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FREEDOM CALL (de) - Chris Bay (Jan-2014 / ITW-VIDEO)
Si FREEDOM CALL faisait figure d'outsider il y a encore quelques années, au fil du temps, il a su peu à peu s'imposer pour devenir une des valeurs sures de la scène Metal actuelle. Malgré des changements incessants de musiciens, le groupe a su faire face et tenir le cap et ceci grâce à la pugnacité de Chris Bay, leader incontesté du combo depuis le départ de Dan Zimmermann cofondateur et batteur d'origine de FREEDOM CALL. S'en suivit la sortie de Land Of The Crimson Dawn, un album convaincant qui a eu le mérite de prouver que Chris Bay pouvait assurer seul la composition. Une période faste où nos teutons ont sévis aux quatre coins de la planète tout en distillant leur Happy Metal ayant même l'opportunité d'ouvrir pour quelques formations de prestige comme QUEENSRYCHE ou encore Luca Turilli's RHAPSODY. Ces deux dernières années ont été une fois de plus riches en rebondissements puisque Klaus Sperling et Sammy Saemann ont décidé pour des raisons personnelles de quitter le navire laissant Chris une fois de plus seul aux commandes. Un coup dur pour la gang qui en a profité pour nous offrir un best-of afin de fêter leurs quinze années d'existence. Une vraie surprise puisque Chris et Lars Rettkowitz n'ont pas hésité à offrir des versions Ska, Reggae, Folk ou encore Rockabilly de quelques uns de leurs classiques. FREEDOM CALL ose tout sans tomber dans le ridicule ou le mauvais goût, une originalité et une prise de risque que l'on n'a pas souvent coutume de rencontrer dans le monde du Rock'n'Roll. Ces ardents défenseurs du Metal joyeux sont avant tout des fins gourmets du bonheur doté d'une joie de vivre au dessus de la moyenne extrêmement communicative. Cet optimisme sans limite est avant tout une force qui leur a permis de franchir tous les obstacles dans une relative insouciance et d'en sortir grandit. Chaque opus apporte son cota de bonne humeur et vous donne la banane pour toute la journée. Beyond, le huitième méfait de la formation ne fait pas exception à cette règle et s'avère être une franche réussite. Nos amis nous servent une fois de plus un power Metal ultra mélodique doté de refrains fédérateurs ou règne une joie contagieuse qui s'empare de vos neurones pour ne jamais vous laisser en paix. Une vraie tranche de bonne humeur qu'ils adorent faire partager. Pas de surprise avec FREEDOM CALL, ils vous mijotent toujours la même recette et à chaque fois on se régale. Cela faisait un petit moment que Chris Bay n'était pas venu à Paris pour présenter son dernier rejeton, il était temps de réparer cet oubli, c'est chose faite aujourd'hui. Votre serviteur n'a donc pas hésité à se déplacer de l'autre coté du périphérique parisien afin de soumettre à la question un Chris Bay toujours aussi jovial, sympathique et doté d'un humour redoutable. Arborant toujours un large sourire, le gaillard est visiblement ravi de rencontrer la presse parisienne. Entretien avec un personnage affable et très fier de son petit dernier Beyond sur lequel il ne tarit pas d'éloge ! Magnéto Chris, c'est à toi.
Line-up : Chris Bay (guitare / chant), Lars Rettkowitz (chant / choeurs), Ilker Ersin (basse / choeurs), Rami Aly (batterie / choeurs)
Discographie : Stairway to Fairyland (1999), Chrystal Empire (2001), Eternity (2002), The Circle of Life (2005), Dimensions (2007), Legend of The Shadowking (2010), Land Of The Crimson Dawn (2012), Beyond (2014)
Metal-Impact. Chris, c'est vraiment un immense plaisir de te revoir à Paris. Est-ce que tu te souviens de ton dernier show l'année dernière à Paris au Divan du Monde ? Chris Bay. Tout d'abord j'ai adoré jouer à Paris. Il y a une émotion et une connexion spéciale entre le public parisien et FREEDOM CALL. Le show au Divan du Monde était fabuleux. C'est un très joli club. Nous avons senti que nous étions dans un endroit moyenâgeux, une sorte d'opéra avec le french cancan où les filles dansent sur la scène. Nous aimons jouer dans cette atmosphère qu'est Montmartre, nous avons aussi joué de nombreuses fois à l'Elysée Montmartre qui n'existe plus. J'aime l'atmosphère du Sacré Cœur, la bonne nourriture et le bon vin.
MI. Tu as fait de nombreux concerts en France. Est-ce qu'il y a quelque chose de particulier qui rattache FREEDOM CALL à notre pays ? Chris. Oui nous avons joué en France avec ANGRA et EDGUY à Grenoble en 1999. C'était le premier show de FREEDOM CALL en France. Quand on vient jouer à Paris, on est un peu comme à la maison. C'est pour cette raison que nous portons la France dans notre coeur.
MI. Beyond va sortir, comment s'est passée la phase de composition ? Chris. C'était plus rapide. J'ai visualisé ce projet un an avant et je voulais faire un album qui sortirait l'année d'après c'est-à-dire en 2014. Je voulais enregistrer cet opus dans les temps. Je n'ai pas réalisé au départ combien c'était dur de tenir les délais. Mais ça à plutôt bien marché et au final ce fut rapide. J'avais des bonnes idées et un soutien fantastique des autres musiciens. Ils m'ont aidé dans de nombreuses situations qui n'étaient pas évidentes et ils m'ont beaucoup apporté notamment grâce à notre guitariste qui a écrit de nouvelles compositions et aussi à notre nouveau batteur qui s'est lui aussi impliqué dans la phase d'écriture. Cela nous a donné beaucoup d'énergies, d'inspirations, de motivations et de fun.
MI. Est-ce que c'est ta philosophie de travailler dans la bonne humeur ? Chris. Oui, définitivement. Peu importe ce que tu fais mais fais-le en t'amusant, c'est ma devise. Cela ne nécessite aucun travail, pas d'effort. C'est facile.
MI. Ces deux dernières années vous avez beaucoup tourné aux quatre coins de la planète, est-ce que cela a eu un impact sur l'écriture de Beyond ? Chris. En fait, généralement la musique c'est le miroir de tes émotions. Si je me sens heureux ou non ou encore mitigé, ce sont les sentiments du moment qui vont guider la composition d'un titre. Je dois avoir un équilibre. Je ne peux pas jouer en studio ou prendre ma guitare et écrire une chanson heureuse quand je viens de me disputer avec ma copine ! C'est impossible ! Nous avons fait de grandes tournées avec le groupe. C'est un bon line-up et nous partageons tout sauf le sexe. Peut-être l'année prochaine ! [Rires] ... Ca te donne un bon feeling pour écrire très rapidement des chansons et en plus grâce à eux j'ai la possibilité de choisir vite ce qui est bien ou mal pour le combo. C'est excellent d'avoir le soutien des autres dans tous les cas. Donc la décision est rapide.
MI. Il y a 14 titres sur Beyond, c'est beaucoup ! Chris. Oui. Nous avons les meilleurs fans du monde et nous ne pouvons pas faire mieux que de leur offrir le maximum.
MI. On ressent une vraie joie en écoutant Beyond. Est-ce que pour toi c'est un retour aux origines ? Chris. Oui, il y a une connexion avec notre premier méfait car actuellement nous sommes si bien avec le groupe qu'on a retrouvé quelque part l'ambiance de nos débuts. Il y a beaucoup de choses qui me rappellent mes 18 ans. J'avais cet âge-là à cette époque et maintenant j'en ai 25 ans [Rires] ... C'est comme si dans mon esprit je revenais à mes 18 ans.
MI. Il y a eu beaucoup de changements ces derniers temps au sein de FREEDOM CALL avec notamment le départ de votre batteur Klaus Sperling. Ce fut un choc pour toi ? Chris. Non, il a 75 ans et il est retraité ! [Rires] ... En fait tout va bien, nous avons arrêté avec Klaus car il a quatre-vingt-dix jobs différents à gérer en même temps. Cela posait un problème car nous ne faisions que jouer à travers toute l'Europe. Et nous avions de plus en plus de tournées. A la fin de l'année, il y a eu un véritable souci avec lui car il devait travailler et nous nous devions encore faire beaucoup de dates. C'est pourquoi il a décidé d'arrêter et c'était vraiment son idée de trouver quelqu'un d'autre pour le remplacer. En plus, il a toujours été conciliant avec nous. Il nous a aidés de toutes les manières que ce soit.
MI. Vous avez recruté Ramy Ali. Est-ce que c'est quelqu'un que tu connaissais déjà ? Chris. Oui. C'est un ami de 15 ans. Et aussi un ami de Klaus. C'est donc une évolution naturelle pour nous.
MI. Quelles sont les qualités qu'il faut avoir pour rejoindre FREEDOM CALL ? Chris. Le plus important pour être un musicien de FREEDOM CALL c'est qu'il faut s'adapter aux autres membres du groupe. Nous n'avons pas besoin des meilleurs musiciens du monde qui jouent de la guitare à une vitesse hallucinante, ni de double grosse caisse hyper rapide pour jouer deux heures de suite. Nous avons un chanteur sexy et intelligent [Rires] ... C'est suffisant ! Pour intégrer la formation tu dois avoir la bonne attitude, tu dois être heureux dans la vie, de bonne humeur, être fun et prendre du bon temps. C'est super simple !
MI. Le second changement concerne le départ de votre bassiste Samy Saemann... Chris. Oui, il est devenu papa. Pour lui c'était difficile de partir sur les routes en permanence. Au moment de son départ il m'a donné des conseils pour choisir son remplaçant.
MI. Au final, c'est Ilker Ersin le premier bassiste qui est de retour ! Chris. Oui, j'ai choisi de rappeler Ilker en 2012 quand Samy est parti. C'est une bonne chose pour nous car il était disponible pour FREEDOM CALL.
MI. Comment vois-tu le retour d'un ancien membre comme Ilker ? Chris. Il représente une partie de FREEDOM CALL donc tout s'est fait naturellement.
MI. Beyond est le titre de ton dernier album. Qu'est-ce que cela signifie pour toi ? Chris.Beyond c'est notre philosophie de vie. On y présente notre vision et compréhension de la vie. Nous expliquons à nos fans ce qu'est FREEDOM CALL dans nos chansons. C'est un groupe positif avec des jolies mélodies et de bonnes paroles. Nous sommes contents de jouer partout dans le monde en ayant une vie heureuse car nous aimons notre vie et nous voulons donner au public la chance d'être heureux avec nous. Beyond est une invitation au bonheur.
MI. Penses-tu mener une vie privilégiée ? Chris. Tout ça dépend de toi, c'est à toi de choisir ta vie. Cela ne dépend pas de ton travail, ni du fait que tu travailles à l'usine ou pas. C'est à toi de trouver un équilibre intérieur ou pas. C'est ta décision. Si tu as l'esprit ouvert, tu as la possibilité de comprendre différents langages et différentes images et couleurs et tu découvriras des choses que tu n'as jamais vues auparavant. Cela représente l'esprit Beyond. Nous avons un esprit ouvert mais pas totalement. On continue d'apprendre. Nous croyons en la capacité de découvrir de nouvelles choses de la vie et c'est plus simple si tu te considères heureux. Si tu n'es pas équilibré tu ne peux pas réussir.
MI. "Beyond" est une chanson très longue, c'est une première pour FREEDOM CALL. Est-ce que l'enregistrement a été compliqué ? Chris. La musique en elle-même n'est pas difficile à écrire. La chose la plus ardue c'est les arrangements. En fait, la chanson dure huit minutes mais tu penses qu'elle n'en fait que quatre. Et elle ne doit pas être ennuyeuse. C'est pour cette raison que l'on fait des coupes parfois.
MI. Comment s'est passée la captation du clip pour votre nouveau single "Union Of The Strong" ? Chris. Très bien. C'est une vidéo typique de FREEDOM CALL. La chanson est épique et le clip aussi. Mais ce n'est pas aussi sérieux que les groupes de Metal en général. C'est un bon mix de tout ça. Il y a des choses drôles et aussi des clins d'œil comme notre batteur qui joue de la batterie comme un bassiste [Rires] ...
MI. Tu aimes faire des vidéos et jouer l'acteur ? Chris. Oui, tu dois être un peu exhibitionniste dans le sens où tu dois te montrer et nous devons être très démonstratifs. Tu dois aimer te montrer et ne pas être timide et jouer comme si tu étais sur scène. Sinon tu fais bassiste ! [Rires]
MI. Tu as fait deux concerts avec QUEENSRYCHE nouvelle version l'année dernière... Chris. Oui nous avons fait deux dates avec Todd la Torre qui est le nouveau chanteur de la formation. C'est un grand groupe mais j'aurais préféré ouvrir pour le line-up original.
MI. Mais tu as aussi donné deux shows en ouverture de l'ancien QUEENSRYCHE... Chris. Oui, c'était un rêve et puis il s'est réalisé, leur musique est brillante. Nous avons aimé les deux shows que nous avons donnés avec eux. C'est un fantastique groupe live.
MI. Pour fêter les quinze ans de FREEDOM CALL vous avez sorti un best-of (Ages of Light) avec des versions Ska, Rockabilly, Folk ou Reggae de vos anciens titres... Chris. Tous les grands groupes ont un best-of et pour nous c'est un honneur de se retrouver parmi ce cercle restreint. Les chansons existaient. C'est une compilation mais c'est une bonne entrée en matière pour les gens qui ne nous connaissent pas. Nous avons arrangés et retravaillés les morceaux. C'est des versions totalement différentes des originaux. Des gens nous ont fait des reproches sous prétexte que ce n'est pas du Metal mais c'est joué par un grand groupe de Metal [Rires] ... Et en plus ça swingue. Nous sommes ouverts à tout.
MI. Tu as apprécié le fait d'enregistrer dans différents styles très loin de ton univers musical ? Chris. Au départ c'était oppressant pour nous. 15 ans de Metal, ça fait un bail. On se sent libre et on peut faire ce que l'on veut. Maintenant, je peux réécrire des chansons Metal si j'en ai envie. Si les gens aiment tant mieux ils sont les bienvenus, s'ils n'aiment pas ils ne sont pas forcés de l'écouter.
MI. Pourquoi avoir faire une version ska de "Hero On Video" ? Chris. Je ne peux pas te dire. C'est l'inspiration qui est venu comme ça.
MI. Tu as écrit une chanson "Dance Off The Devil" avec deux f au lieu d'un. Est-ce que cela à une signification particulière ? Chris. Ce morceau "Dance off the Devil" a une signification totalement différente avec ces deux f, on est loin de la manière classique dont la plupart des combos utilisent cette phrase. C'est un titre qui véhicule des choses positives. Nous combattons le démon pour apporter la lumière dans la maison. J'avais besoin d'un rythme africain, je voulais remanier ce morceau avec un rythme unique, d'une façon différente d'aborder les choses. L'esprit combatif africain est plus vaudou. Le message c'est que l'esprit pour l'esprit te rend heureux, donc ne pleures pas cela n'en vaut pas la peine.
MI. Quel regard portes-tu sur ces quinze années passées au sein de FREDOM CALL ? Chris. Nous sommes fiers d'avoir survécu et d'être encore là après tant d'années, il y a eu beaucoup de fun dans cette aventure. Nous avons trouvé un sens à notre vie : la musique. Nous avons de l'inspiration, nous sommes créatifs, les fans viennent à nos concerts... Tout ça me rend heureux.
MI. Merci Beaucoup Chris... Chris. Merci à toi et à Metal Impact.
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