HATEBREED (usa) - The Divinity Of Purpose (2013)
Label : Nuclear Blast Records
Sortie du Scud : 28 janvier 2013
Pays : Etats-Unis
Genre : Hardcore
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 34 Mins
HATEBREED, c’est ce genre de groupes, à l’instar d’un DEVILDRIVER, ou d’un ARCH ENEMY qui revient tous les deux-trois ans nous balancer en pleine poire une galette d’une durée très raisonnable (ce genre d’albums dont la durée n’excède que très rarement les trois quarts d’heure…) et dont on connait à l’avance le contenu. Car depuis ses débuts, la bande à Jamey est passée maître dans l’art du Hardcore le plus simple et efficace qui soit, et n’a jamais changé de ligne directrice. Le nouveau bébé du groupe, The Divinity Of Purpose, ne déroge pas à la règle.
Franchement, je veux bien chroniquer ce nouveau HATEBREED, d’une parce que j’aime beaucoup ce groupe, et de deux, parce que… je dois le faire, tout simplement, au risque de me faire engueuler par le boss. En revanche, ce qui suscite mon interrogation est l’intérêt de cette chronique. Pour la simple et bonne raison que The Divinity Of Purpose est le copier/coller de ce qu’ont pu nous proposer les 5 de Bridgeport depuis Under The Knife. HATEBREED reste HATEBREED, pour le meilleur, mais pas tellement pour le pire, car imaginer ce groupe culte jouer autre chose que ce Hardcore à mosh-pit fout franchement les chocottes ! J’ai dit que cet album n’avait rien d’original, et je le répète. Mais ai-je dit que c’était un mauvais disque ? Non ! Pas grand-chose n’est ici à jeter. HATEBREED mise comme à son habitude sur un lot de 2-3 morceaux par opus aux refrains accrocheurs et qui deviendront à coup sur de véritables hymnes repris à gorges déployées. Ici, l’attention se portera sur le tube « Put It To The Torch », le très bon « Honor Never Dies » et son refrain presque épique (et oui…), et ce « Boundless » des plus explosifs.
Alors oui, c’est sympa ce Hardcore, ça tabasse, ça reste en tête, mais bon, ça sent quand même le pilotage automatique à plein nez… Aucune surprise, et par conséquent, on a droit à un album qui ne concentre son potentiel que sur une poignée de titres. Vous comprendrez donc que des pistes hyper plates et franchement ennuyantes telles que « Nothing Scars Me » et « The Language », on s’en serait bien passé ! Laissant toujours peu de place à la technique, HATEBREED semble plus se préoccuper de la violence de sa musique, ce qui donne l’impression à l’auditeur d’écouter un seul morceau de 35 minutes, avec très peu de reliefs.
Un album en demi-teinte donc, mais loin d’être mauvais. Comme d’habitude, on attend avec impatience de voir la folie que ça va être, une fois délivré avec rage et énergie sur scène. Car au final, le Hardcore, ça ne s’écoute pas. Ça se vit.
Ajouté : Mercredi 10 Avril 2013 Chroniqueur : Hizia Score : Lien en relation: Hatebreed Website Hits: 8710
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