Existant seulement depuis 2001 (de toute façon, il faut bien se lancer un jour), ce quintet anglais issu de Manchester a choisi d’évoluer dans un Metalcore assez mélodique et ma foi plutôt gentillet.
Ils ont débuté leur carrière en gravant un MCD en 2002, finement intitulé « Resention », qui fut d’ailleurs acclamé par la critique ! (il leur en faut peu, mais bon…).
Dès lors, le succès grandissant, Beecher est parti en tournée avec des pointures du genre, Converge et Cave In en tête, avant de se rendre aux Etats-Unis pour enregistrer leur premier album, « Breaking The Fouth Wall », il y a seulement 2 ans. Et c’est Earache, label légendaire de Metal extrême qui a hérité de la distribution de cette réédition de leur premier opus en Europe. Signalons également la présence sur cette réédition de 4 titres bonus BBC radio plus un remix de Jansky Noise, « Dead For Weeks ». (Je ne connais pas ce groupe, et vous ???).
Bon, vous devez donc vous demander pourquoi est-ce que je vous raconte tout ce blabla pas très intéressant ni trop convaincant, n’est-ce pas ?
Et bien, la raison est toute simple : malheureusement pour eux, les gringalets de Beecher n’ont pas grand chose à nous proposer. Leur Metalcore moderne aux touches mélodiques teintés de Power est certes d’un bon niveau et relativement bien exécuté ; mais les chansons dans tout çà ? Elles sont où ?
La trop grande quantité de morceaux (17 titres pour quasiment une heure !) pour ce style fait que l’on s’y perd assez vite. On a également la constante tendance à décrocher en fin de course car tout cela manque de substance.
Est-ce vraiment si difficile de composer moins de morceaux mais avec plus de qualité ? Serait-ce trop demander ?
On est également assez surpris que cela soit Earache qui distribue cet album ! Quand on entend le nom d’Earache, on pense généralement à Deicide, Carcass, Morbid Angel, Napalm Death, Bolt Thrower et consorts…
Le niveau est honnête, cependant, en toute sincérité, qu’est-ce que cela change ? Pas grand chose. Soit on aime soit on n’aime pas, et c’est mon cas.
Désolé les gars, mais vous savez, il existe pleins d’autres métiers dans le monde si cruel de la musique ! Peut-être vous seront-ils plus adaptés…