LAMB OF GOD (usa) - Resolution (2012)
Label : Roadrunner Records
Sortie du Scud : 24 janvier 2012
Pays : Etats-Unis
Genre : Deathcore
Type : Album
Playtime : 14 Titres - 56 Mins
La bête a rugi ! Elle laisse une nouvelle fois exploser sa rage. Après trois longues années d’attente et surtout deux joyaux comme Sacrement et Wrath, les Américains de LAMB OF GOD nous délivrent une nouvelle épopée Deathcore furieusement élaborée : Resolution.
Les agneaux vont une nouvelle fois faire flipper leur bon Dieu et annoncent déjà la teinte de leur nouvel album avec la deuxième piste « Desolation ». En effet, tout ne sera que désolation après leur passage. Certains d’entre vous seront exténués par cette furie aux battements continus, les autres auront besoin d’une grosse parasynthèse tant le chant de Randy Blythe leur crèvera les tympans. Pour ce qui est du reste, ils resteront paralysés par un abus d’headbang flinguant leurs cervicales définitivement. Mais une chose est sûre, toutes et tous aurons cette espèce de sourire niaiseux qu’ont les gens après avoir atteint l’orgasme ou s’être soulagé d’une gêne fécale. Limite on aura la drôle de sensation d’avoir été de la partie et d’avoir nous aussi tout donné.
L’exécution est propre, pas d’éclaboussure, « Ghost Walking » se compose d’un jeu bien huilé et se paiera même le luxe d’un solo qui dessaperait une nonne, ce qui finira d’achever d’une baffe le bon Dieu en question lui faisant faire trois tours dans son slip sans toucher l’élastique. Le pauvre gaillard ne devra pas attendre la suite pour espérer s’en remettre car s’enchaineront sans répit les combats des petits d’une brebis qui ne semble pas si égarée que ça. Peut-être a-t-elle tout simplement choisit le péché et le mal aux vues de ce que peut apporter le bien et la sagesse, se faire bouffer et périr sans mérite.
Elle aura bien raison cette petite bête de ne pas vouloir finir sa course dans une assiette et se défendra férocement sur « The Number Six » en laissant hurler tout le troupeau à l’unisson. Je sais c’est assez difficile d’imaginer une petite boule de laine avec les dents longues, mais c’est pourtant aisément que vous la verrez se dessiner à l’amorce de « Invictus » qui succèdera offensivement à une nappe instrumentale pleine de courtoisie : « Barbaraosa ».
Une telle mutation ne pouvait s’accomplir totalement que sur un chef-d’œuvre « Insurrection ». Un ensemble harmonieusement dramatique où tout est magnifié comme sous l’aura divine.
La résolution est-elle alors le changement de courant que prend le combo ? Ou celui que tout un chacun devrait se résoudre à adopter dans son comportement ? Le bien, le mal, etc… que sais-je encore ? En tout cas après une entrée en matière d’une lenteur exquise « Straight For The Sun » et une clôture orchestrale « King Me », on peut avouer notre surprise, mais sans contestation possible, de toute beauté.
L’agneau de dieu n’a donc pour le moment aucun souci à se faire, le loup est loin et son avancée à lui est plus que tumultueuse. Ne dit-on pas « Voici l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde … » ?
Ajouté : Mercredi 07 Mars 2012 Chroniqueur : Line44 Score : Lien en relation: Lamb Of God Website Hits: 8696
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