PAPERBACK FREUD (se) - Rocki et Jake "The Snake" (Sept-2013)
PAPERBACK FREUD un nom qui ne vous dit peut être rien et qu'on pourrait croire tout droit sorti d'un ouvrage destiné à traiter des patients souffrant de troubles du sommeil aigues ! Que nenni ! Ce n'est pas non plus un médicament magique ! Ce n'est pas non plus des psychanalystes prêt à interpréter interpréter vos rêves plus ou moins sexuels loin de là ! Mais tout simplement le nom d'un combo nous venant de Suède près à dévaster la planète avec un Rock'n'roll sur vitaminé redoutable et sauvage. Nos Suédois distillent un Rock'n'Hard Punky des plus efficaces prêt à vous exploser les neurones en un rien de temps. Nos bad boys ne font pas dans la dentelle bien au contraire ça sent la sueur, le Rock, les Harley, les filles et la bière ! Un vrai sacerdoce qu'ils semblent apprécié au plus haut point. Il suffit d'écouter leur dernier méfait Hard Rock City pour comprendre leur philosophie, on est bien loin de Freud et de ses théories alambiquées sur les fantasmes du genre humain ! Leur programme est simple nous emmener tout droit au cœur de la cité du Metal là où le houblon règne en maitre. Un paradis dont eux seul détiennent l'itinéraire secret ! Nourris exclusivement par les décibels d'AC/DC, KISS, MOTÖRHEAD ou encore TED NUGENT nos petits gars sont issus de Stockholm et on déjà à leur actifs deux galettes (Roller, All In A Day's Work) tout aussi ravageuses les unes que les autres destiné à vous faire des trous dans la tête à la vitesse de l'éclair ! Impossible pour votre serviteur de ne pas aller soumettre à la question ces bikers venant du froid histoire de connaître le chemin menant à cette ville utopique qu'on appelle Hard Rock City ! Rencontre avec deux Rockers sympathiques prêt à dévoiler tous leurs secrets une bonne mousse à la main! Magnéto les gars c'est à vous !
Line-up : Rocki (guitare), Jake "The Snake" (chant), Savoy (guitare), Yeti (basse), Mike T. "Thundersteel" (batterie)
Discographie : Roller (2006), All In A Day's Work (2009), Hard Rock City (2013)
Traduction/Retranscription : Erick Laulit
Metal-Impact. Bienvenue à Paris. C'est un grand plaisir que de vous recevoir à Paris.
Rocki. Merci.
Jake "The Snake". On est content d'être là.
MI. Ce n'est pas la première fois que vous venez en France. Si je me souviens bien l'un de vos premiers shows était dans le Pas de Calais, dans le nord de la France ?
Jake. Oui. Je pense que c'était au Rock Festival, n'est-ce pas ?
MI. De ce que je sais, oui. Vous rappelez vous de ce show ?
Jake. Oui, biens sur. Je m'en rappelle, un bon concert et un excellent moment.
MI. Comment s'est passée votre première rencontre avec les Français ?
Jake. Ils étaient très, très amicaux. On s'est beaucoup attachés, ils sont si avenants et attentionnés qu'on en a même invité chez nous et certains sont devenus des amis avec qui nous gardons contact. Je dirais donc que ca s'est merveilleusement passé et que c'était une bonne expérience.
MI. Que ressentez-vous alors que vous savez que dans deux jours l'album sera dans les magasins en France et à Paris ?
Rocki. Ca fait du bien, je veux dire ; enfin, c'est devenu vrai. En faire sa promotion afin de susciter l'attrait du public pour qu'il l'écoute et le faire connaitre au plus grand nombre c'est ce qui est important. Tu sais on a pris beaucoup de temps pour l'enregistrer et enfin on peut le faire écouter au public, ça fait plaisir.
MI. Comment s'est déroulé l'enregistrement ?
Rocki. C'est toujours beaucoup de travail dans la ville de Stockholm, ce n'est jamais simple pour enregistrer un album. C'était énormément d'efforts mais en gros c'était beaucoup plus relax avec celui-ci.
Jake. Je ne suis pas d'accord, cela a pris un peu trop de temps. On a toujours su ce que l'on désirait faire, on avait déjà les chansons mais tu sais... C'est toujours un processus compliqué que d'être en session d'enregistrement. Ce que je veux dire c'est que nous désirons jouer en Live. On n'aime pas être en studio trop longtemps.
MI.
Rocki. Tu sais moi j'aime être en studio, on aime y faire les chansons. C'est très plaisant quand tu ressens de la cohésion et que ça sonne bien mais si tu dois te donner à fond, je préfère le faire sur scène au lieu d'être en studio.
Jake. Absolument.
MI. Le groupe s'appelle PAPERBACK FREUD. Vous êtes psychanalystes dans la vie ? [Rires] ...
Jake. Ah, non, non ! [Rires]
Rocki. Je suis analyste. [Rires] ... Non, c'est juste qu'on considère tout ça comme de la psychologie au rabais. C'est ça la signification du nom quand des imbéciles ou des gens autour de toi essayent de t'analyser même quand ils n'ont aucune pistes. Voilà ce qu'est PAPERBACK FREUD.
MI. Comment définiriez-vous la musique du groupe ? Il y a des morceaux qui sont vraiment dans l'esprit des premier opus d'AC/DC. C'est l'un de vos groupes préférés je suppose !
Rocki. Oui, bien sûr. Ce sont des dieux pour moi.
Jake. Bien sûr que ça l'est.
MI. Que représente AC/DC pour vous ?
Rocki. Ils sont le rock n' roll pur.
Jake. Je pense qu'ils ont capté l'essence du rock n' roll. Pour moi, à partir d'eux tu ne peux plus rien faire de mieux que ça. AC/DC, c'est le maitre étalon du Old School. Il n'y aura plus jamais de gars comme ça je crois. C'est la bible du rock n' roll.
Rocki. Oui !
MI. J'ai été surpris que vous soyez suédois et que vous ayez signé avec une maison de disque Française. Est-ce difficile de trouver un label en Suède ?
Rocki. Non, on en avait un. Pour notre premier album, nous avions un label Suédois mais en gros on n'a pas aimé leur manière de travailler. Nous n'avions pas les mêmes idées concernant la manière de faire les choses on est donc partis. Mike (le batteur), on ne sait comment, est entré en contact avec les mecs de Longfellow Deeds Records. Le responsable du label a pris l'avion pour Stockholm, il avait des affaires à régler. On l'a rencontré au studio et lui avons fait écouter des chansons et on s'est dit pourquoi ne pas travailler ensemble. C'est étrange mais c'est ce qu'on a décidé et on est heureux de ce choix.
MI. Comment faites-vous pour travailler avec un label Français ? Cela change quoi en termes de communication ?
Rocki. Ce n'est pas un problème de communiquer avec le Boss car il est bon en Anglais. On continue à s'exprimer en Anglais via mail ou par téléphone, il n'y a donc aucun problème pour nous.
Jake. Nous avons appris de quelle façon il percevait la musique, comment il traite un groupe et comment on travaille ensemble.
Rocki. Je croix que d'une certaine manière, on se sentait piégés en Suède. On avait envie de peaufiner autre chose. Nous sommes donc très heureux de travailler avec un label français.
MI. Donc dorénavant avec votre label français on a plus de chance de vous voir en France ?
Rocki. Oui, je pense !
Jake. On l'espère.
MI. Vous avez plus de dates cette fois-ci pour la France ?
Rocki. Dans le planning oui mais pas encore dans le calendrier officiel.
Jake. On a entendu parler de dates... mais dans le planning comme il l'a dit mais rien de concret encore.
MI. J'ai vu que vous aviez fait la première partie de U.F.O. sur pas mal de dates. Qu'avez-vous appris à leur contact ?
Rocki. Bien, je pense que c'est toujours bon de voir des pointures jouer et je pense que Savoy notre guitariste a vraiment aimé les U.F.O.
Jake. Oui, pour lui ce fut énorme !
MI. Avez-vous pu les approcher et leur parler un peu ? Etaient-ils amicaux avec vous ?
Rocki. C'était difficile de les fréquenter. Ils voyageaient dans leur propre bus et nous dans notre mini- van, on se rencontrait donc au concert le soir. Pas autant que ça. Les gens étaient très stressés et eux l'étaient également.
Jake. Non, non... pas beaucoup d'interactions entre nos deux groupes. Sur ce plan en tout cas mais je crois qu'il est toujours compliqué de jouer pour un public qui est présent pour un autre groupe car ils étaient là pour voir U.F.O. Il était donc difficile de venir jouer pour eux car il est plus facile de jouer pour une foule qui est là pour toi. C'est donc très difficile d'être en première partie.
MI. Vous pensez que c'était un défi ?
Rocki. Oui, ce fut le cas mais tout a magnifiquement bien fonctionné et grâce à cette épreuve nous avons progressé.
Jake. Tu dois convaincre l'audience...
MI. UFO vient des années 70's. Vous pensez que leur public n'est pas le même que le vôtre ?
Rocki. Non. On attire le même public, je pense.
MI. Pensez-vous avoir gagné des fans ?
Rocki. Oui, nous l'avons fait.
Jake. Oui, à coup sur.
MI. Que pensez-vous de Vinnie Moore, sur scène ?
Jake. Il est épatant. Sa façon de jouer c'est à se dire "Oh, mon dieu !" [Rires] ... Il est tellement bon à la guitare et c'est une personne formidable hors scène également.
MI. Quel serait le groupe pour lequel vous aimeriez réellement faire la première partie ?
Rocki. Tu sais quoi, j'aurais pleuré si tu m'avais dit que j'allais faire la première partie d'AC/DC.
Jake. Ce serait pas mal, vraiment pas mal.
MI. Certains groupes l'ont fait comme par exemple THE ANSWER...
Jake. Oui. Ce qu'on aimerait faire c'est une scène dans l'un de ces grands stades. Ca ce serait quelque chose de merveilleux à faire.
MI. Comment êtes-vous sur les routes ? Vous aimez faire la fête où vous prenez soin de vous car vous savez qu'il y a un autre show le lendemain ?
Rocki. Lorsque nous sommes en tournée, nous faisons souvent des soirées, beaucoup de soirées ! Mais ce sont des soirées épiques, de bonnes fêtes très fun. On veut s'amuser et on ne veut pas d'ennuis. On ne veut pas importuner qui que ce soit. On veut juste s'éclater avec les gens qui sont présents aux concerts.
Jake. Tu ne peux pas rater un concert.
Rocki. Non, tu ne peux pas rater un show.
MI. Vous aimez donc faire des dates et des fêtes... Vous prenez un peu soin de vos santés ?
Rocki. Oui mais je pense que c'est diffèrent maintenant... C'est différent ! [Rires] ... Bien sur, des fois on fait des nuits blanches mais on se doit d'assurer si on voyage le lendemain ou quoi que soit de la sorte. On ne veut pas être hors service toute la journée...
MI. Comment pourriez-vous décrire un concert de PAPERBACK FREUD ?
Rocki. Très intense, je dirais. C'est électrique, il y a beaucoup d'énergie. Il faut toujours essayer d'avoir un bon contact avec la foule. On voudrait qu'ils aient autant de plaisir que nous sur scène.
MI. Si vous aviez beaucoup d'argent et que vous pouviez réaliser le concert de vos rêves. Que feriez-vous ?
Rocki. Un énorme Freud ; vraiment grand... Qui viendrait sur scène "Haaaaaaa..." (ndi : il crie avec une voix de monstre).
Jake. ... A la place d' Eddy !!!
Rocki. ... Un Freud géant avec une pipe...
Jake. ... Et un chapeau...
Rocki. (ndi : avec une voix de monstre)... "Saluuuuut..."
Jake. Et énormément de feu.
Rocki. Et on le ferait exploser sur scène.
Jake. Façon pétards...
Rocki. Oui !
MI. Le titre Hard Rock City m'a fait penser à Destroyer de KISS et plus précisément à "Destroy Rock City». C'est un hommage au célèbre combo ?
Jake. Je pense qu'on l'a en quelque sorte fait exprès pour ça. Bien sur.
Rocki. On a été surpris que personne ne l'ait remarqué auparavant.
Jake. Parce que c'est le titre parfait. On voulait un titre qui sonne comme un classique pour commencer. Le titre fait prendre une dimension classique à l'opus alors qu'il n'est même pas sorti encore. Je pense que le nom est très bon.
MI. Vous vivez en Suède à Stockholm. Est-ce vraiment la Hard Rock City ?
Rocki. Je pense que c'est un mélange de plusieurs endroits et ce pourrait être la communauté Rock de Paris, Stockholm ou celle de Russie ou peu importe et tu prends le tout, tu le mélanges et ca te fait une grande Hard Rock City.
Jake. C'est exactement ça.
MI. En suède, y a-t-il une forte demande pour le genre de musique que vous jouez ?
Jake. Je crois qu'elle était plus forte avant, en fait.
Rocki. Je pense que c'est plus dur avec les générations plus jeunes. Ils ne sont plus autant dans le Rock qu'auparavant. Nous verrons donc dans le futur mais il y a un public énorme aux States... Je crois qu'ils nous apprécient plus au dehors.
Jake. Absolument !
MI. Y a-t-il d'autres groupes qui jouent la même musique que vous en Suède ?
Rocki. Je pense qu'il y a énormément de bons groupes.
Jake. Oui, c'est vrai.
Rocki. Il y a beaucoup de bons endroits mais pas suffisamment. Il n'y a pas assez de lieu pour que les gens puissent écouter ta musique et c'est là qu'est le problème car il y a une pléthore de bons groupes.
MI. C'est donc pourquoi vous avez fait une tournée en Russie ?
Rocki. Oui, on voulait y aller.
MI. Comment était-ce ?
Rocki. C'était hallucinant. La meilleure tournée qu'on ait faite.
Jake. C'était une tournée folle dans un pays dingue mais on y a rencontré des personnes merveilleuses, c'était juste extra...
Rocki. Avec beaucoup de Vodka [Rires] ...
MI. C'est une culture très différente de la notre. Comment s'est passée votre rencontre avec le public Russe ?
Rocki. On a eu énormément de fun et un très bon contact avec le public là-bas. Ils désiraient vraiment s'amuser. Quelque chose s'est passé quand nous sommes montés sur scène, ils sont devenus fous. On est allés dans des endroits où on avait besoin de gardes du corps équipés d'AK-47 pour nous protéger !
MI. Traitement de faveur !?
Rocki. Oui, on croyait devenir fou.
Jake. C'était comme dans un rêve.
Rocki. Le mec chargeait son flingue en disant : "Ne reviens pas !".
MI. Avez-vous des histoires insolites que ce soit en tournée ou ailleurs ?
Rocki. C'est difficile... Il y en a beaucoup mais pas de celles que je peux raconter ici. On a des gens à protéger ! [Rires]
MI. [Rires] Je ne te demande pas de noms.
Rocki. [Rires] ... Pas de noms, comme ça je n'aurais pas à regarder en permanence par-dessus mon épaule. Non, je passe cette question.
MI. Si vous pouviez choisir un producteur, qui choisiriez-vous ?
Rocki. Je ne sais pas. Allons-y pour leur plus jeune frère. Quel est son nom ? Pas Malcolm ; pas Angus, l'autre le producteur. Le producteur jeune ! (ndi : Certainement Georges Young bien qu'il soit le plus âgé).
MI. Quel est le meilleur son que vous ayez entendu sur un album ? La production ultime ?
Rocki. Je ne sais pas si c'est le meilleur mais j'aime le son sur Appetite For Destruction de GUNS N' ROSES.
MI. Je ne suis pas surpris quand on écoute le titre "The Wild Ones" on pense immédiatement à eux !
Rocki. Bien sur GUNS N' ROSES est une source d'inspiration pour nous. On les a beaucoup écoutés car ils sont là depuis longtemps. Parfois tu peux l'entendre dans notre musique.
MI. Avec le recul, que pensez-vous de votre premier opus Roller ?
Rocki. Comme tu l'as dit celui-ci est le premier et sur un premier album tu as beaucoup de chansons à placer que tu regroupes et ça crée un tout. Je pense qu'il est plus garage, il y a un sentiment punk garage en filigrane. Le second est un peu plus gros avec un son moins garage. On a fait le tour de prestigieux endroits pour enregistrer tout ça, je ne sais comment. Avec celui-là on voulait réellement nous démarquer d'un son Old School.
MI. Que pourriez-vous dires des différences entre vos deux premier cd et Hard Rock City ?
Rocki. Je pense que Hard Rock City est un peu plus influence par du Rock sudiste et je pense que le son sur celui-ci est plus rétro que sur les précédents.
Jake. Le prestige de l'album est différent aussi.
MI. Que pensez-vous des clips en général et en ferez-vous un pour Hard Rock City ?
Jake. Oui, on a l'intention d'en faire, on ne sait pas encore pour quelle chanson mais on y travaille.
MI. Pour celle que vous avez tourné précédemment vous en êtes satisfait ?
Jake. C'est amusant de faire une vidéo. On avait cette idée de travailler avec Peter et de son équipe de Bad Ass. On a toujours pensé que c'était une bonne idée, on est donc contents de l'avoir fait. On en est très fiers.
MI. Que pensez-vous du retour des éditions vinyles ?
Rocki. Je pense que c'est une bonne chose car il y a un sentiment particulier véhiculé par le vinyle. Si tu en as un, tu peux regarder la pochette et tout ce que cela inclut en plus du concept musical. Avec un vinyle, tu peux diviser ton album en deux avec trois ou quatre chansons sur chaque face. C'est un peu plus implicite et fun à avoir. De plus, le son est meilleur sur vinyle que sur CD.
MI. Vous achetez des vinyles ou préférez-vous télécharger ?
Rocki. J'en achetais avant mais de nos jours je télécharge.
MI. Pour terminer, faites vous des reprises sur scène ?
Rocki. Oui, quelques-unes.
Jake. GUN'S N' ROSES, AC/DC.
Rocki. Mais pas autant que ça en fait.
MI. Que souhaitez vous qu'on vous dises après avoir écouté Hard Rock City ?
Jake. Vraiment... ? Qu'ils ne pensent pas trop, qu'ils l'écoutent tout simplement. Je ne sais pas comment le formuler.
Rocki. Qu'ils l'apprécient, c'est pourquoi nous l'avons fait.
MI. Quel est le plus beau compliment que l'on vous a fait à propos de Hard Rock City ?
Rocki. J'aime votre album, c'est un bon.
Jake. Un très bon album !
Rocki. Mais quelqu'un nous a dit que la chanson que nous avions utilisé pour la vidéo était l'une des meilleures chansons qu'il ait écouté durant ces cinq ou six dernières années. Ca fait vraiment plaisir d'entendre ce genre de propos. Cela nous fait extrêmement plaisir quand quelqu'un nous dit une telle chose. C'est important.
MI. Merci beaucoup. Un dernier mot pour vos fans Français ?
Rocki. On espère vous voir très vite et venir jouer pour vous les gars !
Ajouté : Jeudi 27 Mars 2014 Intervieweur : The Veteran Outlaw Lien en relation: Paperback Freud Website Hits: 8363
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