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BLACK STONE CHERRY (usa) - Jon Lawhon (Fév-2016 / ITW-VIDEO)
BLACK STONE CHERRY sort d'un long et profitable mariage avec le label américain Roadrunner Records. La raison du divorce tient à une spécificité du marché américain : un artiste n'est bankable que s'il est bien placé dans les charts et que ses singles passent à la radio. Magic Mountain n'ayant pas rencontré le succès escompté auprès du public américain, le label a mis le quatuor à la porte bien que BLACK STONE CHERRY rencontre un succès public en Europe où la tournée Magic Mountain s'est jouée à guichet fermé. Loin d'ébranler le gang, cette rupture leur a permis de signer un deal plus favorable avec le label Mascot et d'enregistrer le plus personnel de leurs projets depuis Black Stone Cherry. C'est à l'occasion de la sortie prochaine de ce cinquième projet studio que nous avons rencontré le volubile bassiste de la bande, Jon Lawhon.
Line-up : Chris Robertson (chant et guitare), Ben Wells (guitare), Jon Lawhon (basse), John Fred Young (batterie)
Metal-Impact. Vous étiez sur scène hier soir au Cabaret Sauvage, comment était le show ? Jon Lawhon. C'était géant. Nous adorons jouer en France. Les fans sont tellement déchaînés. Nous bénéficions tout le temps d'un super accueil, ce qui est formidable en Europe, pour un groupe américain. Ici, les fans sont sincères. Et comme nous sommes un groupe plutôt sincère aussi, vu qu'on n'ajoute pas de bandes, de play back ou de conneries de ce genre, si on fait quelque chose qui déplaît, le public n'hésite pas à nous le dire. Et cela a toujours été une super expérience de venir jouer ici.
MI. Vous clôturez tous les sets de la tournée avec une reprise de "Ace of Spade", pourquoi ? Jon. C'est un hommage. En 2009, nous avons tourné avec MÖTÖRHEAD pendant les deux premières semaines de décembre, en Allemagne. Tout le monde, depuis le groupe jusqu'à l'équipe était formidable. Et puis c'était un groupe de formidables showmen. Tout le Heavy actuel est plus ou moins inspiré par le son de ces gars. C'est donc normal que nous leur rendions hommage pour cela.
MI. Et pourquoi avoir choisi "Ace of Spade" en particulier ? Jon. Car c'est sans doute la chanson la plus célèbre de MÖTÖRHEAD, particulièrement aux USA. C'est vraiment une chanson formidable, qu'on écoutait quand on était mômes. Donc quand on a décidé de faire quelque chose en hommage à Lemmy, "Ace of Spade" est venu naturellement pour tout le groupe. C'est la quintessence de MÖTÖRHEAD.
MI. Comment réagit le public ? Jon. C'est l'une des meilleures chansons du set. Le public chante toute la chanson, c'est un moment très spécial, très intense.
MI. Est-ce difficile de ne pas pouvoir jouer de morceaux de Kentucky avant sa sortie officielle alors que l'album est prêt depuis plusieurs mois ? Jon. Oui, ça l'est. On voudrait tous jouer tout ce qui est sur Kentucky mais on a aussi toutes les chansons tirées des autres disques que nos fans adorent. Bien sûr, on les aime beaucoup aussi, mais on a déjà joué ces chansons un million de fois et on aimerait jouer quelque chose de neuf. Mais cela ne serait pas un concert de BLACK STONE CHERRY si on ne jouait pas "In My Blood", "Lonely Train", "White Thrash Millionnaire". Et puis le disque n'est pas encore sorti, on ne veut pas en révéler trop pour le moment. C'est un peu comme d'attendre Noël, mais on tient à faire monter la pression pour que la sortie de Kentucky soit vraiment un moment spécial.
MI. Vous avez récemment sorti un dvd live du concert donné à Birmingham le 30 octobre 2014. Comment avez-vous choisi le concert ? Jon. Birmingham est la ville de LED ZEPPELIN et BLACK SABBATH et pas mal d'autres groupes des années 70. Nous avons été très influencé par la musique des années 70 et notamment par ces deux groupes. C'est pourquoi Birmingham occupe une place particulière dans nos tournées. Birmingham a toujours été une super ville pour jouer. Nous avons un super feeling avec le public qui nous le rend bien.
MI. C'est le deuxième live que vous publiez et c'est encore un concert anglais, il y a une raison particulière ? Jon. Oui, je ne sais pas pourquoi mais ils aiment vraiment beaucoup le Southern Rock. C'est en Angleterre que nous avons notre plus grosse fanbase. Ici on remplit des arenas alors qu'aux Etats-Unis, on fait des salles de 2000 places. Les américains sont un public difficile à séduire parce que tout dépend des passages radio. Aux Etats-Unis, tu ne peux pas exister sans la radio. Si tu ne passes pas à la radio, tes concerts ne seront pas très gros. Nous avons une des plus grosses fanbase que tu puisses avoir aux Etats-Unis, bien plus grosse que ce que bien des groupes qui passent à la radio peuvent avoir. Et nous pensons que c'est grâce à la qualité de nos concerts. On donne le même show à chaque fois, peu importe la taille du public, que la salle soit complète ou non, 6 ou 60 on s'en fout, on donne tout ce qu'on a à chaque fois. C'est une attitude qui paye, sur le long terme.
MI. Sur "Things My Father Said", tu laisses le public interpréter un couplet entier et tu sembles très ému, c'est un moment fort ? Pourquoi ? Jon. C'est incroyable. Cette chanson en particulier, quand la foule le chante, ça signifie beaucoup plus parce que cette chanson n'a pas vraiment été écrite pour nous. C'est une chanson qui parle d'un enfant qui se remémore ce que son père lui disait, c'est un angle particulier. Les gens peuvent s'attacher à cette chanson et s'y identifier, c'est donc très fort quand ils la chantent car cela fait comme s'ils s'appropriaient les paroles. C'est comme s'ils chantaient cette chanson pour leur père. C'est cool quand Chris (Robertson) la chante mais c'est encore plus cool quand elle est reprise en choeur par 8000. On m'a récemment demandé en interview quelle était la plus belle récompense qu'on ait reçue depuis qu'on a lancé le groupe. J'ai répondu que c'était de voir une arena reprendre en choeur une chanson qu'on a écrite en tenant leur briquet ou leur mobile pour illuminer la salle. C'est la plus belle récompense qu'un groupe puisse jamais recevoir.
MI. Pourquoi avoir changé de label après dix ans de collaboration avec Roadrunner Records ? Jon. Roadrunner a été racheté par Atlantic Records. Quand c'est arrivé, pendant la tournée Magic Mountain, nous avons compris que si nous n'avions pas de succès à la radio aux USA, le label allait nous lâcher parce que c'est comme ça qu'ils jugent l'audience d'un groupe. Nous savions que cela allait se produire car nous n'avons jamais cherché à jouer le jeu des radios. Notre album Magic Mountain n'était pas adapté à des passages radio. Les chansons sont plutôt longues, avec beaucoup de solo de guitare, des changements de tempo et d'ambiance au sein d'une chanson. Nous ne sommes pas un groupe taillé pour la radio américaine, nous le savions à ce moment, et à moins que les choses ne changent dans le système américain, vu que nous n'avons pas l'intention de changer pour nous y adapter, nous savions que nous allions devoir trouver un nouveau partenariat. Nous avons beaucoup de succès en Europe : en Angleterre, en Allemagne, en France et en Italie. Nous pouvons continuer à faire notre boulot sans dépendre des radios américaines. Nous n'avons donc aucune raison de rentrer dans ce moule. Même si nous nous y attendions, que Roadrunner nous congédie à la fin de la tournée Magic Mountain nous a choqués. Je pense que nous sommes le premier groupe de l'histoire du Rock à se faire virer par son label à l'issue d'une tournée en tête d'affiche dans toute l'Europe avec 90% des dates sold out, dont 6 arenas au Royaume-Uni. C'est triste qu'ils ne tiennent aucun compte de notre succès public, des immenses salles que nous avons remplies en Allemagne (3000 personnes) ou en Angleterre (10 000 personnes à Wemblay)... "Vous n'avez pas placé un single dans le top 10, ici aux USA, donc nous vous virons". Quand nous avons retrouvé notre liberté, nous avons également cessé de reverser une quote-part de nos bénéfices au label. Nous étions attachés à Roadrunner par un contrat au titre duquel plus de 15% de tous nos revenus leur revenaient : les ventes de disque, les places de concert, le merch... Nous avons commencé à rencontrer tous les labels qui voulaient bosser avec nous et là, Mascot nous a présenté un deal beaucoup plus équitable que celui que nous avions avec Roadrunner. On appelle cela un contrat de licence : Ils nous aident à financer l'album, on reste propriétaires des masters, on fait moitié-moitié sur la vente de disques. Tout le reste est pour nous : le merch, les cachets des concerts. C'était un très bon deal, on a tout de suite accepté. Ensuite on s'est mis à bosser sur le nouveau projet, qu'on a produit tous seuls, à partir de chansons qu'on avait écrites et composées nous même, les seuls participations extérieures dans la construction du disque, c'est nous qui les avons choisies, pas le label qui nous les a imposées sur le mode "hé, tu devrais bosser avec ce gars si tu veux que ton disque marche". Nous savons comment avoir du succès : jouer de la bonne musique, être vrais, être sincères et jouer live. C'est comme ça qu'on travaille. Si tu arrives à jouer ta musique en live, sans aide extérieure, sans ajouts, sans playback. Si tu arrives à te faire accepter par le public européen, tu peux y arriver. C'est tout ce qu'il faut. Tu dois juste être bon.
MI. Penses-tu que vous auriez pu faire Kentucky avec Roadrunner ? Jon. Non. Ils ne nous auraient jamais permis de faire les choses comme nous le voulions. C'est pour ça que ce disque a une sonorité si différente de celle de nos précédents disques. Dans les précédentes interviews qu'on a donné, on nous a demandé comment se faisait-il que cet album soit si Heavy, comment avez-vous obtenu ce son... et la seule réponse que je puisse donner c'est que nous avons été libre de le faire comme nous le voulions, cette fois-ci. Nous n'avions pas quelqu'un qui nous manipulait comme des marionnettes. Ce que nous n'avons jamais complètement accepté, mais quand tu es confronté au diktat des labels, tu finis par lâcher du lest sur certains sujets parce que tu ne peux pas te battre avec eux sur tous les fronts, tu ne peux pas sortir un disque si tu ne suis pas leurs consignes. Cette fois-ci, c'était juste nous. Donc si on se plante, ça sera seulement de notre faute. Je ne pense pas que ça sera le cas. Je pense que c'est le meilleur disque que nous ayons fait ces derniers temps. L'écriture des chansons est authentique, je pense que tout le monde comprendra que nous avons écrit ce disque avec notre coeur et nos tripes, de la première à la dernière chanson.
MI. Pour enregistrer, vous êtes retourné dans le studio où vous avez enregistré votre debut album, Black Stone Cherry. Qu'est-ce qui était différent cette fois-ci ? Jon. Ce n'était pas exactement pareil parce que nous avons beaucoup appris. Chris et moi nous nous sommes vraiment perfectionnés en production et en mixage. Nous travaillons tous les deux avec d'autres groupes, sur la production, j'ai une belle collection de micros. Tous les micros utilisés sur l'album sont à moi, nous avons du matériel d'enregistrement qui vient du studio d'Abbey Road. Du matériel sur lequel les BEATLES et PINK FLOYD ont enregistré, donc il y a une bonne vibration vintage. Et nous n'étions pas dans la même pièce que la première fois, car nous étions dans un autre bâtiment. Le propriétaire a changé. Le studio se trouve désormais là où était auparavant le magasin dans lequel nous achetions nos baguettes, nos cordes et tout notre matériel quand nous étions gosses. La pièce est bien plus grande que la précédente, donc le son de la batterie est plus profond. On a passé beaucoup de temps à sonoriser la pièce, choisir où nous allions positionner les micros. J'utilise un formidable micro stéréo AR70 de Telefunken. Je l'ai utilisé pour capter la batterie et si tu écoutes le son au casque, tu es vraiment entouré par le son de la batterie. C'est comme ça que ça doit être. Tu sens le kit tout autour de toi, c'est une sensation physique quand tu peux ressentir le son comme ça.
MI. Qu'est-ce qui vous a décidés à faire un album "back to the roots" ? Jon. Lorsque nous avons quitté Roadrunner, nous avons été libérés et c'était l'opportunité de redevenir "nous", en essayant de retrouver qui nous étions à nos débuts. Creuser pour retrouver nos racines. Pouvoir rentrer à la maison en quittant le studio, manger la maison, dormir dans son lit, dans la maison avec toute la famille, être dans notre élément. Car notre élément a toujours été et sera toujours le Kentucky. Cette région a une signification particulière pour nous. Donc pouvoir revenir à ça, nous remémorer qui nous étions quand nous étions enfant, réécouter la musique de notre adolescence, toute cette nostalgie a fait remonter des choses à la surface. Je pense que ce disque nous ressemble plus que les précédents et c'est grâce au fait que nous l'avons fait là où nous l'avons fait.
MI. De quoi parle Kentucky ? Jon. Le titre parle de nous, l'album réunit des chansons qui abordent les thèmes qui nous sont chers, expériences personnelles, histoires sur d'autres personnes que nous connaissons, leçons de vie. L'artwork de couverture, le titre... tout cela est indicatif de qui nous sommes, d'où nous venons. Je suis l'artiste du groupe. C'est moi qui ai pris la photo de couverture. Si tu parcours le booklet, il y a un poster, une photo du groupe, prise par un photographe appelé Bob Fins, un pote à nous, mais c'est moi qui l'ai développée pour cette édition. De l'autre côté du booklet, il y a des tonnes de remerciements et plusieurs autres photos. Il y a une section sur la production du disque. Avec des photos qui montrent que le groupe ne s'est pas contenté de jouer de la guitare. Il y des photos de Chris et moi en train de bosser sur la console. Il y a une autre section consacrée à la famille. Des photos de nous avec nos enfants, une photo de Ben avec son chien, Henry. C'était important pour nous de partager ces photos de famille, de nos amis de tout cet environnement qui nous a influencés. Montrer la place de notre entourage dans notre travail. Quand j'écris une chanson, j'essaye toujours de parler de choses que je connais. Si je décidais d'écrire une chanson sur toi (ndi :John me montre du doigt), je viens de te rencontrer, je suis incapable de raconter une bonne histoire sur toi. Mais je peux raconter une histoire à mon sujet et l'écrire en dix minutes, parce que je sais ce que je suis. Si j'écris une chanson sur quelqu'un d'autre, c'est quelqu'un que je connais bien, que je comprends. Je suis capable de me projeter mais ça sera toujours une chanson honnête. Une autre leçon que j'ai apprise en composant c'est "quand tu racontes une histoire, racontes toute l'histoire". Si tu laisses des parties non dites, celui qui écoute l'entendra et n'arrivera pas à connecter les faits comme il faudrait. Tout cela est très important pour nous, pour notre façon de travailler.
MI. Qu'est-ce qui vous a décidés à faire de "The Way of The Future" et "In Our Dreams" les deux premiers singles de l'album ? Jon. "The Way Of The Future" était en principe la chanson bonus offerte aux gens qui ont précommandé l'album, mais bien sûr, cela a pris environ deux secondes pour que le monde entier puisse l'écouter partout. C'est une chanson Heavy très cool. On a toujours aimé ouvrir avec des chansons très Heavy comme celle-ci et comme le public attendait qu'on sorte une vraie grosse chanson bien Heavy, c'était une bonne façon de leur montrer qu'on avait entendu leurs demandes. C'est une chanson qui annonce bien ce que sera l'album. "In Our Dreams" est le premier single retenu pour la radio. C'est notre manager qui a choisi cette chanson et honnêtement, on l'a laissé faire parce que personne dans le groupe n'avait un avis sur le sujet. Nous avons écrit un album de bonne musique. Nous n'avons rien mis sur l'album qui ne nous plaise pas. Aucune chanson que nous n'assumerions pas comme single. On n'est pas le genre de groupe à sortir un album avec trois tubes et six morceaux de remplissage. On met treize chansons sur l'album et toutes ces chansons sont bonnes pour un passage radio. Mais cette chanson est bien choisie car elle délivre un beau message. Quelle que soit la manière dont le monde évoluera, la question demeure entière. La chanson commence comme ça: "If the world fell under the see, will you hold on and drown right here with me". Ce qui revient à dire : seras-tu toujours à mes côtés. C'est un beau message pour n'importe qui, d'être capable de rester fidèle. C'est une chanson à chanter à sa petite amie, à son meilleur ami, à ses parents, à ses enfants... n'importe qui. Ce n'est pas juste une situation amoureuse, c'est ce qu'on veut y mettre. Ce genre de chanson est un très bon choix pour un single parce que tout le monde peut s'y identifier, parce que tout le monde a besoin de quelqu'un.
MI. En parlant de chanson à message, pourquoi avoir choisi de faire une cover du "War" d'Edwin Starr ? Jon. On cherchait une chanson qui fasse une bonne face B, pour des auditions, un bonus sur Itunes, etc. On a fait une liste de reprises possibles, on cherchait du côté de Motown, une chanson plutôt cool et Chris m'a proposé "War" et au moment où il l'a citée, j'ai entendu les paroles "War...good god...". Je me suis dit "putain, on va la déchirer"... On s'est vraiment amusés avec cette chanson et au fur et à mesure qu'on travaillait dessus, on s'est imprégné des lyrics. Le message nous parle vraiment. Il a du sens. On s'est appropriée cette chanson et elle est devenue un classique de BLACK STONE CHERRY. Parfois quand tu fais une cover tu te l'appropries vraiment alors que d'autres fois elle continue à ressembler à l'original. Pour "War", on pense vraiment avoir fait évoluer l'originale et créé une chanson du répertoire de BLACK STONE CHERRY.
MI. La dernière chanson de l'album, "The Rambler" est un morceau acoustique à la guitare et au violon. C'est la première fois que vous faites ça. Jon. Sur le dernier album, nous avions fait une chanson qui s'appelait "Sometimes" sur laquelle je ne jouais pas de basse, à la place je jouais des claviers sur un minimoog. Pour "The Rambler", c'était aussi une première fois, il faut bien commencer un jour. Nous avons choisi de la jouer acoustique...
MI. Quel est votre secret pour rester ensemble depuis si longtemps ? Jon. On a commencé à jouer il y a quinze ans. Les amis avant tout. C'est le secret. Peu importe ce que le business essaye de faire, peu importe ce que le label ou le management essaye de faire (car les labels et le management essayeront toujours de diviser le groupe pour mieux le diriger). Tous les quatre on est toujours restés unis. Quand on s'engueule, on ne laisse pas pourrir la situation, on passe à autre chose. On se bat et à la fin on s'embrasse. On a pratiquement habité ensemble non stop depuis la création du groupe. On est frères.
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