LEASH LAW a le mérite de sortir le disque le moins indispensable de l’été. C’est la seule performance à laquelle le groupe peut prétendre et si cet album est le reflet de leur potentiel, alors je ne donne pas cher de leur avenir.
Tout est convenu, tellement prévisible que j’ai cru un instant être extralucide ! Il est vrai que l’originalité est une denrée rare et que l’on peut faire un bon album sans être novateur. Pas eux !
Musicalement, ça passe à peu près : un son banal mais pas risible, des riffs copiés-collés, quelques bons passages. Dans les meilleurs moments ont est dans le registre de PRIMAL FEAR (la production en moins). Mais le chant est une immense rigolade ; une sorte d’expérience consistant à hybrider Rob Halford et King Diamond. Et là, côté son, nous sommes gâtés, on dirait un bootleg ! Le pire étant que Wade Black doit comprendre que sa voix ne passe pas, alors il tente de plonger dans les basses. Et c’est encore plus amusant !
Quand je pense que des musicos vont acheter cet album et en déduire que, eux aussi, ils ont une chance…