HARTMANN (de) - Out In The Cold (2005)
Label : Frontiers Records / Pias
Sortie du Scud : 25 avril 2005
Pays : Allemagne
Genre : Hard Rock mélodique
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 53 Mins
On savait Oliver HARTMANN capable des meilleures performances vocales ; il a laissé quelques beaux souvenirs avec AT VANCE et AVANTASIA entre autres. L’aventure solo n’en demeure pas moins un piège dans lequel sont tombés les plus talentueux et pour lequel il était attendu au tournant. Mais le vocaliste survole tous les obstacles avec une aisance déconcertante et nous livre un album proche du génie (non, ce n’est pas exagéré).
Le changement de style est particulièrement troublant puisque, dès le premier morceau, Hartmann nous révèle sans ambiguïté qu’il s’agit là de Rock mélodique ! Toutefois la classe et la qualité des titres qui s’enchaînent nous font vite oublier le passé pour nous concentrer sur ce projet présent qui ne souffre aucune critique.
Les compositions sont toutes extrêmement soignées, on y devine une sensibilité rare et une écriture aboutie dans un style où, pourtant, les albums insignifiants sont légion. Néanmoins Hartmann ne tombe jamais dans le mièvre, et lorsque les titres sont “mous”, c’est pour délivrer une émotion réelle. Les ballades laissent le sentiment d’avoir été écrites par envie et non par nécessité, ce qui, là encore, est assez rare.
Mais il serait injuste de ne parler que des morceaux calmes car cet album recèle une énergie qui ne doit pas être occultée. On est bien souvent dans le registre du Hard Rock mélodique ayant des liens de parenté avec GIANT, EUROPE (“Can You Tell Me…”) et surtout avec MR BIG dont il emprunte le groove et le chant traînant assez proche de celui de Eric Martin (“What If I”).
L’écoute en continu (et en boucle) est un pur plaisir ! Il est donc difficile de recommander un morceau en particulier. On parlera alors des chœurs féminins si efficaces sur “Out In The Cold”, “Alive Again” et “Into The Light”, du chant ahurissant sur “Brazen”.
Ajoutons que Oliver Hartmann joue aussi de la guitare et qu’il n’est pas maladroit ; il a d’ailleurs la délicatesse de nous épargner la démonstration technique pour se focaliser sur des solos discrets mais pertinents.
Mention spéciale pour la production remarquable de Sacha Paeth (EDGUY, ANGRA, KAMELOT…) qui s’est vraiment surpassé pour donner à cet album toute l’ampleur et la chaleur requises.
La perfection n’est pas de ce monde ? Pas sûr…
Ajouté : Samedi 02 Avril 2005 Chroniqueur : Alexis de Fireball Score : Lien en relation: Hartmann Website Hits: 16033
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