VEIL OF MAYA (usa) - The Common Man's Collapse (2008)
Label : Sumerian Records
Sortie du Scud : 1er Avril 2008
Pays : Etats-Unis
Genre : Deathcore
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 33 Mins
Chaque mois c'est un éternel combat entre mon calepin et moi pour savoir quel disque je vais acheter. Tant de choses à écouter, et si peu de temps pour le faire... ben tiens ! Aujourd'hui ça sera VEIL OF MAYA ! Pourquoi eux ? Primo, parce que le Deathcore est un style dont je suis particulièrement friand, et secundo, ces gars là savent à merveille le maitriser, tout du moins pour le peu que j'en ai écouté. Attaquons-nous au deuxième album, The Common Man's Collapse. Pour ce qui est du line-up, le groupe en 2008 était composé de Brandon Butler aux vocaux, Marc Okubo aux guitares, Kris Higler à la basse et Sam Applebaum à la batterie. L’album est sorti le 1er Avril et non, je peux vous assurer qu’il n’a pas l’étoffe d’une plaisanterie.
A première vue, ça n'est pas ce visuel ténébreux qui nous en dira plus sur la musique du quatuor. L'introduction "Wounds" par contre nous dresse tout de suite une vue d'ensemble : ça ne va pas faire dans la dentelle. Et effectivement, le morceau suivant confirme nos dires : ça envoie du paté ! Brandon ne se fait pas prier pour nous en mettre plein la panse avec des growls bien granuleux et ses screams assourdissants dont lui seul à le secret. J'avoue qu'avec cette galette j'aurais aimé dénicher ne serait-ce qu'une once de faille, mais manque de bol, ils ne m'ont même pas laissé de quoi rester objectif. Entre un "Mark The Lines" qui assure un sans-faute du début à la fin en nous offrant des passages complètement fous avec une batterie teigneuse sur le final et un "It's Not Safe To Swim Today", qui même en restant sous ses airs annodins, arrive sans peine à nous décrocher la mâchoire, que voulez-vous leur dire ? En seulement deux albums, VEIL OF MAYA a pigé ce que certains groupes ont mis des plombes à tilter. L'interlude "Pillars" est du plus bel effet. Opressante voire mélancolique, elle n'est en fait qu'un leure pour mieux nous surprendre et nous faire repartir sur "We Bow In It's Aura" et son breakdown inquiétant à vous exploser la nuque. Vous croyez que c'est fini ? Que nenni mes amis ! C'est qu'ils sont énervés les chenapants ! Ils ne bronchent pas d'un millimètre et restent dans le même ton du début à la fin, nous envoyant la sauce sans même nous laisser le temps de reprendre notre souffle un instant. Les gars imposent leur marque et nous offrent un son reconnaissable entre milles ! Mais à peine sommes-nous sur la piste "It's Torn Away" que nous constatons qu'il s'agit du dernier morceau. Eh oui, en une demi-heure nous avons bouclé The Common Man's Collapse. Au moins, on ne pourra pas leur reprocher de s'étaler sur la longueur, même si les férus de Deathcore dont je fait partie auraient aimé en prendre plus longtemps dans la face. Il ne faudra pas vous attendre à un atterrissage en douceur, la formation en a dans le slip et envoie jusqu'à la dernière seconde.
Que pouvons-nous bien leur reprocher après un tel défilement de technique, de maîtrise et de parpaings ? Pas grand-chose à vrai dire. Ils sont carrés, calés et maîtrisent leur sujet comme il se doit. Alors evidemment, il va de soi que cela se ressent à travers les compositions torturées et lugubres de The Common Man's Collapse. Honnêtement, je pense que grâce à des gars comme ça, mon amour du Deathcore est aujourd'hui sans limite. On comprend mieux à présent pourquoi cet album a été très apprécié dans leur discographie, aujourd'hui assez étoffée. Ayant longuement hésité sur la note finale que j'allais leur attribué, je pense maintenant pouvoir dire sans crainte que celle-ci sied à merveille à nos prodiges.
Ajouté : Lundi 13 Août 2012 Chroniqueur : Nash Score : Lien en relation: Veil Of Maya Website Hits: 7532
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