THE MAN-EATING TREE (fi) - Harvest (2011)
Label : Century Media Records
Sortie du Scud : 22 septembre 2010
Pays : Finlande
Genre : Metal Gothic
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 58 Mins
THE MAN-EATING TREE, jeune formation Finlandaise montée en 2009 nous revient pour la seconde fois avec un Harvest semble-t-il bien plus vitaminé que son prédécesseur. Si c’est d’un tour de chauffe dont ils avaient besoin autant dire que ce dernier a brièvement requinqué la troupe car un an aura suffi à rebooster les arguments des six messieurs issus pour certains d’entre eux d’anciennes formations de référence dans le monde gothique (SENTENCED, EMBRAZE, POISONBLACK). Il aura été mal venu de se louper après avoir fait équipe avec des maîtres du genre.
Le rapprochement avec d’autres combos de Metal Gothic est aisé, mais flagrant lorsque l’on tend l’oreille sur « Code Of Surrender » qui frôle le plagiat de « Surrender » (comme c’est bizarre) d’ENTWINE et ce jusque dans l’intonation. Fort heureusement même si la pêche est à l’identique de leur congénère Finlandais, ils se démarquent par une maturité dans les compositions, ainsi « Armed » succèdera aux stigmates d’ENTWINE sans en avoir l’apparat et c’est là que l’on prend toute l’ampleur du travail. Il est vrai qu’après un Vine tout en délicatesse voire en paresse on ne peut que se réjouir d’assister à la vraie naissance du groupe.
On a, contrairement au précédent album, des titres dont l’intensité est enfin celle contenue dans le Metal Gothic, équipée d’une puissante personnalité qui crée une atmosphère sombre par des claviers en notes de fond. Les solos de guitare qui viennent clôturer des épreuves comme « Like Mute Companions » et « Exhaled » pour en parfaire la chute est bien pensée et sublime ces titres de manière évidente toute en mettant en avant la noblesse des instruments.
En revanche, il y a un cafouillage de taille et il faudra qu’on m’explique. « Down To The Color Of The Eye » est-elle volontaire, dans le but d’un exercice stylistique ou est-ce la mise en évidence d’une éventuelle absence de talent de la part du chanteur ? C’est faux et ça ne suit absolument pas la rythmique jusqu’à la moitié de la chanson et certains d’entre vous vont avoir vite fait de passer à la suite en snobant finalement la seconde partie qui elle exulte avec des lignes vocales propres et enfin en accord avec le jeu. Bref passé ce douloureux épisode on aura de quoi se remettre avant l’ultime chanson (« Everything Dies ») qui ne manquera pas de surprendre par son originalité, à des lieux de tout ce qui la précède.
Un deuxième album plutôt réussi donc, mais dont l’addiction n’est que transitoire à défaut de marquer réellement.
Ajouté : Mardi 27 Novembre 2012 Chroniqueur : Line44 Score : Lien en relation: The Man-Eating Tree Website Hits: 9210
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