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THE WINERY DOGS (usa) - Billy Sheehan (Sept-2013 / ITW-VIDEO)
THE WINERY DOGS un nom qui pourrait faire penser à un club d'œnologie un peu borderline. Que nenni, c'est le nouveau groupe de Mike Portnoy qui a choisi de s'associer à des pointures comme Billy Sheehan et Richie Kotzen ! Le superlatif de super groupe semble un peu faible quand on regarde le pédigrée de ces trois monstres du Metal ! Les bougres ont participé à eux trois à écrire une bonne part de l'histoire du Rock que ce soit avec TALA, DAVID LEE ROTH, MR BIG pour Billy Sheehan ou DREAM THEATER, TRANSATLANTIC, FLYING COLORS pour Mike PORTNOY ! Rassurez-vous Ritchie Kotzen n'est pas en reste , le bougre ayant sévit au sein de POISON, MR BIG parallèlement à une carrière solo extrêmement bien remplie. La liste est très longue tant nos lascars sont habitués à jongler entre des projets faramineux et des participations impressionnantes ! Avec un tel pedigree inutile de vous dire que pour leur premier opus THE WINERY DOGS ont frappé très fort en pratiquant un Big Rock technique, très accrocheur et d'une efficacité redoutable. Une vraie réussite qui laisse entrevoir un futur des plus prometteurs pour nos tympans. C'est après un concert complet devant des fans conquis d'avance que Metal Impact a pu s'entretenir avec le Lucky Luke de la basse : Billy Sheehan ! Rencontre avec une légende sympathique, affable et passionné par la culture Française ! Un entretien placé sous le signe de la convivialité ! Magnéto Billy, c'est à toi !
Line-up : Richie Kotzen (chant/guitare), Billy Sheehan (basse), Mike Portnoy (batterie)
Metal-Impact. C'est un plaisir de te recevoir à Paris. Comment était le concert hier soir à la Maroquinerie ? Billy Sheehan. Le concert était complet, je crois même que c'était plus que sold-out. Ils ont vendu plus qu'ils pouvaient. Mais ça me va, ce qui était important c'est que tout le monde passe un bon moment. Il y avait des gens partout autour de la scène. C'était vraiment superbe. Tout le monde était super sympa et nous sommes très heureux de les voir aimer ce que l'ont fait. C'est pour cela qu'on fait ce métier.
MI. As-tu été étonné qu'il y ait autant de monde alors que c'était votre premier concert ? Billy. Ce n'est pas une surprise complète. On a déjà fait beaucoup de concerts un peu partout, on a joué en Amérique du Sud, au Japon, aux USA, en Allemagne, en Angleterre. Mais c'est toujours un plaisir de venir en France et de faire un show dans une salle pleine. C'est toujours merveilleux surtout à Paris, la plus belle ville du monde.
MI. Comment est né THE WINERY DOGS ? Billy. Mike Portnoy est venu me voir, il voulait monter un nouveau combo. On s'est mis à la recherche d'un nouveau guitariste. Finalement un ami nous à recommandé Richie Kotzen et tout à coup je me suis senti un peu bête. Mais pourquoi donc n'ai-je pas pensé à Richie ? C'est un super ami à moi, on sort très souvent ensemble. C'était parfait comme association et ça a très bien fonctionné. On est arrivé le premier jour, on a commencé à jouer et on a écrit cinq morceaux qui figurent sur l'opus. Tout a été très naturel et aussi très rapide. Il y a une bonne alchimie entre nous. Tout est allé très vite. Ca s'est fait comme ça et on en est très content. C'est un album honnête. On a vraiment chanté, écrit et joué tous ensemble. On a tout fait seul sans aucune aide extérieure. L'album a été produit par Mike, Richie et moi. Tous ces facteurs nous ont permis d'obtenir ce produit final et expliquent pourquoi il est comme ça. Et si les gens apprécient ce cd cela nous rend très heureux.
MI. Pourquoi avoir appelé le groupe THE WINERY DOGS ? Billy. Les vignerons utilisent des chiens de garde pour être sûr qu'il n'y ait pas de vol sur leur propriété. Ils protègent leurs récoltes. On trouvait que c'était une métaphore intéressante. Le raisin, le vin qui s'associe à la vérité. Et quelqu'un doit protéger ça, alors c'est ce qu'on fait. On protège le raisin et le vin, c'est une chose importante pour nous. Un verre de vin c'est un peu le centre du repas, c'est aussi un symbole d'amitié et de communication. On veut préserver toutes ces bonnes choses, nous sommes les chiens de la vigne.
MI. Pourquoi pas THE WINERY CATS, je croyais que tu aimais les chats ?! [Rires] ... Billy. [Rires] ... Je les adore. J'ai grandi avec des chiens et des chats. Mais maintenant c'est plus facile d'avoir un chat à la maison.
MI. Comment va Spooky ? Billy. Très bien, Elle a 14 ou 15 ans, c'est la meilleure chatte que j'ai jamais eu, elle est adorable et parfaite. Je l'adore.
MI. C'est important d'avoir produit vous-même cet album ? Billy. Je pense que oui. Lorsque tu fais appel à un producteur parfois tu en a réellement besoin et le résultat est bon. Mais Mike, Richie et moi avons enregistré des millions d'albums dans toutes sortes de circonstances donc j'ai une confiance absolue en nous pour travailler sur la production. J'ai moi-même produit des opus d'autres artistes, je sais quoi faire. On s'est vraiment senti bien en produisant THE WINERY DOGS et je pense qu'on s'en est bien sorti. Et je peux même t'annoncer qu'on recommencera à travailler de la même façon pour le prochain opus.
MI. Tu as collaboré de nombreuses fois avec Mike Portnoy, est ce que c'est différent de travailler avec lui au sein de THE WINERY DOGS ? Billy. Je ne m'engage jamais au sein d'un projet sans avoir auparavant écrit des morceaux. J'ai besoin de travailler avec la personne en composant pour voir si ça colle ou pas. Mais travailler avec Mike que ce soit au niveau de l'écriture ou de l'enregistrement a vraiment été merveilleux. J'ai envie de continuer à jouer avec lui et nous avons de nombreux projets pour le futur. Nous avons des influences communes qui viennent de la fin des années 60, début des années 70. On se complète parfaitement, nous avons une complicité incroyable. On adore jammer ensemble et improviser spécialement quand nous sommes sur scène. Richie est le ciment de cette formation, c'est un grand guitariste et un très bon chanteur. On forme une belle équipe. C'est une super star, il a un jeu unique.
MI. Au tout début vous deviez travailler avec John Sykes ? Billy. On n'a jamais vraiment travaillé ensemble, on a juste fait quelques démos. Mais ça ne le faisait pas, je l'ai rencontré deux fois en tout et pour tout.
MI. Comment aurait été selon toi THE WINERY DOGS avec John Sykes à la guitare ? Billy. Totalement différent mais il m'est impossible de te dire comment le disque aurait sonné. Pour moi, THE WINERY DOGS c'est avec Richie Kotzen comme guitariste. Mais je pense que cela n'aurait pas été aussi bon avec lui.
MI. Que peux-tu dire de Richie ? Billy. Il a une superbe voix et il a un style de guitare qui est singulier, il y a beaucoup de nuances dans son jeu. C'est quelque chose que d'autres n'ont pas. Il n'utilise pas de médiator, c'est quelqu'un d'unique et de très sympa.
MI. Je crois que tu donnes aussi des cours de basse ? Billy. Je ne suis pas vraiment un professeur. Mais je suis heureux de m'assoir avec quelqu'un et lui montrer deux ou trois trucs à la basse, à la guitare ou au chant. Je donne aussi des conseils sur l'écriture et sur le business musical. Donc je fais mon séminaire de basse pour aider les musiciens qui s'intéressent à ce que je fais. Mais je ne suis pas un vrai enseignant, je ne déchiffre pas la musique et je ne m'y connais pas du tout en théorie musicale. Mais je peux leur montrer comment jouer.
MI. Quels sont les conseils que tu peux donner à ceux qui veulent atteindre ton niveau ? Billy. Je dirai, si tu veux être comme moi, c'est bien et tu peux l'être pendant un moment mais ensuite tu dois trouver ta propre voie. Quand j'étais jeune, je voulais être comme Tim Bogart, Paul McCartney, Jack Bruce. Je les ai imité un moment puis j'ai trouvé ma propre voie. C'est pareil pour tout le monde. C'est comme pour l'apprentissage d'une langue, on commence par imiter et on finit par trouver ses propres mots. Ce sont deux choses similaires. Mais je dis aux gens : "ne passez pas trop de temps à prendre des cours, lancez-vous et jouez". C'est ce qui est bien avec la basse, tu peux intégrer un groupe en quelques jours. C'est très facile car les bases de la basse sont simples. Mais exceller à la basse c'est aussi dur que pour n'importe quel autre instrument. Je crois que jouer avec un combo t'apporte énormément et c'est là que tu apprends tout.
MI. Penses-tu que vous allez enregistrer un second opus ? Billy. Oui, c'est évident que nous allons retourner en studio avec THE WINERY DOGS. On se dédie vraiment à ce combo, ce n'est pas un projet parallèle à d'autres activités. C'est notre priorité pour Mike, Richie et moi. Et c'est une bonne chose.
Mais MR BIG existe toujours, on essaye de faire un album et une tournée tous les deux ou trois ans. Mais ce n'est plus du tout à temps plein.
MI. Il y aura donc un nouveau MR BIG ? Billy. Je suis sur qu'il y en aura un autre (Billy se met à faire de grands gestes !)... J'essaye d'avoir mon Burger, la serveuse se balade avec mon Burger et je n'ai pas mangé de la journée ! Désolé ! Nous sommes comme des frères ! Mais pour l'instant je me concentre sur THE WINERY DOGS, on a joué au Brésil le lendemain de la sortie de l'opus et on a été très impressionné car tout le monde chantait avec nous. Cette formation est vraiment importante pour moi, c'est une nouvelle aventure qui commence et j'ai hâte de voir la suite. Je suis très confiant en notre avenir.
MI. Tu vas bientôt revenir en France ? Billy. Oui, je vais le faire car ma femme est de Milan, elle parle Français et adore la France. Alors on a décidé pour nos prochaines vacances de faire le voyage Milan-Paris en train. Puis nous allons visiter la France par les routes. On veut voir les régions viticoles, loger dans de petits hôtels à la campagne et tester les vrais fromages et vins de chaque régions. C'est notre but et on va faire ça dans l'année.
MI. Tu as récemment reformé TALAS pour un concert exceptionnel quel souvenir en gardes-tu ? Billy. Il y avait 14 000 personnes pour ce show, c'était incroyable. Ca a été une véritable surprise. Quand on a vu tous ces gens qui se sont déplacés pour nous, on avait du mal à y croire. Et puis les musiciens de TALAS sont restés des amis donc c'était merveilleux de donner un tel concert avec eux. On a commencé à jouer sur de toutes petites scènes, on a fait des dancings, des salles d'écoles, on a tout fait. On a joué dans des restaurants où les gens dinaient sans faire attention à nous mais j'ai appris tout ce que je sais ou presque en vivant ces expériences. Chaque concert m'a apporté quelque chose c'était mes débuts, j'ai sévi à l'intérieur, dehors, n'importe où et dans n'importe quelles conditions. Partout où je pouvais mais j'ai appris et c'était important.
MI. Est-ce que aujourd'hui tu progresses encore ? Billy. J'ai énormément joué de basse à une époque. Maintenant je m'entraine moins qu'avant mais la basse c'est toute ma vie et j'en suis heureux. Et je prends plus de plaisir maintenant qu'auparavant. Lorsque je me lève le matin la première chose que je fais c'est de donner à manger à Spooky mon chat puis je me prépare, je prends un petit déjeuner et je vais dans mon studio et j'y retrouve ma basse. Je travaille plusieurs heures puis ma femme me rejoint et là je fais un break. Mais j'ai arrêté de jouer toute la journée comme si ma vie en dépendait. Je découvre tous les jours de nouveaux petits trucs, j'ai toujours mon iPhone sur moi et je peux m'enregistrer ou me filmer, cela me permet de retravailler dessus par la suite. Après je me dis aujourd'hui, j'ai trouvé ça et je peux les partager avec des amis à qui j'explique ma nouvelle découverte. J'ai des centaines de vidéos avec mes toutes nouvelles explorations. Parfois, c'est des débuts de morceaux et d'autres fois c'est de nouvelles choses que j'ai découvertes en jouant des accords avec ma basse. Ce sont des innovations en quelques sortes. Et ce que je veux c'est surtout ne pas les oublier, c'est pour ça que j'utilise ce système.
MI. Quel souvenir gardes-tu de l'enregistrement du dvd Live From The Room où vous étiez accompagnés d'instruments à cordes ? Billy. Ce n'est pas la première fois que je fais cela, c'est toujours très intéressant de travailler avec de vrais musiciens, ils ont de la classe. Je suis juste un bassiste de Rock, je le sais et eux aussi le savent, c'est donc toujours très intéressant d'échanger avec eux car ils m'apportent beaucoup.
MI. Tu aimerais retenter l'expérience ? Billy. J'adorerai car je connais beaucoup de morceau classique que je peux jouer à la basse. Je connais Tchaïkovski, Bach, et beaucoup d'autres œuvres classiques. Ca me plairait vraiment de jouer accompagné d'un orchestre philarmonique !
MI. Quels sont les difficultés que l'on rencontre dans ce genre d'exercice ? Billy. Je pense que la chose la plus importante c'est d'être bon. Tu dois maitriser parfaitement ton instrument et tes morceaux car tu ne peux pas faire des dizaines de prises. Tu n'as pas non plus beaucoup de temps pour répéter. Avec une formation Rock, tu peux t'entraîner pendant des semaines et sur scène tu peux faire quelques erreurs, ce n'est pas très grave car ça fait aussi partie du Rock'n'Roll. Mais te planter alors que tu joues avec un orchestre classique ce n'est pas bon du tout. C'est une catastrophe ! [Rires]
MI. Te souviens-tu de ton concert au bataclan avec UFO le 7 Février 1983 ? Billy. Oui, j'ai de très bons souvenirs de cette tournée avec UFO en Europe. Ils m'ont appelé pour remplacer Pete Way et j'étais libre, j'ai adoré jouer avec eux. C'était pour la promotion de Making Contact ! J'ai vu ce soir là que le public s'intéressait à moi. UFO n'était pas au mieux de sa forme, ils avaient des problèmes et moi je n'avais pas fait grand-chose, j'ai donc été très heureux qu'ils me contactent, ça a été un grand honneur de les accompagner sur scène. J'adore ces Anglais, j'ai revu Phil Moog il y a deux ans et on était content de se rencontrer de nouveau et de pouvoir passer un bon moment. C'était une grande expérience pour moi, ils avaient déjà un passé énorme et grâce à eux j'ai pu venir jouer en Europe pour la première fois. Et me retrouver au Bataclan à Paris pour la toute première fois de ma vie, ça reste un moment inoubliable. On a joué dans toute la France à Lyon, Clermont Ferrand et j'ai rencontré une jeune Française avec qui je suis resté en contact pendant des années. Je me suis fait de très bons amis dans votre pays, c'était une expérience incroyable pour moi. C'était vraiment une belle opportunité pour découvrir la France en accompagnant UFO. J'ai vécu des moments fabuleux. Ca reste à jamais gravé au plus profond de mon cœur.
MI. En 1980, tu as participé aux sessions du premier opus de MSG ? Billy. Oui, ils ont d'ailleurs ressorti une version accompagnée des versions démos sur lesquelles j'ai joué les parties de basse, j'étais accompagné de Denny Carmassi à la batterie. On a tous les deux travaillés sur ce disque, Denny est le premier batteur de MONTROSE et maintenant il joue avec HEART. A cet époque Michaël Schenker avait quelques problèmes de santé et on a du arrêter de travailler ensemble pendant un moment. Ensuite après avoir récupéré, il nous a recontacté Denny et moi pour revenir jouer avec lui mais nous n'étions plus disponibles et donc il a choisi d'autres musiciens pour l'accompagner. Michael est un guitariste exceptionnel et cela aurait été un honneur de jouer avec lui mais c'était triste de le voir dans une mauvaise passe. Heureusement aujourd'hui il est en pleine forme.
MI. Tu es membre de la scientologie depuis trente ans qu'est ce que cela t'apporte ? Billy. Ca me donne de la force et de la confiance en moi. Je pense que juger les gens sur leur valeur n'aide personne. Je m'intéresse énormément à ce qui se passe dans le monde et je suis passionné par l'être humain en général. Je ne prends pas de drogues et je n'en ai jamais pris, je sais ô combien c'est dangereux pour un musicien et pour sa carrière. J'essaye d'apporter du bien et de faire attention à moi et à mes amis. C'est ce qui m'a poussé à m'intéresser à ce mouvement. Cela m'a beaucoup apporté, beaucoup de positif. Je crois en une forme d'éducation par soi même, je n'ai pas fait de grandes écoles mais j'ai été au lycée et j'ai tout lâché très vite pour faire de la musique. Je me suis éduqué par moi-même, je suis un autodidacte, j'ai énormément lu de tout, des livres scientifiques, de philosophie. J'ai dévoré toute sorte d'ouvrages traitant de sujets différents et je crois que c'est une bonne méthode pour apprendre et évoluer. C'est aussi ce que t'apporte la scientologie, elle t'apprend comment apprendre et comprendre. Elle te donne cette méthode qui consiste à savoir comment étudier. Souvent les gens travaillent par eux même encore faut t'il savoir comment apprendre intelligemment. Cela m'a énormément aidé à ce niveau là. Maintenant je lis beaucoup et j'assimile constamment de nouvelles informations sur tous les sujets possibles et imaginables : les sciences, la géologie, la chimie, l'astronomie, la physique et les mathématiques. Toutes ces matières m'intéressent. Le langage me passionne aussi.
MI. Est-ce que c'est facile d'avoir une vie saine dans le monde du Rock ? Billy. Oui, je suis un peu un cas à part car je n'ai jamais pris de drogues. Quand j'étais à l'école, j'ai un peu fumé mais vraiment très peu. En 1971, j'ai tout arrêté. Depuis je n'ai même pas pris une aspirine ! [Rires] ... J'essaye de ne pas prendre de médicaments et je me soigne par moi-même grâce à des médecines douces. J'utilise des remèdes à base de plantes et parfois ce n'est pas évident de se soigner ainsi. Bien sûr, si j'ai une infection je me traite avec des antibiotiques mais uniquement dans ce genre de cas. J'essaye de me soigner de manière saine. Mon gros défaut, c'est que j'aime énormément le vin, hier soir j'ai testé quelques bons crus Français et c'était merveilleux.
MI. Peut être qu'un jour tu créeras ton propre vin ? [Rires] ... Billy. [Rires] ... Oh j'adorerai ! [Rires] ... Je vais déjà revenir en France très bientôt accompagné de ma femme et on va faire la route des vins et déguster vos mets qui sont tellement délicieux.
MI. Merci beaucoup Billy ! Billy. Merci beaucoup (en Français dans le texte). Ca a été un plaisir. Au revoir et à bientôt.
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