Après le projet solo de Tobias Samet et le précédent album, Mandrake, il était évident que EDGUY avait placé la barre très haut. Le challenge était donc immense, d’autant que les fans commençaient à s’impatienter !
Ce Hellfire Club est là pour contenter tout le monde, et en premier lieu les inconditionnels du groupe. La diversité de l’inspiration ainsi que la variété des titres est frappante dès la première écoute. De même, il faut peu de temps pour être accroché par les refrains tonitruants sur “Mysteria”, “Down To The Devil”, “King Of Fools”, “Lavatory Love Machine” ou par les riffs énormes de “Navigator”.
Les titres moins abordables sont également très réussis, comme “The Piper Never Dies”, un petit bijou de maturité d’un dizaine de minute.
On y trouve également des titres rapides comme le groupe les apprécie : “We Don’t Need A Hero” ou “Rise Of The Morning Glory”.
Si la diversité est un avantage évident, elle constitue aussi le seul petit inconvénient que l’on peut trouver à cet album (et encore, en chipotant) : elle ne confère pas vraiment d’âme à l’ensemble et l’on a parfois l’impression que le groupe tente de séduire tous les publics avec des titres convaincants dans chaque genre.
Avec cet album EDGUY confirme son talent et s’impose comme un groupe résolument incontournable.