être diffusés sur les ondes, le chant de T.J.Miller oscillant entre « grognement » et fredonnement aérien. Magnifique !
Les stéréotypes sont nombreux tout le long de l’opus, mais cela reste « réussi » et vendeur (pour qui veut bien l’entendre). De toute façon, de nos jours, c’est ce qui compte : ventes, profits, bénéfices, parts de marchés etc…
Et on dirait que Roadrunner l’a compris…On entendra parler de nouveau de Still Remains… Flippant !
Ajouté : Vendredi 13 Mai 2005 Chroniqueur : Loki Score : Lien en relation: Still Remains Website Hits: 14341
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