Si vous ne connaissez pas encore les frères Brun et STOLEN MEMORIES rien n'est perdu. Il vous reste encore une session de rattrapage avec leur nouvel album Blind Consequence ! Si le groupe s'est formé en 2007 et nous vient de la région de Lyon, il a déjà à son actif de nombreux concerts à travers l'hexagone ! Il leur aura fallu trois ans pour concocter The Strange Order un opus concept très complexe qui déboule dans les bacs en 2010 ! On découvre alors un gang doté d'une virtuosité incroyable pratiquant un Metal Progressif d'une redoutable efficacité et d'un niveau technique impressionnant ! Ce premier méfait leur permettra de se faire remarquer très rapidement auprès des médias et de se créer une base de fans indéfectibles ! L'aventure débute dès lors sous des auspices plus que prometteur. Après quelques changements au sein de la formation, le gang se met très rapidement à composer ce qui va devenir Blind Consequence, un album concept très accrocheur qui séduira immédiatement Brennus Music ! La galette sort en mars 2013 et s'avère être une véritable météorite Metallique destinée à vous exploser les neurones en un rien de temps. Face à tant de dextérité et de vélocité, MI se devait d'en savoir un peu plus sur ces Lyonnais pas comme les autres prêt à conquérir le monde ! Rendez-vous est pris au Hard Rock Café pour un entretien sympathique sous le signe de l'humour ! C'est autour d'une bonne bière que votre dévoué serviteur a pas pu passer le chanteur et le guitariste sur le grill. Magnéto les gars, c'est à vous !
Discographie : Strange Order (2010), Blind Consequence (2013)
Retranscription : Max Nipluc
Metal-Impact. Bonjour à tous les deux. Pour commencer, vous avez débuté en 2007. Peux-tu nous parler de la naissance du groupe ? Baptiste Brun. En fait, c'est parti d'une collaboration avec mon frère Antoine, qui est à la batterie. A la base, j'avais enregistré quelques démos de guitare instrumental en solo, des musiques un peu atmosphériques, Metal. Un gros mélange ! J'ai ensuite eu envie d'évoluer en groupe. On a donc monté, avec mon frère, STOLEN MEMORIES.
MI. Pourquoi avoir choisi ce patronyme pour représenter votre groupe ? Baptiste. On tenait à faire un truc avec "Memories" et je crois qu'on a tout essayé hein ? Najib Maftah. En fait, on a fait un genre de Brainstorming. Chacun de nous proposait des noms comme Blind quelque chose, Stolen quelque chose, Memories, etc. On a gardé Stolen et Memories, on les a collé de là est né STOLEN MEMORIES. On trouve que ça sonne bien. Baptiste. On trouvait que ça sonnait assez poétique puis dans le style de musique qu'on fait, il y a un côté mémoire volée. Un peu comme si t'avais du mal à te rappeler le passage d'avant, quand t'arrive au refrain et que t'as du mal à te remémorer le couplet pour telle ou telle raison. Najib Tu peux aussi assimiler le titre à alzheimer qui est une maladie qu'on trouve terrible. Le fait que quelqu'un perde la mémoire, c'est un peu comme perdre sa vie.
MI. Ca vous fait peur ? Najib. Moi, ça me fait peur ouais.
MI. On va commencer par parler de Strange Order votre premier album qui est sorti en 2010. Avez-vous eu des difficultés à l'enregistrer ou à trouver une maison de disque ? Najib. Oui. Quand c'est le premier, c'est toujours dur parce que tu sais ce que tu veux faire mais tu ne sais pas vraiment où tu vas. L'enregistrer, ça n'a pas été trop dur parce qu'on avait quelques petites connaissances, des amis dans le son. Ca n'a donc pas été trop compliqué. Par contre, de démarcher des maisons de disque, ça s'est avéré un peu plus difficile surtout qu'on était des ignares, on ne savait toujours pas comment s'y prendre donc il a fallu qu'on fasse des recherches, qu'on fasse un vrai travail de fond et puis on y est arrivé.
MI. Le fait que vous ayez enregistré ça avec Alex Borel et Chris Arnaud sur le premier album... Najib. Non, ça c'est le deuxième. On a enregistré le premier on l'a enregistré avec Olivier Didillon et on l'a fait masteriser par Alex Borel. Qui lui a enregistré avec Chris Arnaud Blind Consequence.
MI. Vous avez donc gardé Alex Borel. Quelle différence y-a-t-il au niveau sonore entre le premier et le deuxième album ? Najib. En fait, le premier est très axé Metal Progressif. Beaucoup de claviers, de doublages, tout ça. Il y a du clavier sur le deuxième mais beaucoup moins. Le clavier est là pour servir la musique. Cela laisse donc plus d'espace pour les autres instruments. La guitare est beaucoup plus présente. Baptiste. Il y a plus de basse aussi. C'est beaucoup plus direct. On a voulu mettre en valeur le côté puissant. On a beaucoup d'influences notamment le côté Thrash qu'on a voulu faire ressortir. Il y a eu une volonté de faire quelque chose de plus direct, de plus pêchu.
MI. Comment vous définirez-vous ? Plutôt comme un groupe de Prog Metal ? Najib. Juste comme un groupe de Metal. Metal vraiment général parce qu'on a pas mal d'influences.
MI. Lorsque j'ai écouté l'album, j'ai constaté qu'il était très technique. Certain morceaux démarrent calmement pour s'emballer par la suite. On compte pas mal de breaks. Vous avez beaucoup d'expérience ? Baptiste. Il y a eu plusieurs projets avant oui. Mon frère et moi, on a débuté avec un autre projet beaucoup plus Metal progressif, limite expérimentale même. J'ai moi aussi fait des trucs avant mais en solo uniquement. C'était très technique aussi, avec pas mal de solos de guitare. On a aussi joué dans un groupe avec Najib aussi à cette époque-là. C'était déjà une formation de Metal assez technique.
MI. C'est donc comme ça que vous vous êtes rencontré ? Baptiste. C'est comme ça qu'on a rencontré Najib avec mon frère, Antoine.
MI. Es-ce dur de trouver un bon chanteur en France ? Baptiste. Ah oui. Je pense que ça fait partie de ce qu'il y a de plus dur. Mais on se connait depuis longtemps avec Najib ce qui a facilité les choses. Najib. En fait maintenant il paye pour me garder [Rires] ...
MI. Vous avez enregistré le premier album au WarmAudio Studio. C'est votre studio ? Baptiste. Non, pas du tout. En fait, le WarmAudio est un genre de concept. Ils ont un studio d'enregistrement, ils font des concerts, etc. Il se trouve dans la région Lyonnaise. En fait, j'ai un ami d'enfance du nom de Alexandre Borel. Il est ingénieur du son. Il fait beaucoup dans le punk et aussi dans tout un tas d'autres styles de musiques telle que la variété. Il travaille au WarmStudio aussi. Il le gère avec son collègue Chris Arnaud. Comme je le disais tout à l'heure, il nous avait déjà masterisé le premier album Strange Order. Là on a fait appel à lui pour carrément faire la production. Par contre on a masterisé les morceaux ailleurs.
MI. Pourquoi avez-vous fait masterisé cet opus ailleurs ? Baptiste. Parce que c'est intéressant d'avoir plusieurs paires d'oreilles en fait. Najib. C'est Alex qui nous a conseillé de faire ça bien qu'il sache faire du mastering. Il nous a dit que c'était mieux parce que l'autre personne aura plus de recul et du coup ça se ressentira aussi au niveau de la qualité. Et puis c'est quelqu'un qu'il connaissait très bien donc il savait qu'il n'y aurait aucun souci.
MI. Il a apporté des éléments au mastering auxquels vous n'aviez pas pensé au départ ? Baptiste. Le mastering, c'est très subjectif. C'est vraiment une oreille à part entière. Le mec qui fait dans le mastering, il fait du mastering. Tout le monde ne peut pas faire ça. Mathieu Monnot, qui nous a fait le notre, il a sa propre façon de travailler. Il va entendre des trucs que t'entend pas forcément. Mais lorsque tu écoutes le résultat final, là tu te dis je comprends ce que tu m'expliquais tout à l'heure.
MI. Est-ce qu'i existe une scène importante dans la région de Lyon ? Najib. Oui, il y a une scène qui essaie d'émerger mais c'est difficile de se démarquer quand on a des petits moyens. Surtout qu'il y a de plus en plus de lieux qui accueillaient justement ces groupes qui ferment donc c'est un vrai problème.
MI. C'est vraiment dur de trouver des concerts en France aujourd'hui pour un groupe de l'hexagone ? Baptiste. Quand tu es comme nous, basé sur la région lyonnaise et comme disait Najib, ça n'est pas évident avec toutes ces salles qui ferment les unes après les autres. Le style de musique Metal ne fait pas non plus l'unanimité auprès du public français. Ca ferme donc des portes. En plus, on a eu un changement de line-up avec un nouveau bassiste qui est arrivé ce qui nous a contraints pendant un bon moment à ne pas faire de concert. On compte donc reprendre bientôt. Najib. Pour faire des scènes intéressantes, il faut avoir du public, il faut se faire connaitre, ce qu'on essaye de faire, montrer qu'on sait faire de la bonne musique puis après se faire inviter par un groupe renommé en première partie, ça se serait vraiment bien.
MI. Avec qui aimeriez-vous tourner ? Baptiste. Plein de monde. Mais si tu me demandais comme ça un nom je te dirais SYMPHONY X. Ca serait un honneur !
MI. Ca ne m'étonne pas vraiment. DREAM THEATER peut être aussi ? Baptiste. Bah trop inaccessible, ils ne viennent jamais à Lyon ! Najib. En tout cas, s'ils nous écoutent DREAM THEATER, on peut faire votre première partie sans problème [Rires] ...
MI. Cela a-t-il été dur de trouver le bon bassiste ? Baptiste. Oui, dans le sens où il y a le musicien et le personnage. Nous on recherchait quelqu'un qui ai le niveau technique, qui ressente la musique de la même façon que nous. Mais aussi quelqu'un avec qui il y a un rapport humain qui s'installe facilement, avec qui il y a un certain feeling. Quelqu'un qui a les mêmes motivations que nous, le même sérieux parce que c'est primordial si tu veux réussir dans la musique aujourd'hui. Nous, on a envie de réussir donc on s'instaure quand même des règles. Najib. On veut s'assurer une continuité.
MI. L'objectif principal c'est quoi pour vous ? Baptiste. C'est de péter la baraque ! [Rires] ... Najib. L'objectif c'est dire : On est STOLEN MEMORIES, on est un groupe de Metal français et on est là quoi ! On ne va pas s'arrêter de jouer parce que c'est dur ou quoi que ce soit d'autre. Baptiste. S'il faut jouer dans un Boui-boui, on jouera dans un Boui-boui.
MI. Avec Blind Consequence, vous avez aussi beaucoup travaillé sur la pochette qui est très esthétique. Un revolver, des photos, des pas sur le sable. C'est quoi l'ambiance ? Maigret mène l'enquête ? Najib. [Rires] ... Oui, c'est un peu ça. Pour résumer, la pochette a été faîte par un très bon ami à moi, Reda, qui est photographe à la base. J'adorais ses photos du coup je lui ai parlé de nos recherches pour le deuxième album et je lui ai demandé s'il pouvait nous pondre quelque chose. Il a donc fait la photo, un peu de montage, on lui a suggéré d'insérer un petit pistolet en plus sur le livret [Rires] ... Baptiste. On s'est dit putain, ce n'est pas assez méchant, on fait quand même du Metal, fais quelque chose pour nous ! Najib. Il y a des traces de pas, la mer, des photos, tout ça. On veut laisser a nos fans une libre interprétation.
MI. Pourquoi ce nom, Blind Consequence ? Baptiste. C'est une longue histoire. Il s'agit d'un album concept, c'est qu'on recherchait à la base, mais c'est un concept STOLEN MEMORIES. En fait, plusieurs thèmes sont abordés sur cet opus et tout est relié autour du mot conséquence. On a choisi Blind pour conséquences aveugles. Ca reste dans le délire de STOLEN MEMORIES. Najib. Parce que souvent on fait des choses sans savoir où cela va nous mener. Ca peut parfois être désastreux. Par exemple, sur le premier titre, c'est un soldat qui est hanté par ses souvenirs de guerre. Conséquence de la guerre : Il est tourmenté par son passé, il n'arrive plus à dormir, il est contraint de prendre des cachets et est frappé par un dédoublement de personnalité. Des choses dont il ne serait jamais douté lorsqu'il s'est engagé. Sur toute la durée de Blind Consequence tu vas trouver des conséquences à des choix que l'on peut faire dans la vie.
MI. Est-ce qu'il y a un fil conducteur entre les différents morceaux ou s'agit-il de petites histoires indépendantes les unes des autres ? Baptiste. Les premiers morceaux se suivent plus ou moins. En fait, l'album est plus ou moins divisé en deux parties. D'ailleurs, ça s'entend un peu musicalement parce qu'il y a des thèmes qui reviennent régulièrement et c'est ce qui est voulu. Ca peut être des riffs à la gratte, comme au clavier ou au chant. Cela dépend. Les quatre premiers morceaux du disque constituent un peu une partie, les quatre derniers morceaux une seconde moitié. Dans la première partie, les textes et l'histoire se suivent plus ou moins avec des thèmes qui diffèrent mais toujours basés autour des conséquences par rapport aux actes.
MI. Cette construction porte à croire qu'il y a eu un sacré boulot au niveau des textes. Combien de temps cela vous a pris pour écrire Blind Consequence ? Najib. Une grosse année disons. Pour écrire des textes, il faut vraiment que je m'imprègne énormément de la musique et que j'essaie d'imaginer un peu ce que je pourrais écrire par-dessus. J'ai des images en tête puis en fonction de ça, je me mets à écrire. Après quoi je corrige, je rectifie, j'enlève. Il y a tout un processus d'écriture et de rédaction tout au long des morceaux. Ensuite, je propose aux gars mes écrits. Ils me donnent leur avis et après on valide.
MI. Ecris-tu tes textes directement en Anglais ? Najib. Il y a des textes que j'écris directement en Anglais, d'autres non. Il faut être honnête, on est français et ce n'est pas ma première langue. Donc il y a des textes où je rédige d'abord les idées en français, ça me permet d'avoir le scenario en tête puis après je le traduis en Anglais.
MI. Et c'est toi qui fais la traduction ? Najib. Oui. Dans cet album en l'occurrence, il y a une innovation puisque Antoine notre batteur a écrit deux titres : "Ironic Distress" et "Greed". Notre ancien bassiste a écrit une partie de "Cross The Line". Sur ce deuxième album, il y a donc plus de participation de la part des musiciens à l'écriture.
MI. C'est donc plus un travail de groupe ? Najib. Non, pas tout à fait. Dans le groupe, chacun à son rôle qui est bien définit. Le mien est de chanter et d'écrire des textes. Après, si un membre du groupe me dit : "tiens j'ai une super bonne idée ou un thème qui me plait, ça peut être sympa d'écrire un texte là-dessus, je lui dis pourquoi pas", il écrit un truc et on regarde ça ensemble.
MI. Vous venez de changer de label, vous avez signé avec Brennus, votre première maison de disque était basée sur Lyon ? Baptiste. Non, de la région parisienne. Ce label n'a malheureusement pas supporté la crise. Donc en fait, on s'est retrouvé sans maison de disque avec un album composé. On s'est donc dit que ça faisait chier mais qu'on allait quand même l'enregistrer. On est parti en studio et on a signé avec Brennus qui est un label connu et qui a fait ses preuves à travers le temps. Najib. Donc, bien le bonjour à Alain Ricard de Brennus !
MI. Avez vous senti un changement par rapport à Pervade Productions ? Baptiste. Ouais, carrément ! Un changement radical déjà dans le suivi, on voit aussi au niveau de la distribution que tout est très carré. Najib. Puis Alain Ricard, qui est quelqu'un de très sérieux, il fait ça depuis des années. Il sait ce qu'il fait et il sait où il va donc il n'y a aucun problème. Cela se passe vraiment très bien. C'est quelqu'un de très accessible aussi, on lui téléphone régulièrement pour pleins de choses. Baptiste. C'est également grâce à lui qu'on est rentré en contact avec Roger de Replica Promotion. Najib. C'est un label de distribution. Pour le premier album avec Pervade, on avait signé un contrat de licence. Donc, on leur donnait le produit, il en faisait ce qu'il voulait pour l'industrialiser et le distribuer. Là, c'est un contrat de distribution donc on est producteur de notre album, et Brennus s'occupe juste du côté distribution. Baptiste. Alors qu'avec Pervade, on était producteur mais certaines closes n'étaient pas les mêmes dans le contrat puis c'est eux qui s'occupaient de la fabrication du disque, là nous on peut faire fabriquer le disque par qui on veut.
MI. Comment vous sentez-vous maintenant que l'album est fait ? Baptiste. Il est maintenant sorti depuis Mars. Il y a de bonnes chroniques, donc on est assez content des critiques déjà. C'est le premier point positif. On avait déjà été content des réactions à propos de Strange Order, là on voit vraiment une nette évolution. Najib. C'est toujours assez stressant d'attendre les retours sur un deuxième album parce que tu te dis qu'on a changé un peu de direction, et tu te demandes si tu vas être taillé ou pas, etc. Au final, on est agréablement surpris. En général, ce sont des très bonnes chroniques.
MI. Donc, cela veut dire que vous avez déjà commencé à travailler sur le prochain ? Baptiste. Oui, je peux même te dire qu'il est déjà composé. Après, on a une façon de procéder qui est la suivante : je compose un morceau, après je le propose au groupe, le groupe arrange le morceau, chacun met sa touche, Najib après écrit le texte et à partir de là, on passe au suivant. Donc pour le troisième, les morceaux sont déjà composés, on a déjà commencé à en mettre en place deux, trois. La mise en place a déjà commencé et on espère l'enregistrer dans l'année 2014. Notre objectif ce serait que fin 2014, il soit bouclé. Najib. J'ai déjà écris deux textes.
MI. Lui aussi sera un concept album ? Najib. Non.
MI. Cela a-t-il été difficile d'écrire un concept album ? Baptiste. Le problème, c'est que lorsque tu fais un concept album, que ça soit pour la musique ou les textes, tu instaures quand même une ligne directrice. Tu as une trame à respecter. On n'établit pas non plus un cahier des charges, on laisse un peu l'inspiration arriver. Il faut pour faire du bon travail. Mais par contre, le fait que ça soit un concept album, on se doit de respecter certaines règles. Pour la musique, il y a des thèmes musicaux qui reviennent, ça demande donc un petit peu plus de travail à ce niveau-là.
MI. Je suppose qu'il y a des concepts albums qui vous ont marqué ? Baptiste. Moi, il y en a un notamment qui m'a vraiment marqué c'est V de SYMPHONY X, je l'ai trouvé énorme ! Najib. Moi, le premier concept album qui m'a fait halluciner c'est The Wall des PINK FLOYD. Après c'est Scenes from a Memory de DREAM THEATER. Et puis également V de SYMPHONY X.
MI. Vous avez tous les deux à peu près la même culture musicale ? SYMPHONY X, DREAM THEATER, etc. Baptiste. J'ai personnellement beaucoup d'influence qui viennent de groupes Thrash de la belle époque, que ça soit PANTERA, MEGADETH, TESTAMENT, etc. Je suis un grand fan de STEVE VAI et de beaucoup d'autres artistes mais c'est toujours au niveau de la guitare que je suis intéressé.
MI. Est ce difficile d'assurer les parties de guitares quand on est seul sur scène ? Baptiste. Non, parce que c'est composé pour. Maintenant, c'est même prévu dès l'enregistrement lorsqu'il y a un solo de guitare, tant qu'à faire, si on peut se passer de mettre une rythmique derrière on le fait. Si on la met, elle est mixée par la suite en retrait. On a le clavier et notre bassiste qui ont d'ailleurs un rôle très important.
MI. Pour terminer, qu'est-ce que vous avez envie de dire aux personnes qui n'e connaissent pas encore STOLEN MEMORIES ? Najib. Bah qu'on est STOLEN MEMORIES, qu'on est là et qu'on est un groupe de Metal ! [Rires] ... Je pense qu'on fait de la bonne musique alors écoutez Blind Consequence. Baptiste. Si possible que les gens n'aient pas d'aprioris par rapport à l'étiquette progressive parce que finalement, il y a pas mal de gens qui n'aiment pas ce style et nous on n'est pas un groupe de Metal progressif, on est avant tout un groupe de Metal ! Avec des influences diverses. Donc même les gros bourrins peuvent apprécier ce qu'on fait et même s'il y a du clavier. Najib. Et on voulait aussi remercier Metal-Impact !
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