Le héros caparaçonné imaginé par METALIUM, et qui porte le nom du groupe, est de retour pour le cinquième chapitre d’une histoire aussi passionnante qu’un épisode de Navarro et dont, d’ailleurs, tout le monde se branle ! Maintenant qu’il a une copine, la Mataliana (ça ne s’invente pas !) il peut s’intéresser au clonage humain, à la pollution et à tout un tas d’autres bon vieux clichés largement exploités dans les scénars de séries Z et par les groupes de Metal bas de plafond. Tiens, bah puisqu’on en parle…
La constance de METALIUM force le respect : rien dans le line-up, dans la musique, ni même dans la pochette n’a changé. On peut noter quelques petites évolutions ça et là, notamment une production plus soignée, mais le groupe reste le même, sourds aux critiques, ignorants les modes. Est-ce un mal ? Les rythmiques rapides sont martelées avec la même fois qu’aux débuts (et avec autant d’efficacité). Il serait donc injuste de reprocher sérieusement au groupe de tourner en rond - même si c’est le cas - car chacun se doutait que ce Power Metal à l’Allemande collait à la peau du combo et qu’il ne fallait pas en attendre grand chose d’autre.
Ce cinquième chapitre est donc sans surprise aucune. Il contient le lot de gros riffs puissants que les fans recherchent et une certaine efficacité qui ne peut pas décevoir. Toutefois ce n’est pas le plus intéressant de la discographie du groupe qui, à mon avis accuse une petite baisse de régime suite à un Chapter 4 plus varié. Le groupe commencerait-il à devenir esclave de son concept ?