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THE ANSWER (uk) - Cormac Neeson (Sept-2013 / ITW-VIDEO)
Le parcours de THE ANSWER est rare et exceptionnel presque idyllique, un vrai manifeste de la réussite. Le combo a réussi à s'imposer en quelques années sur la scène internationale et est devenu une valeur sûre avec qui il faut désormais compter. Originaire d'une petite ville située en Irlande du Nord le groupe est né en 2000 à l'initiative de Paul Mahon guitariste de son état. Il leur faudra six longues années pour que déboule enfin dans les bacs leur premier méfait (Rise) qui sera d'emblé très bien accueilli et encensé par la presse. Le gang sera d'ailleurs élu meilleur nouveau groupe en 2005 par le magazine Classic Rock. Suite à ses louanges méritées, ils en profiteront pour partir en tournée à travers toute l'Europe. Comme si cela ne suffisait pas, ils réussiront à assurer très rapidement des premières parties de prestige comme DEEP PURPLE, AEROSMITH ou THE ROLLING STONES (deux dates à Belgrade et Dusseldorf qui resteront gravés à jamais dans leurs mémoires). De quoi laisser perplexe bon nombre de leurs rivaux. Fortement influencé par les seventies comme FREE, LED ZEPPELIN ou encore Rory Gallagher qui font partie de leurs références absolues, ce qui leur insuffla d'emblé un côté Old School toutefois rehaussé par une approche résolument moderne qui fait toute la différence. Cette nuance s'avèrera être un atout redoutable de leur réussite. Car nos amis ne sont pas restés bloqués dans les années soixante dix loin de là. Après ce premier opus, THE ANSWER se voit offrir une opportunité qui ne se refuse pas : ouvrir pour AC/DC sur une bonne partie du Black Ice Tour que ce soit aux Etats-Unis mais aussi en Europe dans les salles et stades ! Un véritable honneur mais aussi un challenge plus que risqué quand on connaît l'abnégation du public auprès de la légende Australienne. Heureusement, ils réussiront haut la main le pari et auront même le temps d'enregistrer un deuxième opus (Everyday Demons) qui confirmera tous les espoirs placés en eux. Pas de doutes, ces petits gars sont là pour durer. Surfant sur la vague du succès qui semblent leur sourire, ils en profitent pour sortir un dvd (412 Days Of Rock'n'Roll) retraçant les 412 jours épiques passés au coté des boys ! Une véritable réussite qui vaut son pesant d'or en anecdotes plus cocasses les une que les autres. Après de long mois passé sur les routes, nos Irlandais partent immédiatement pour les Etats-Unis pour enregistrer Revival dans un studio de El Paso, Texas. Dans la foulée, ils en profitent pour signer chez Spinefarm/Universal. Un vrai plus quand on connaît l'importance du label au niveau mondial. Cette fois-ci rien n'est laissé de côté et tout semble prêt pour que Revival soit une parfaite réussite. Car nos Irlandais sont dévorés par l'ambition et bien décidés à atteindre les sommets dans les années à venir. Pourtant, le résultat ne sera pas à la hauteur de leurs espérances malgré des morceaux de très bonne qualité et la déception fera suite à l'enthousiasme d'avant. Il s'en suivra une période de doute qui amènera le gang à faire un grand "ménage" en changeant de label, de management et de tourneur... Rien que ça ! Ils signent cette fois-ci chez Napalm Records. Une totale remise en question afin de mieux gérer leur carrière pour repartir sur de bons rails ! Cette fois-ci exit les USA, ce sera la chère Albion qui sera le lieu de naissance de leur quatrième progéniture au nom très révélateur de New Horizon. Enregistré avec Toby Jepson, la galette s'avère d'une efficacité redoutable ! Du pur THE ANSWER sans fioriture et qui va droit au but, un retour aux sources Hard'n'Roll savoureux ! Il n'en fallait pas plus pour que votre dévoué serviteur profite du passage de Cormac Neeson et Paul Mahon à Paris pour les soumettre à la question et en savoir un peu plus sur la vraie nature de THE ANSWER ! C'est le chanteur Cormac Neeson qui a répondu avec sincérité à nos interrogations sur l'avenir du groupe. Rencontre avec un personnage attachant et sympathique. Magnéto Cormac, c'est à toi.
Line-up : Cormac Neeson (Chant), Paul Mahon (Guitare), Micky Waters (Basse), James Heatley (Batterie)
Discographie : Rise (2006), Rise Special Edition (2007), Live At Planet Rock Xmas Party (2008), Everyday Demons (2009), Revival (2011), New Horizon (2013)
Traduction / Retranscription : Erick Laulit
Metal-Impact. Deux ans après la sortie de Revival quelle est ton opinion sur cet album ? Cormac Neeson. Pour être honnête la réaction à l'encontre de "Revival" a plutôt suscité une scission au sein de nos fans. Une partie l'a vraiment aimé et une autre non, ou au moins ne l'a pas apprécié comme l'un des deux premiers. J'aime cet album d'une manière absolue et je pense qu'il y a pas mal de bons morceaux dessus. C'est l'exemple parfait d'un opus grâce auquel THE ANSWER a - comment dirais-je - prit son envol et étendu ses ailes. Nous avons pu explorer différents styles et nous avons pris beaucoup de plaisir à l'enregistrer. Personnellement, je pense que le temps dira si oui ou non c'est le meilleur ou l'un des meilleurs albums que n'ayons jamais fait. C'était un grand plaisir de le défendre sur scène, il y a beaucoup de chansons sur "Revival" donc à chaque fois que nous faisions des shows, ils étaient différents du précèdent car nous pouvions ajouter des nouveaux morceaux et c'était pareil pour la tournée qui étaient très différentes de nos précédentes. Nos prestations live étaient nettement plus performantes alors oui, je l'aime toujours, je continue de l'écouter et de l'apprécier.
MI. A cette époque vous étiez sous contrat avec Spinalfirm/Universal ! Cormac. Oui.
MI. C'était votre premier album chez eux. Cormac. Oui.
MI. Vous avez sorti Revival chez Spinefarm/Universal pourquoi avoir quitté ce label si rapidement ? Cormac. Ah, c'est une longue histoire [Rires] ...
MI. J'ai tout mon temps [Rires] ... Cormac. Non, je pense qu'une partie de cet album reflète l'envie du groupe de changer et d'innover. Vers la fin de la période "Revival", nous n'étions pas vraiment satisfait de la façon dont se passées les choses et nous avons ressentis, pour la première fois de notre carrière, que nous vendions l'indispensable. On est ensemble depuis quasiment dix ans ou plus de dix ans et notre progression s'est constamment faite vers le haut, le haut, le haut ! Mais pour la première fois, nous étions arrivé à une sorte de "plateau" (Cormac s'exprime en français).
Nous avons alors réalisé que la pire chose qu'il pouvait nous arriver dès lors ; c'était de rester les mêmes et juste faire ce que nous avions passé notre temps à faire. Nous avons ressenti pour la première fois une stagnation dans notre carrière. Il nous fallait prendre des décisions difficiles. Nous voulions changer les choses. Nous devions le faire immédiatement et en ce qui concerne la maison de disque. Cela faisait partie des décisions qu'il fallait prendre, sortir de ce deal et poursuivre avec d'autres personnes ; une autre équipe. Tu sais, sans aucun irrespect envers les personnes d'Universal car les gens avec qui on collaborait, travaillaient dur mais ils nous ont juste permis d'arriver ou on voulait se rendre sans nous permettre d'atteindre le but fixé. On sentait que l'on devait s'en aller et on a signé un nouveau contrat avec Napalm Records, en Autriche. Ces gars sont venus nous rencontrer chez nous et nous avons eu une longue conversation ensemble dans un pub à Belfast à propos du dévouement qu'ils entretenaient envers les groupes avec qui ils travaillaient. Ils nous ont dit avoir un plan et on les a cru car il ne nous a pas semblé qu'ils faisaient semblant, en aucun cas. Ils semblaient sincères. C'est très important de réussir à regrouper des personnes qui sont motivés par ta musique. Il faut qu'ils y croient et qu'ils aient envie de faire avancer ce groupe. Juste le temps pourra nous dire si nous avons fait le bon choix mais jusqu'à présent tout va bien.
MI. As-tu le sentiment que finalement Spinefarm/Universal ne croyait pas en THE ANSWER et n'ont pas tout fait ce qu'ils étaient susceptibles de faire pour vous emmener vers un autre palier après votre immense tournée au coté d'AC/DC ? Cormac. Hum... ( Il réfléchit). Oui, encore une fois, on ne connaissait pas trop le business. Nous étions pas dans cet état d'esprit mais comme tu l'as dit, on revenait d'une tournée massive en ouverture d'AC/DC, on avait fait un bon disque et notre dévotion à la cause était forte à l'époque peut-être plus forte qu'elle ne l'avait jamais été. Et après Revival, c'est ce qu'on s'est dit : "On devrait être en train d'atteindre les sommets". Et c'est ce qu'on tente de faire avec Napalm Records.
MI. C'est la raison pour laquelle vous avez appelé ce nouvel album, New Horizon ? Cormac. Bien sûr ! On avait besoin de changements. On a tout changé autour de nous : le label, le management, les membres qui travaillaient avec nous, nos agents, même nos vies personnelles ont été bouleversées. On a juste réalisé le premier bouleversement majeur dans la carrière du groupe, en gros juste histoire de raviver l'énergie mise à disposition de la campagne et ça a marché. D'après ce que j'en ai vu car on est retourné en studio et on a fait un superbe album et maintenant nous possédons une équipe vraiment soudée qui a vraiment envie de faire de cet album, un succès.
MI. Pour Revival vous étiez parti enregistrer aux Etats-Unis. Pour New Horizon tu as travaillé avec Toby Jepson Ex LITTLE ANGELS. Ou s'est passé l'enregistrement de cet album ? Cormac. On l'a enregistré dans un très petit village dans le sud de l'Angleterre. Ce village possédait deux pubs et un gros studio d'enregistrement. C'était tout ce dont on avait besoin. On a travaillé dur toute la journée de 9h à 10h du soir ensuite on allait dans l'un des 2 pubs pour y boire un verre et parler des enregistrements que nous avions fait dans la journée et ce que nous allions faire pour le lendemain. C'était une bonne atmosphère pour un groupe de Rock n'Roll que de travailler dans ces conditions car on était loin de toute distractions. Nous avions juste le minimum, on se focalisait uniquement sur le fait de fournir du bon boulot en studio.
MI. Ca a été facile d'écrire les musiques et les paroles de New Horizon ? Cormac. Ce n'est jamais simple car en tant que parolier j'essaye toujours d'améliorer ce j'ai fait auparavant. Je veux progresser et devenir meilleur en essayant de m'améliorer à chaque album et à chaque chanson. Alors cela nécessite beaucoup d'introspection et de concentration, de temps et d'effort pour emmener la chanson où on veut qu'elle aille. C'est comme ça qu'on travaille et on n'a pas changé de façon de faire depuis le début. J'écrivais mes paroles puis je les montrai à Toby Jepson (ndi: il a chanté au sein de LITTLE ANGELS et GUN). Ensuite, on avait une petite conversation durant laquelle il me mettait au défi comme tous les producteurs avec lesquels on a travaillé. Les producteurs te poussent en permanence à faire mieux ! Du coup, je m'en allais puis je revenais avec une nouvelle version et ainsi de suite.
MI. La manière dont tu composes et écris a du évoluer depuis les débuts de THE ANSWER ? Cormac. Bien sûr. Dès lors que j'ai commencé à écrire et ce depuis la première fois, j'ai toujours écrit sur ce qui me passait par la tête et qui sonnait bien avec telle ou telle musique ou partie musicale, tu comprends ? Je crois qu'au fil des années mes paroles sont plus adaptés aux morceaux. Elles sont composées de plus de couches, elles sont plus recherchées. J'ai une notion claire des choses et je visualise parfaitement le message que je désire véhiculer. Je vois réellement en ce moment les textes comme un autre aspect de notre musique ou je peux vraiment élever le niveau. Honnêtement, que nos fans puissent être intéressé par cette partie là est une bonne chose. Bien sûr, ils peuvent aussi prendre notre musique pour ce qu'elle est c'est à dire du Rock n' Roll pur venant tout droit du cœur mais si ils tiennent compte des paroles, ils pourraient aussi découvrir des petits messages à l'intérieur. Ca leur apportera un angle de vue différent sur notre musique...
MI. Sur New Horizon, quels sont les textes qui sont vraiment importants pour toi ? Cormac. Toutes les chansons sont importantes mais sur cet album j'ai essayé d'entremêler ce qui s'est passé dans nos vies durant les douze mois précédents et ce dans un état de fluctuations permanentes. Nous ne savions pas ce que le futur nous réservait, il se dégageait de cette situation une sorte d'énergie nerveuse, une forme d'agressivité qui ne nous réjouissait pas. Il y avait un appel au changement, une espèce de résignation aussi, tu saisis ? On était aux pieds du mur et on sentait qu'on allait juste lentement retourner en arrière. Je pense que c'est un opus qui est très agressif concernant les aspects musicaux mais aussi au niveau des paroles et par chance, il est traversé par cette touche radicalement différente et pointue mais je suppose que c'est à vous les gars de le ...
MI. Dire ou pas ! [Rires] ... Tu avais déclaré que tu étais très satisfait de Chris Smith qui a produit Revival et que tu aimerais retravailler avec lui pour le nouvel opus. Pourquoi avoir finalement changé une nouvelle fois et avoir fait appel à Toby Jepson (LITTLE ANGELS) ? Cormac. Je pense que l'une des raisons pour laquelle on a éprouvé le besoin de travailler avec un autre producteur sur New Horizon c'est parce que lorsque tu fais de la musique pendant plus de 10 ans ; tu te dois de te renouveler et cela passe aussi par l'enregistrement en studio. L'important c'est de pousser le groupe au-delà de sa zone de confort car si tu te prélasses, tu perds vite ton tranchant et amener un nouveau producteur à chaque fois t'aide à accomplir cela car chaque producteur a sa façon de faire. Ils ont tous leur propre opinion et leur style créatif et la plupart du temps le gars qui obtient le job est celui qui est le mieux préposé à remplir cette mission. C'est à dire convenir à notre situation à ce moment précis de notre carrière. Toby a déjà rempli cette fonction auprès de groupes à succès (ndi : SAXON, FASTWAY, ...). Il connait la chanson, il a réalisé d'où l'on vient et où on veut aller. Il est venu en Irlande bien avant d'obtenir le job pour discuter avec nous et durant environ deux heures on a parlé de l'album que l'on voulait faire et qu'on avait besoin de faire et il a juste pigé, totalement comprit ce qu'on voulait accomplir cette fois-là avec New Horizon. On s'est tous rendu compte qu'il avait une manière de travailler en studio qui nous convenait parfaitement. Ce fut une bonne collaboration.
MI. Est-ce que le contexte dans lequel vous enregistrez a eu une importance ? Cormac. Encore une fois cela découle de notre situation à cette époque, cet album est essentiellement à propos de musique et rien d'autre. Notre objectif était de s'y mettre et le rendre le plus Groovy possible, y ajouter les guitares et les voix par-dessus les lignes de groove basse/Batterie que Mickey et James ont établi. C'est la raison pour laquelle on a choisis une localité si humble, un petit village avec un studio qui était très Old School. Il n'y avait pas grand-chose dans ce studio si ce n'est un grand bureau vintage et de bonnes lampes. On est donc entré dans ce lieu, on y a vu de bons signes, rien pour te distraire, tout pour être concentré. Du coup tout s'est emboîté parfaitement.
MI. La pochette est magnifique, vous avez eu l'opportunité de travailler avec Storm Thorgerson. Un artiste qui a travaillé avec des légendes comme PINK FLOYD, LED ZEPPELIN, BLACK SABBATH, DREAM THEATER ou encore GENESIS pour n'en citer que quelques uns. Comment s'est passé votre collaboration ? Cormac. Ce fut un honneur absolu qu'il n'ait ne serait-ce qu'accepter le job, c'est extraordinaire. Quand il a commencé à travailler avec nous, nous ne savions pas qu'il était malade mais après ce constat, le fait qu'il se soit tout de même embarqué à bord de ce projet, c'était un témoignage de sa dévotion vis-à-vis de son art. Nous nous sentons heureux d'avoir pu bénéficier de cette opportunité. C'est une grande perte, une disparition majeure pour le monde de la musique. Ses pochettes forment une part essentielle de n'importe quel album auquel il a associé son nom. Mais ça t'ouvre les yeux, je peux te le dire, le processus que Storm et son équipe ont employés afin de parfaire la réalisation de la pochette de New Horizon était complètement différent de tout ce qu'on a pu rencontrer auparavant. Ces gars ont interviewés chacun des membres du groupe, ils ont écouté l'album, encore et encore et encore, ils nous ont demandé quelles sortes d'informations nous jugions utiles d'incorporer dans le livret. Ensuite, ils ont fait un mixage de tout ce que nous leur avions donné et après avoir tout mélangé, Storm nous a sorti à peu près 10 dessins différents, tous complètement uniques et définitivement fabuleux et on a dû en choisir qu'un seul sur les dix proposés. Après ce choix, ils ont un peu amélioré le dessin et l'on photographié et c'est devenu la pochette. J'aurais aimé avoir les dix propositions en ma possession pour les montrer aux gens car le "Bird Man" c'en est un parmi tant d'autres mais il y avait plusieurs autres dessins sans aucun rapport avec l'homme oiseau et sa cage et d'autres concepts tout aussi fabuleux. Tu peux juste évaluer le génie du gars en les regardant et étant le témoin de cette originalité et de cette créativité et tout ça simplement après avoir écouté dix chansons et fait un entretien avec le groupe. Cette expérience nous a beaucoup inspiré et nous tiendra toujours à cœur.
MI. Il fut difficile de choisir la bonne pochette ? Cormac. Oui, ce fut très compliqué. Nous sommes quatre dans THE ANSWER plus le staff technique et tous sont revenus avec des choix de pochettes différentes. Il y avait donc 6 choix sur les 10 proposés qui revenait et pour ma défense, j'ai choisis le "Bird Man" dès que je l'ai vu la toute première fois et comme tu le sais le chanteur a toujours le dernier mot [Rires] ...
MI. Quand je regarde cette couverture, je pense immédiatement à des pochettes de groupes Rock Progressif. Es-tu d'accord avec cette analyse ? Cormac. Bien sûr. Nous n'avons jamais été un combo qui aime se reposer sur les automatismes génériques que les groupes de Rock devraient avoir et comment ils devraient agir ou faire la musique. On a toujours fait à notre sauce en fonction de ce qui nous motivait et je pense que la pochette de Storm reflète plutôt pas mal l'identité de THE ANSWER. Nous aimons pousser notre musique le plus loin possible, on aime a y incorporer un peu de changement et que nos fans aient la possibilité de découvrir des choses un peu différentes concernant l'appréhension de la musique Rock des années 2013. Je ne pense pas que les gens soient dans l'attente d'écouter certains titres en russe [Rires] ... Mais c'est ce qui nous intéresse aussi de surprendre et d'innover.
MI. Tu as écrit de titres pour cet album ? Cormac. Il n'y en avait que 13. Avec Revival je pense qu'il devait en avoir 18. Mais pour celui-ci, il s'agissait plus d'une mission à laquelle on voulait se tenir : faire un album de dix bonnes chansons Rock. On ne voulait pas faire des morceaux de huit minutes chacun. Notre idée c'était : racontons ce qui doit l'être et c'est tout et après on se barre ! [Rires] ...
MI. Des titres très directs ? Cormac. Oui ! Nous voulions juste créer un impact immédiat et arriver à faire bouger et groover les gens jusqu'à la chanson suivante.
MI. Justement, il y a quand même un titre très long ! Cormac. "Call yourself a friend".
MI. Oui. C'est une chanson spéciale pour toi ? Cormac. Oui, c'est la seule de l'album qui dépasse 3'40 et elle va un peu à l'encontre de toutes les autres présentes sur l'album car elle est innovante, un peu plus épique. C'est évident qu'elle reflète l'envie du groupe de prendre un nouvel envol et s'amuser un peu mais c'est un morceau énorme avec beaucoup de petits détails tout au long du morceau. C'est une chanson qui commence délicatement et doucement comme toutes celles de l'opus et elle finit en double explosion teintées de Rock n' Roll.
MI. Vous avez ouvert sur 412 dates pour AC/DC, avez-vous créé des liens particuliers avec les membres du groupe ? Cormac. Oui, nous sommes toujours en contact avec Malcolm et Bryan. La relation que nous avons réussi à établir, j'aime à la concevoir sur une longue durée car après ces 412 dates, à travers le monde et à leur cotés, c'est devenu un chapitre très important dans nos vies et dans la leur également car c'était l'une de leur plus grosse tournée et l'une de celles qui s'est le mieux déroulée. Oui, on a créé un fort lien d'amitié là.
MI. Tu as des nouvelles d'eux, personnellement ? Cormac. Non, je crois qu'on profite juste de la vie et faisons des choses rudimentaires chacun de notre coté. On parle constamment de se retrouver et de faire une autre tournée ensemble. Je me rappelle toutes les inepties qui ont entouré la proposition qui nous a été faite de participer au Black Ice Tour, il y a six ans donc je ne pense pas que...
MI. Penses-tu qu'ils feront un autre album ? Cormac. Je n'en ai aucune idée, je l'espère.
MI. Vous pourriez jouer une nouvelle fois avec eux ? Cormac. Bien sûr, oui.
MI. Ca vous plairait une nouvelle tournée avec AC/DC ? Cormac. Bien sûr, c'était une tournée fantastique et nous nous sentons très privilégiés d'avoir pu bénéficier de cette opportunité et si je pouvais le refaire encore une fois je le referais encore une fois [Rires] ...
MI. [Rires] ... Qu'as-tu appris lors de ces concerts au coté d'AC/DC ? Cormac. Je pense qu'on a appris à être plus professionnel. C'est certain qu'on a acquis beaucoup de professionnalisme à leur coté. Juste le simple fait de pouvoir endurer une tournée de cette ampleur, d'être en mesure de se rendre à tous les concerts chaque soir, de te tenir debout sur scène et d'être capable de donner un bon show, cela requiert énormément de discipline et d'investissement, même une bonne part de sadisme pour tout donner jour après jour car c'est très long et éprouvant. Nous avons pris confiance dans les capacités du groupe ainsi qu'en son identité par la même occasion. Je pense que nous serons capable de réaliser tout cela au fil des années ! Ca a été comme une plateforme de lancement depuis laquelle on a commencé notre progression qui perdure au fur et à mesure du temps qui passe.
MI. Quels sont les souvenirs qui t'on marqué à jamais ? Ou l'une des choses les plus drôles ou folles qui vous soit arrivé ? Cormac. Je me rappelle d'une limousine couverte de strass qui est venu nous récupéré à l'hôtel et nous a conduit à la première des deux nuits ou on a joué au Madison Square Garden et juste le fait de se rendre au concert et de monter sur cette scène historique, c'était un moment spécial...
MI. Un moment rempli d'émotions je suppose ? Cormac. Oui, car de toutes les scènes que tu peux fouler dès que tu regardes plus loin que la ligne de projos que tu dépasses tout ça et que tu prends le temps de regarder autour de toi après le premier refrain, de la première chanson... En fait, tu ne lèves pas les yeux jusqu'à la fin de ton refrain puis lorsque tu regardes enfin tu es là, tu te dis : "Wow... On joue au Madison Square Garden" et durant la même semaine ou on avait ces deux soirs au Madison Square Garden on a aussi fait le David Letterman's Show, c'était juste bien.
MI. Comment s'est passé The Letterman's Show ? Peu de combos Européen on eu cette opportunité ! Cormac. C'est comme si on avait été des stars de cinéma pour une nuit. Ce fut surprenant mais pour une fois j'étais relax car il n'y avait qu'un morceau à jouer donc je n'avais qu'à me lever et à l'interpréter. Je me rappelle qu'après qu'on ait eu terminé l'émission, tout le monde applaudissait et on agitait les mains pour dire au revoir à la foule, a des amis. Et là juste à ce moment précis en reculant pour dire au revoir je marche sur des orteils et je me retourne, c'était ceux de David Letterman qui me regardait et m'a dis : "Fais attention à mes pieds, le futur c'est THE ANSWER, gardez le Rock n' Roll en vie au 21ème siècle" [Rires] ...
MI. Te reste t'il des rêves que tu aimerais vivre ou réaliser avec THE ANSWER ? Cormac. Oui, je veux dire que l'on a toujours eu des rêves prestigieux dans THE ANSWER, grâce à toutes ces qualités que l'on possède. Nous possédons la capacité de monter là-haut. De faire de la bonne musique et tout simplement accéder à la dernière étape, le sommet en quelque sorte, ceci est encore notre objectif.
MI. Lorsque tu as joué au Stade de France, Comment était-ce ? Cormac. C'était dément. Tu ne peux pas rêver plus gros que Bercy ou le Stade de France [Rires] ...
MI. Tu peux faire encore mieux tu penses ! [Rires] ... Cormac. On va continuer à croire en ce que nous faisons, continuer à travailler dur et voir où cela nous mène.
MI. Au début tu as travaillé avec George Young, d'Albert Productions. Cormac. Oui. Je me rappelle avoir été attablé avec lui au Classic Rock Awards, en Angleterre et George était à notre table. C'était la première fois que nous le rencontrions et c'était des années avant qu'il y ait quelques projets que ce soit concernant une tournée avec AC/DC. Tu sais George c'est un peu un frère pour nous simplement par rapport à son look, ses actes, son attitude. C'était un peu comme de rencontrer la royauté. Il a montré beaucoup d'intérêt pour notre premier album, il nous a énormément aidé et nous a apportés des conseils judicieux depuis lors on est toujours resté très lié. George c'est un mec bien.
MI. Avec quel producteur aimerais tu collaborer dans le futur ? Cormac. J'aimerais travailler avec Garth Richardson (ndi : producteur Canadien qui a travaillé notamment avec MÖTLEY CRUE, RED HOT CHILI PEPPERS, RAGE AGAINST THE MACHINE, FOO FIGHTERS, ...). Il a toujours été sur ma liste de personnes avec lesquelles j'aimerais collaborer. Pas simplement parce qu'il a produit un bon nombre de titres phares sur des albums Rock mais surtout parce que j'ai eu une conversation au téléphone avec Garth et il a l'air d'être un mec sympa et j'espère qu'on va travailler avec lui. Il est probablement en haut de ma liste.
MI. Vous aimez faire des reprises pourquoi avoir repris "Rock'n'Roll Outlaw" de ROSE TATTOO ? Que représente ce groupe pour toi ? Cormac. Tu vois ROSE TATTOO, ce sont juste de vrais rockers, ils ne sont le véhicule d'aucuns non-sens transmit par leur groupe, ils sont vrais et cette honnêteté, c'est une chose à laquelle THE ANSWER accorde beaucoup d'importance. On aime cette nature franche : "On fait du rock n' roll, pas ces gars-là ! Levons nous et montrons leur". La raison pour laquelle on a fait cette chanson, venait à l'origine du fait qu'on nous avait demandé d'aller en studio la jouer pour un anniversaire d'Alberts Production le label chez qui on était à l'époque. C'est le label avec lequel AC/DC a connu le succès, bien entendu. Il y avait ce grand évènement et on devait faire une reprise d'un groupe qu'Albert avait sous contrat. Je me suis dit qu'AC/DC se serait un peu prévisible, donc choisissons plutôt les autres gars et prenons ROSES TATTOO et "Rock'n'Roll Outlaw" car à tout point de vu c'est un morceau que nous aurions pu écrire. On a donc a donc joué plusieurs fois ce titre lors de répétitions à Belfast et ça passait bien donc après l'avoir joué à Sydney, le label est venu nous voir en nous demandant de l'enregistrer. On est donc allé en studio afin de l'enregistrer et c'est cette version qui figure en bonus sur le live 412 Days Of Rock'n'Roll.
MI. Je suppose que vous avez adoré la jouer ! Cormac. En fait, la première fois que nous l'avons joué à Sydney, Angry Anderson était dans la foule nous ne le savions pas et après le show il est venu nous voir et là on voit arriver ce petit gros chauve qui nous dis : "Ahh, j'ai beaucoup aimé votre version. Beaucoup". Et c'était Angry Anderson en personne qui était venu nous donner sa bénédiction.
MI. Tu as fait la même chose à Paul Rogers. Cormac. Oui.
MI. Sur scène, cette fois-ci. Cormac. Oui.
MI. Il s'agit de quelqu'un d'important pour toi ? Cormac. Oh, Paul Rogers est mon chanteur préféré de tous les temps. Je l'ai toujours dit : "FREE c'est le groupe que j'aime par-dessus tout". L'un de mes trois albums préférés est Fire And Water de FREE. On donnait un show à la Islington Academy et il s'avérait que Paul Rogers était en ville ce jour là car il avait ouvert la veille pour LED ZEPPELIN. C'est grâce à notre manager qui à contacter le sien pour lui demandé si il apprécierait de venir monter sur scène et chanter avec nous et il a dit oui, qu'il adorerait. On a donc dit ok et on a appris "I'm A Mover" ainsi que "The Hunter" juste au cas où il aurait voulu chanter aussi avec nous ces titres. Et peu après on est là sur scène avec Paul Rogers, je me disais : "sérieux c'est vraiment en train d'arriver ?". On fait notre show et au trois quart du concert Paul Rogers est monté sur scène et on a repris "I'm A Mover" et juste après Paul Rogers clame : "THE ANSWER, le meilleur groupe depuis FREE". Ensuite, il est revenu pour les rappels et a interprété "The Hunter" avec nous pour terminer la soirée en beauté (Live At Planet Rock Xmas Party).
MI. Avec qui d'autres aimerais-tu faire un morceau ? Cormac. J'aurais aimé qu'il le fasse mais il est décédé, mais j'aurai adorer avoir Rory Gallagher, sur scène avec moi pour un titre. On a joué deux titres de Gallagher par le passé, on a fait une reprise pour Creative Rock et on sait qu'avoir Rory et Paul sur scène aurait été un moment spécial.
MI. Pour finir, qu'aimerais tu que l'on dise sur New Horizon ? Cormac. Que le nouveau THE ANSWER est le meilleur album qu'on ait jamais entendu [Rires] ...
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