C’est l’été des festivals, vous avez peut-être rencontré BLACK KNIVES, nos toulousains, sur les scènes du Resurrection Fest, (el buen desempeña), du Return To Strength Fest, (gute Leistung), ou du NWO Fest (une de ces frites, les gars)…mais si vous êtes resté coincé à la maison pour les JO de Londres, mémé à garder au frais, et que vous êtes un peu au courant de la scène indépendante, si je vous dis 8CONTROL, ça peut aider à connaître la genèse de BLACK KNIVES.
Si vous êtes fan d’HATEBREED, vous allez également avoir une idée du plat que va vous servir le combo, vous aimez relevé et bien épicé….alors on peut continuer.

Ils ne sont pas superstitieux nos gaillards de BLACK KNIVES, la sortie de leur scud The Rise, le 6 avril 2012 correspond aussi à l’annonce de la sortie du film Titanic en 3D. Mais rassurez-vous moussaillons, avec leurs riffs puissants, énergiques, BLACK KNIVES saura faire exploser tous les icebergs qui se présenteront sur leur route. Un Hardcore qui ne vous laissera pas de glace.

Eric, chanteur, a le charisme d’un Peter Garrett de MIDNIGHT OIL, harangueur qui n’a rien d’un bateleur, arpentant l’espace, brassant l’air avec son jeu de mains, jeu de vilains….c’est l’image que vous capterez, via le site du groupe, sur le clip de « A Big Part » extrait de l’E.P.

Après une première écoute, on se dit que le format EP favorise l’impression de condensé, l’effet coup de poing de ces quatre titres. BLACK KNIVES ne fait pas dans le sophistiqué, mais dans la spontanéité et l’efficacité. Condensé d’énergie en 13 minutes, avec une mèche qui s’allume dès le premier titre « A Big Part », avec de gros riffs Metalcore, un son lourd et obsédant.

Par ci, par là, quelques breaks qui donne du relief à l’ensemble, et une section rythmique qui ne faiblit pas. On visualise sans difficulté le mosh pit devant la scène, à l’image de ceux de DILLINGER ESCAPE PLAN. La voix d’Eric sait louvoyer entre chant hardcore et parlé, apportant des nuances qui enrichissent l’interprétation.
Moshers ou pas, BLACK KNIVES sait fédérer, et la preuve en est vite apportée, l’essentiel est dit. Mais il va falloir rebondir, et nous captiver avec de nouvelles compositions, et nous servir de nouveaux arrangements, maintenant que nous sommes passés à table.

Nous ne serions pas surpris d’apprendre de l’agence Reuters, que BLACK KNIVES est interdit de scène au Japon car leur musique est considérée comme risque aggravant de déclenchement de tsunami.