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SLAVE MACHINE (FRA) - Nicolas Faurie, David Revan et Kevin Prud'homme (Oct-2013 / ITW-VIDEO)
SLAVE MACHINE est un nouveau combo qui nous vient tout droit de la région Parisienne et qui déboule sans crier gare sur la scène française. Le moins que l'on puisse dire c'est que nos Franciliens sont des rapides, de vrais Lucky Luke du Metal. Alors que souvent un groupe issu de l'hexagone met plusieurs années à émerger sur la scène française, nos lascars ont quant à eux voyagé à la vitesse lumière à travers les méandres du business pour pouvoir délivrer leur Metal de haute volé en un temps record. Formé en 2011 sous l'impulsion de David Revan (guitare) et Kevin Prud'homme (batterie), nos amis n'ont mis que très peu de temps pour compléter la formation en dénichant un chanteur (Nicolas Faurie) et un bassiste (Guillaume Baré) ! Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont aussi trouvé le moyen d'aller enregistrer leur premier méfait Disconnected au Dôme studio des frères Potvin (LYZANXIA, ONE WAY MIRROR, PHAZE I) qui au fil du temps ont su s'imposer comme une valeur sure de la production Metal Française. Le résultat s'avère d'une redoutable efficacité et à l'écoute de cette galette, il est évident que nos amis ne sont pas là pour faire de la figuration, bien au contraire. A l'écoute de Disconnected, le doute n'est pas permis ; nos killers vont s'installer durablement dans le paysage Métallique français. Le gang propose un Metal Industriel des plus brutal auquel vient s'ajouter un zeste de Deathcore histoire de pimenter un peu l'affaire. Disconnected, pour une première offrande, est une vraie réussite qui présage un avenir radieux à nos franciliens. Profitant de leur passage au cœur de la capitale, MI en a profité pour coincer trois des quatre membres de SLAVE MACHINE afin d'en savoir un peu plus sur leur parcours et leur première progéniture. Rencontre avec trois musiciens sympathiques bien déterminés à jouer dans la cours des grands le plus rapidement possible. Magnéto les gars, c'est à vous !
Line-up : Nicolas Faurie (chant), David Revan (guitare), Guillaume Baré (basse), Kevin Prud'homme (batterie)
Discographie : Disconnected (2013)
Retranscription : Max Culpin
Metal-Impact. Bonjour à vous trois. Pour commencer, pouvez-vous me dire comment s'est formé le groupe ? Nicolas Faurie. En fait, c'est assez simple. Les deux mecs que tu vois à mes côtés qui s'appellent David et Kevin, qui sont le gratteux et le batteur, ils étaient ensemble depuis un petit moment à composer dans leur garage. Ils ont vite eu envie d'aller un peu plus loin, ils ont donc posté des annonces sur des forums. Je suis donc le chanteur du groupe. J'ai regardé plusieurs annonces, cela faisait un petit moment que je faisais du son et j'avais envie d'un truc un peu plus sérieux. Par la suite, j'ai contacté David, un peu par hasard d'ailleurs, qui m'a fait rêver avec son projet. A l'époque, il n'y avait pas de nom de groupe en tant que tel, il y avait simplement des compositions. J'ai donc intégré le truc, on s'est mis à travailler sévèrement, il y avait déjà tout un plan d'action qui était prévu. C'est-à-dire qu'on savait qu'il y avait tant de compo à faire et que l'année d'après, on devait enregistrer un skud, etc. Au final, je trouvais ça très abouti. Quand tu apprends à connaître ces mecs, c'est tous les deux des geeks, du coup ça me permet de rester dans mon rôle de grande gueule de chanteur de base et leur laisser faire le boulot.
MI. L'écriture et la réalisation de votre album s'est-elle avéré compliqué sachant que vous ne vous connaissiez pas à la base Nicolas. Le gros avantage de ce groupe-là, c'est que tout est très structuré. Par exemple, lorsque je suis arrivé au sein du groupe, ce n'était pas des ébauches mais carrément des compos qui étaient déjà maquettées. David m'a envoyé tous les sons sur le net, Kevin avait déjà bossé avec lui sur la batterie donc le produit était déjà plié à plus de 70 %. On a donc gagné énormément de temps et les six mois qu'on a pris à travailler, c'était autant du travail sur le chant, sur l'écriture des textes que du remaniement de son. L'avantage pour moi, c'est que c'était prémâché.
MI. Il y a donc 7 morceaux sur l'album. Un single qui s'appelle Relevant et son clip que l'on trouve d'ailleurs sur internet. Comment s'est déroulé le tournage et avec qui vous avez travaillé ? Nicolas. Quand on a sorti Disconnected, on s'est tout de suite dit que le CD ne serait pas suffisant. On parle de Disconnected mais on sait justement que tout le monde est connecté, que c'est important d'être réactif, c'est fondamental de proposer un truc pour les gens qui sont chez eux, qui kiffent écouter du son et on a besoin d'être professionnel de A à Z pour dépasser le côté un peu amateur et garage. Donc quand on a sorti le disque et l'action d'après, ça a tout de suite été de faire un clip. On s'est posé des questions : "Où on le fait, comment, etc.". On ne voulait pas avoir à s'en occuper non plus. Donc Guillaume Baré qui est le bassiste du groupe et qui n'est pas là aujourd'hui, connaissait Brice le batteur de SMASH IT COMBO, qui réalise aussi des clips. On est donc rentré en contact avec ce mec-là et on est parti à Strasbourg pour filmer. On s'est pris deux, trois jours pour assurer la captation. C'était donc une grande première pour nous et c'était vraiment une putain d'expérience parce que ça change énormément du studio.
MI. Y-a-t-il un scénario, une idée de base quant au clip ? Nicolas. On s'est posé plusieurs questions du genre : "Es-ce qu'on fait un scénario ?". T'as vu nos gueules et en plus on n'est pas vraiment des acteurs. Se montrer en tant que comédiens, je ne sais pas si ça aurait fonctionné. Et puis prendre des figurants ça coûtait deux bras, alors on a fait ce qu'on sait faire le mieux, on s'est filmé en live. C'était important pour nous parce qu'on est un groupe de scène, faire du son en studio c'est cool mais on se fait vite chier, et c'est ça qu'on voulait donner comme image de nous.
MI. La chanson s'appelle "Relevant", quel est le thème que vous abordez ? Nicolas. Oui, c'est un sujet important. En fait, chaque titre du CD reprend une thématique générale qui est lié au titre de l'album, "Relevant" plus particulièrement. C'est un morceau qui parle de l'incohérence entre le fait d'être bloqué comme un chien, d'être scotché derrière ton ordinateur H24, passer 24/24 sur des écrans, aujourd'hui on a des iPhone et on est connecté en permanence et on a plus de liberté finalement.
MI. Disconnected, c'est être déconnecté de toute dépendance technique ou robotique tels que les ordinateurs ou les portables ? David Revan. Pas forcément, par Disconnected on entend par là être déconnecté de la réalité. C'est des outils tout ça, donc tout dépend de ce que l'on en fait. Ce qu'on remarque c'est que les gens fuient un peu la réalité et passe à côté de leur vie et ce en utilisant tous ces outils High-Tech, les réseaux sociaux et tout ce qui va avec. Après, nous on est les premiers à les utiliser pour assurer notre promotion, par exemple sur la musique qu'on fait, pour pouvoir la partager avec d'autres. Mais on veut surtout mettre en lumière le fait que ces nouvelles technologies peuvent être un vice pour beaucoup de gens. Il y a de nombreuses personnes qui ne le remarquent pas et qui tombent dedans sans faire attention.
MI. Vous voulez dire que des gens comme des geeks peuvent facilement plonger dedans et ne plus s'en sortir ? David. C'est à peu près ça, oui. Je pense qu'on a tous au moins une fois rencontré un jour quelqu'un dans ce cas-là. Et effectivement, il y en a plein dans ce cas et c'est juste affreux. Concrètement, je peux même dire que c'est un drame. Je pense qu'il y a moyen avec cette musique là de faire ressortir cet aspect.
MI. Quelque part, c'est un peu un album concept. Nicolas. Ouais. En fait, on ne voulait pas partir dans toutes les directions. D'ailleurs, ce que j'ai trouvé intéressant c'est que souvent quand tu arrives dans un groupe, les gens font du son parce qu'ils kiffent faire du son, un point c'est tout. Par contre là, c'était déjà réfléchi. C'est d'ailleurs David qui a exposé le sujet proposé dans Disconnected justement. C'est arrivé sur la table avant même que je commence à écrire les textes. Du coup, ça m'a énormément inspiré, tous les textes sont orientés sur le sujet. Je pense que quand tu écris un album, l'idée ce n'est pas juste d'avoir des titres, ce n'est pas juste de faire de la musique, c'est aussi d'être cohérent derrière et d'avoir un fil d'Ariane.
MI. Vous êtes ensuite parti au Dôme studio à Anger. Comment s'est passé l'enregistrement ? Nicolas. Ca a été une putain de bonne expérience et en même temps un apprentissage très difficile pour plein de raisons. Je vais parler juste pour ma gueule. Quand David m'a dit qu'il avait contacté David Potvin pour aller enregistrer chez lui, j'étais ultra content parce que je savais que la production allait être énorme mais en même temps je t'avoue que je me chiais un peu dessus, parce qu'ils ont une exigence de malade mental. Quand tu écoutes toutes leurs productions, c'est quand même ultra pro. Et très franchement, en toute humilité, je n'étais pas certain d'être à la hauteur. En tout cas, j'espérais avoir le niveau. Je flippais et je me disais : "est-ce que ça ne va pas être un peu trop tout de suite sachant qu'on vient de démarrer". Et en fait, ils te mettent direct en confiance et ils te poussent au-delà de tes limites et de manière très cool. J'en ai pris plein la gueule, mais c'était ultra positif et on a pris du niveau grâce à eux ! Et en plus d'être cool, ils sont adorables [Rires]
MI. Y-a-t-il eu des titres plus difficile que d'autres à enregistrer ? Nicolas. "The Other Way" oui, c'est un titre super long ! David. Il y a eu "Anthrophobia" aussi. C'est des titres qui ont nécessité une petite évolution lors de l'enregistrement parce qu'on s'est rendu compte qu'il y avait des améliorations à donner. Et au vu de ces changements, il y a tout l'instrumental qui a nécessité beaucoup plus d'intention et on s'est juste éclaté quoi ! L'enregistrement a duré un peu plus de 20 jours, tout compris. David Potvin s'est chargé du mixage et du mastering aussi.
MI. Que vous a apporté cette première expérience en studio ? Kevin Prud'homme. Ca a été une vraie première expérience pour nous. On avait déjà fait du studio mais ce n'était pas vraiment la même chose, là on rentrait vraiment dans une autre cour. C'est vrai qu'au début on peut manquer de confiance en soi, mais quand on tombe avec des gens qui te mettent à l'aise, on gagne tout de suite une confiance qu'on n'a pas forcément au début. Ca permet vraiment de se donner à fond et d'envoyer le maximum et aussi d'avoir quelque chose de super efficace. En ce qui me concerne, cet enregistrement m'a apporté plus de confiance en moi. Ils m'ont bien poussé à bout et c'était vraiment cool. Nicolas. Moi ce que j'ai kiffé perso ; c'est que David Potvin est aussi un chanteur. Et du coup, c'est la première fois que je rentrai en studio avec un mec qui était derrière sa console et qui connaissait le chant. C'est pour ça que je dis que j'en ai pris plein la gueule. Non pas parce qu'il m'a taillé ou quoi que ce soit mais parce que justement il avait une exigence vraiment différente de quelqu'un qui fait de la gratte ou de la batterie ou quoi que ce soit d'autre. Du coup, sur la manière de chanter, j'ai clairement pris un galon.
MI. Cette expérience va-t-elle avoir une influence sur vos prestations scénique ? Nicolas. Peut-être que oui de par nos échanges avec eux, la manière de concevoir la musique, la manière de la travailler et de la composer. Parce que c'est des gens qui ont une vraie richesse en terme professionnel dans la musique. On a eu un gros coup de feeling avec eux, ça m'a donc permis de bien enregistrer et de bien faire le truc, etc.
MI. Vous êtes sur un label qui s'appelle Dooweet Records. Comment cela se passe pour un groupe français qui débute, est-ce que c'est difficile de trouver une maison de disque ? Nicolas. Pour nous, ça a été plutôt facile puisque tu reçois le coup de téléphone de ce mec-là (ndi : il montre David) qui te dit : "Tiens c'est cool, on va bosser avec Dooweet records !». David. Mais en fait avant, il y a un gros travail d'échanges et de collaborations avec pas mal de personnes. Effectivement, c'est difficile de trouver un label aujourd'hui. Il y a une quantité incalculable de groupes. D'ailleurs, les labels ne peuvent pas tous les écouter. Il se trouve que Dooweet était en phase de montage lorsque j'ai pris contact avec Christophe Souza (le responsable du label) en lui expliquant le concept du projet que j'avais en tête. Et au fil du temps, on a gardé contact jusqu'au moment où je suis revenu vers eux pour leur dire qu'on allait entrer en studio, qu'on avait fait le choix d'une super production et qu'on avait peut-être la possibilité d'aller au bout de nos ambitions. Je lui ai demandé si ça l'intéressait de nous faire confiance. Il a été ok et il nous a aidé pour la sortie de l'album, pour la distribution, pour le merchandising aussi. On ne peut pas tout faire soi-même, ça c'est clair et net. Christophe est très présent, on est souvent en contact avec lui. Il a une expérience qu'on n'a pas. Nous on est toujours en recherche d'efficacité, on a la tête dans le guidon. On veut donner le meilleur au public sur scène et Christophe nous apporte tout cet aspect qu'on ne peut pas gérer.
MI. L'album est sorti, vous allez donc enchaîner les dates. Y-a-t-il des groupes avec lesquels vous aimeriez tourner ou ouvrir ? Nicolas. Si je voyais un artiste français dire, je souhaiterais jouer avec tels groupes ricains, c'est tout sauf réaliste. Je suis un putain de fan de SLIPKNOT et si je devais rêver, ça serait eux ! Kevin. Pour moi, le plus important serait la rencontre avec ce groupe plus que faire sa première partie ou jouer avec lui. Nicolas. On a justement un groupe de potes avec qui on va jouer bientôt. En fait, on marche vachement au feeling. A partir du moment où le son est bon et que au-delà de ça, t'es un mec cool et que tu t'intéresses à un peu autre chose, on va kiffer. Parce que je pense que la musique est aussi composée d'échanges multiples. C'est un tout. A partir du moment où tout ça est réuni, c'est de la balle.
MI. Avez-vous déjà pensé à l'album suivant ? David. Ouais ! D'ailleurs, pour rien te cacher, on a déjà débuté la composition du nouvel opus. On a une grosse ambition là-dessus pour pouvoir faire quelque chose de très violent.
MI. Vous écrivez rapidement ou cela prend du temps ? David. On va dire que c'est vraiment en fonction de la composition, en fonction du contexte, comment on sent la chose. Ce qu'on définit initialement, c'est toute la partie guitare et batterie, on voit ça avec Kevin et Guillaume justement. Et une fois qu'on a posé une base cohérente et qui plaît à Nico, à ce moment-là, on pose le texte dessus.
MI. Pensez-vous que le système actuel avec les nombreux progrès technologiques tel qu'Internet ou les réseaux sociaux permettent de se faire remarquer plus facilement ? Nicolas. Forcément, la question a deux réponses. Oui, parce qu'effectivement tu as une visibilité que tu n'aurais jamais eu avant où tu étais obligé de faire des tonnes de concerts pour qu'on entende parler de ton nom. Et non parce que ça fausse vachement le jeu. Je ne sais pas si tu as facebook mais les "évènements", tu en reçois cinquante par jours et au final tu les remarques même plus. Quand on parle de clip, on s'est fait chier, on a voulu faire bien, mais aujourd'hui c'est facile de faire ça. Anciennement, quand un groupe sortait un clip, c'était un truc de malade. Aujourd'hui, tout le monde réussi avec un minimum de moyen à faire un clip. En étant réaliste, non, ça n'avantage pas vraiment, tu es plutôt noyé dans la masse.
MI. Comment arrive-t-on aujourd'hui à se démarquer de cette masse ? David. En étant le plus pro possible, sur la production par exemple. Nous, par exemple, à la base, on avait une quinzaine de compositions. On a décidé de sortir les sept morceaux qu'on a jugé les meilleurs et les plus efficaces. On voulait aussi des compositions qui soient taillées pour la scène. Et aujourd'hui, si on veut avoir une démarche professionnelle, il faut avoir une bonne production, ce qui coûte cher. On fait de l'autoproduction en parti, donc on finance nous-même notre album. On préférait avoir une très bonne prod pour 7 titres qu'un son moyen sur 14 titres. Moi, quand j'achète un CD, je trouve quand même plaisant d'avoir une putain de production dessus. Je trouve que pour le prix que ça coûte, c'est la moindre des choses que de proposer la meilleure qualité possible à l'auditeur. J'espère que les gens s'éclateront bien avec notre album. Nicolas. Oui et puis il y a aussi le fait qu'on travaille autant le son que la scène. On se fait aussi méchamment chier pour être le plus performant sur scène. Quand on va voir un concert, c'est pour voir un show. Si c'est pour écouter le CD, je peux l'écouter chez moi. La démarche est aussi similaire là-dessus parce qu'on s'éclate sur scène avant tout ! Je pars du principe tout con qu'un groupe sans public, c'est de la merde.
MI. Comment allez-vous assurer un show relativement long avec seulement sept titres ? Nicolas. Je parle une demi-heure ! [Rires] Non, aujourd'hui, on tient bien 40 minutes en concert. David. Là actuellement, on compose des nouveaux titres et on va rapidement pouvoir aligner plus de morceaux en concert qu'à l'heure actuelle.
MI. Pour terminer, y-a-t-il quelque chose de vraiment important que vous voulez dire par rapport à SLAVE MACHINE ? Nicolas. Ouais, Gui' (ndi : Guillaume, le bassiste), c'est vraiment con que tu sois pas là aujourd'hui ! [Rires] MI. Merci beaucoup à tous les trois. David. Merci à toi !
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