L’écoute de ce Wine, Women and Song m’ayant été extrêmement pénible, j’ai eu peur, en m’attelant à cette chronique, de m’emporter. Par conséquent, afin de ne pas manquer d’objectivité, j’ai décidé de le décrire “track by track”, et vous jugerez.
“Succulento” : 1’05 d’intro pendant laquelle on n’entend rien d’autre qu’un crescendo de guitare, puis une la batterie et ligne de basse la rejoignent de façon chaotique pendant encore plus d’une minute trente. A 2’45, le riff surgit enfin ; vous avez intérêt à vachement l’aimer parce que vous allez y avoir droit pendant 3 minutes ! Ensuite un break calme le tout pour laisser la place à un “solo” (le même phrasé pendant quelques minutes encore) de guitare psychédélique, façon “chant des dauphins” pendant 4 minutes ! Nouveau break, le rythme s’accélèrent et on retrouve le même riff et le même son de guitare jusqu’à la fin. Soit, au total, près de 12 minutes. C’est beaucoup, croyez-moi.
“Mastodon Entrée” : Cette fois ça chante. On se dit que c’était mieux quand ça ne chantait pas ! Eh puis la guitare surgit pour un autre “solo” et on se dit qu’on préférait quand ça chantait !
“Glory Will Be Mine” : de loin le moins chiant. Seulement 5 minutes, avec des cassures de rythmes, des changements. Sur un autre disque ce serait un mauvais titre, mais ici, vu que c’est le “meilleur”, c’est une récréation.
“Morning Star Rising” est un modèle d’incohérence musicale avec une désespérante tentative de sortir un passage Black ! Le riff final se répète pendant 3 minutes !
“The Five Books Of Aenaes” et “Last Song” durent respectivement 14’41 et 11’29. Deux chroniqueurs sont morts en essayant de les écouter intégralement. Moi je n’ai pas eu ce courage !