G3 (usa) - Palais des Congrès Paris (01/07/04)
Autres Groupes Présents au concert : Satriani, Steve Vai and the "always amazing" Robert Fripp
Date du Concert : 1er juillet 2004
Lieu du Concert : Palais des Congrès (Paris, France)
La grande question qui précédait ce concert était : Robert Fripp va t’il pouvoir compenser l’absence de Malmsteen. Et la réponse est…
Comme beaucoup de gens dans cette grande salle bondée, je connaissais mal KING CRIMSON et encore moins les œuvres solos de son guitariste. Alors, j’étais un peu dubitatif mais je ne demandais qu’à découvrir. Erreur fatale.
Tout commence avec un problème de son ; ça peut arriver. Fripp s’excuse mais sans prendre le micro donc personne n’entend rien. Et là on commence à se demander comment un type peut espérer être entendu de l’ensemble du public du Palais des Congrès, sans prendre de micro. Y serait pas un peu con, le Bobby ? Mais le pire est à venir… lorsqu’il joue !!
Fripp nous assomme avec une sorte de musique expérimentale qui parvient à donner une autre dimension au mot “ chiant ”. Parvenir à pourrir la vie de plusieurs milliers de personnes réunis au même endroit, au même moment, est certainement une belle performance mais, n’étant pas trop friand du cassage de boules, j’envisageais l’assassinat comme la seule option possible pour en finir avec cette première partie. Première partie constituée par 2 “ morceaux ”. Oh là, je sais ce que vous vous dites : “ 2 morceaux seulement ? ! Et de quoi il se plaint “ Alexis de Fireball ” ? Il ne serait pas un peu chochotte ? ”. Oui, mais 2 morceaux d’un quart d’heure ! Ah oui, c’est un peu long !
Mon voisin de gauche me lâche : “ Je faisais pareil dans ma cave quand j’avais 15 ans ! ”, et mon voisin de droite, un certain “ Blasphy de quelque chose ”, cherche un moyen de se suicider.
Ajoutons que notre pépé est caché dans un coin de la scène, derrière un ampli ; donc une partie de la salle ne le voit pas. Petite anecdote : un ami à moi, que je rencontre le lendemain, croyait que Fripp n’avait pas pu venir ! ! Elle est bien bonne, non ?
Heureusement les choses sérieuses commencent avec l’apparition du demi-dieu Steve Vai dont la présence fait vite oublier ce fâcheux épisode. Aussitôt, l’ambiance change. Vai enfourche son Ibanez à trois manches (la blanche, car les “cœurs ” ont été vendues pour son association) et envoûte le public. Puis les choses sérieuses commencent avec les titres plus péchus et leur abondance de solos en tous genres. Comme toujours, Vai privilégie l’originalité des sons aux allers-retours. Le maître est entouré de ses musiciens habituels dont un Billy Sheehan en grande forme avec qui il jouera un medley très intéressant. Notons la présence d’un nouveau batteur ultra énergique qui avait la difficile responsabilité de succéder à Mike Mangini et à Virgile Donatti.
L’arrivée de Satriani est également accueillie avec chaleur. Il faut dire qu’il est dans un bon jour et qu’il fait preuve d’une générosité sur scène qu’on ne lui connaissait pas. Belle surprise, donc. Là encore, Satch interprète ses classiques ou de nouveaux titres avec la précision et la virtuosité qui ont bâtis sa réputation.
Pour le jam final, le retour de Fripp est accueilli par les sifflets. Les gens sont déçus, ils le croyaient mort ! Et c’est là qu’on regrette le plus Malmsteen ! Fripp est dépassé, débordé. A un moment il exécute un solo assez bourrin censé justifié sa présence parmi 2 légendes de la 6-cordes, mais il perd son médiator et le cherche par terre pendant environ 40 secondes !!!
Moi et Blasphy on s’en fout, on n’a pas payé (éhéhé) mais ceux qui avaient déboursé 90 euros, devaient se demander pourquoi Vai et Satriani n’ont pas su choisir un remplaçant plus digne de ce poste. Des bons guitaristes… C’est si dur à trouver ?
Ajouté : Lundi 05 Juillet 2004 Live Reporteur : Alexis de Fireball Score : Lien en relation: G3 website Hits: 22414
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