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SPACE ELEVATOR (uk) - Space Elevator I (2014)






Label : Auto-Production
Sortie du Scud : 7 avril 2014
Pays : Angleterre
Genre : AOR
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 57 Mins





Bon ça n'est ni la première, ni la dernière fois que j'aborderai un cas limite dans les colonnes de Metal Impact... Je suis connu pour ça, et c'est même une de mes marques de fabrique. Mais là, je dois avouer que j'ai longtemps hésité à vous parler de ce merveilleux album, sans vraiment oser, tant ses rapports avec le Hard Rock sont ténus...
Mais compte tenue de la qualité de la musique, et de la présence de Neil Murray (WHITESNAKE, BLACK SABBATH, Gary Moore, The Brian May Band, BOW WOW) au sein du lien-up, j'ai finalement craqué, et voici donc aujourd'hui, pour vous, l'analyse du premier album étrange d'un groupe unique et fantastique, SPACE ELEVATOR.
L'histoire de cet ensemble est singulière et pourtant évidente. A la base, SPACE ELEVATOR est né de la volonté du guitariste David Young de fonder son propre groupe, après des années passées à jouer dans la troupe du musical We Will Rock You, écrite par Ben Elton, Brian May, et Roger Taylor. Produite par Robert De Niro, cette comédie musicale basée sur les chansons de QUEEN a tenu l'affiche pendant douze ans, et s'est finalement achevée l'année dernière, après 4500 représentations et plus de six millions de spectateurs.

Vivre une telle aventure donne des ailes, et surtout, la motivation pour composer sa propre musique, tout en prolongeant la magie d'une épopée hors du commun. Young s'est donc associé à ses complices live, et a recruté l'immense Neil à la basse, Eliott Ware aux claviers (Who, le musical Rock Of Ages), Brian Green (George Benson et Curved Air) à la batterie, ainsi que l'énigmatique, sexy et talentueuse The Duchess au chant, pour fonder sa propre entité, SPACE ELEVATOR.
A la base, des passions communes. QUEEN évidemment, mais aussi GENESIS, Kate Bush, le tout arrangé à la sauce West End, comme un nouveau spectacle pour les oreilles. Je ne vous tiendrai pas en haleine plus longtemps, Space Elevator I est un petit bijou, un monument d'AOR travaillé, ciselé, et cousu sur mesure qui ne comporte aucun temps mort, ni temps faible, et qui aligne les sublimes chansons portées par le talent de musiciens d'exception.

Mais, puisqu'il y a un mais, et même plusieurs, c'est avant tout un album qui malheureusement n'a trouvé aucun financement, ni production, et qui repose entièrement sur les épaules du groupe. De plus, il est tellement éloigné de tout style musical bien défini qu'il risque d'avoir du mal à trouver son public. D'où de légitimes questions sur l'avenir de ce quintette... Et a moins de trouver une grosse première partie, la partie semble loin d'être gagnée, ce qui serait un gigantesque gâchis...
Avant d'en arriver là, je m'adresse à vous, chers lecteurs. Je sais qu'une infime partie d'entre vous seulement se sentira concernée par ce LP, puisqu'il évolue dans des eaux qui ne vous sont ni familières, ni attractives. Oui, SPACE ELEVATOR joue de l'AOR, mais de l'AOR light, parfois très proche de la Pop, du Rock FM middle of the Road, et mélange tellement les influences que même John Parr n'y retrouverait pas ses descendants.
Je parlais de QUEEN, de Kate Bush, mais je pourrais aussi ajouter le FLEETWOOD MAC des années 80, STARSHIP, FOREIGNER, voire même SURVIVOR dans certains cas. Certains critiques US y ont aussi vu du THE DARKNESS pour cette façon d'appréhender le Rock d'une façon très Pop, et même du KISS, sur certains refrains et riffs.
Comme vous le constatez, l'affaire est complexe, et part dans bien des directions, mais coupons court à toute digression, Space Elevator I est un disque phénoménal, joué par des musiciens brillants, et qui a sa propre identité, ce qui est le plus important.

D'ailleurs, la vocaliste du quintette a trouvé cette formule assez juste pour définir son groupe :
"Ca n'est pas du Rock très Heavy, mais nous avons un bassiste très Heavy dans le groupe, qui a joué avec WHITESNAKE et BLACK SABBATH... C'est un peu une dichotomie je crois! Nous sommes un peu l'équivalent léger de QUEEN et THE DARKNESS, avec des éléments Pop, et pas mal d'effets théâtraux, mais notre musique ressemble plus à Kate Bush qu'à une production West End ! De toute façon, nous préférons inspirer aux gens des avis tranchés et négatifs qu'être ignorés !"

Résumé parfait, et très honnête. Mais même en cherchant bien, il est difficile de vous aiguiller vers tel ou tel titre en particulier, puisqu'ils sont tous parfaits. Certains sont cool, d'autres plus mordants, on y trouve des ballades, du Rock, du Hard FM, mais surtout, une musique riche, précieuse, telle qu'on en avait pas entendu depuis très longtemps dans ce créneau. Certes le pedigree des musiciens ne trompait pas, encore fallait il que celui ci soit au service de compositions solides et accrocheuses. Sous cet aspect, c'est un sans faute, et pourtant, le LP frise l'heure d'écoute.
Il faut dire que la voix exceptionnelle de The Duchess est complètement hypnotique, avec ce grain un peu voilée et cette puissance qui n'empêche pas les subtilités et les modulations, car la chanteuse CHANTE, et ne se contente pas de dérouler ses capacités vocales.

Après, vous avez le choix.

Si vous êtes nostalgiques de la grandiloquence de QUEEN, lorsque Freddie Mercury distillait son lyrisme au sein de chansons purement Pop, alors "Oils And Bubbles" vous comblera au delà de toute attente. Vous n'avez pas oublié le Rock sobrement teinté de Country de la belle ALANNAH MYLES ? Jetez-vous sans attendre sur le chaloupé "Really Don't Care", avec la basse grondante de Murray en bonus.
Vous êtes plus Rock FM de velours, à la croisée des chemins entre Stevie Nicks et Grace Slick ? "Ordinary Day" et son Rock mélodique vous enchantera de ses harmonies et choeurs taillés dans le cristal.
Et si plus généralement, les hymnes puissants, aux envolées vocales pures et aux mélodies dignes des plus grands musicals de l'histoire sont votre tasse de thé, alors le problème est plus simple, l'intégralité de l'album vous est dédié.

Mention spéciale quand même à certaines compositions qui se détachent du lot, ce qui n'est pas une mince affaire au vu du niveau général. Outre le formidable et drôle "Oils And Bubbles" déjà mentionné, impossible de passer sous silence le tube interplanétaire "We Are The Losers", et son clin d'oeil appuyé vers le séminal "We Are The Champions" de QUEEN, "We Can Fly" qui adapte ses arrangements à son thème et s'envole sur un up tempo dominé par la voix sublime de The Duchess, "Loneliness Of Love" qui aurait pu être un énorme tube de FOREIGNER dans les années 80, ou encore le déjà classique "Ordinary Day", construit sur une rythmique stable, des riffs porteurs et un refrain à la radiophonie évidente... Quant à "Little White Lies", c'est un brûlot qui emporte tout sur son passage, et qui rappelle même les plus grandes heures de JOURNEY.
Mais il m'a vraiment fallu être très tatillon pour mettre en avant certaines pistes, car les critères de qualité de Space Elevator I sont si élevés que tous les morceaux méritent les honneurs...

Une telle inspiration, portée par de tels musiciens, qui ayant joué des années ensemble ont fait naître une osmose particulière entre eux, c'est de la magie pure à notre époque, et je serai très contrarié si cet album ne soulevait pas l'enthousiasme qu'il mérite... Il est certes sorti l'année dernière, mais il n'est jamais trop tard pour bien faire...
Allez, je sais que je suis coutumier des formules à l'emporte pièce, mais j'ose, une fois de plus. Space Elevator I est peut être le plus grand chef d'oeuvre que l'AOR nous a donné depuis les années 70, rien de moins. Allez, osez, vous comprendrez qu'un voyage dans les étoiles, ça ne se refuse pas...



Ajouté :  Lundi 18 Janvier 2016
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Lien en relation:  Space Elevator Website
Hits: 6282
  
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