Ca y est, j'ai le Digipack de leur dernier album "Planet Pandemonium", objet de tant de palabres et spéculations. Et oui, encore un groupe culte qui se reforme (c'est à la mode en ce moment!) sauf que cette fois, il s'agit d'un groupe bien de chez nous et il faut dire que beaucoup de gens attendaient leur retour.
C'est avec impatience que j'insère la galette dans ma platine sans vraiment prêter attention à la pochette de Bolek Budzyn spécialement créée pour cet album contrairement aux autres albums de LOUDBLAST où il avait cédé des illustrations déja réalisées. Vous en penserez ce que vous voudrez mais perso je trouve que ce n'est pas la plus réussie mais ce n'est pas le plus important...
Dès les premiers riffs, mon engouement et ma satisfaction font rapidement place à un sentiment de frustration et de déception. Je m'explique, les LOUD' étaient un peu attendus comme le messie et ils nous ont toujours étonnés à chaque sortie d'albums différents les uns des autres.
Mais cette fois-ci, ils nous ont pondu un album très moderne au son froid, lent et brutal avec une approche musicale proche des GOJIRA (c'est peut-être finalement pour ça qu'ils se retrouvent tous deux signés sur le même label).
Il faut donc dire que ce n'est pas ce que j'attendais d'eux, je pense qu'il y a deux type de fans chez LOUDBLAST : le nostalgique de leur première période (dont je fais parti) Thrash/Death old-school avec leurs excellents albums "Disincarnate", "Sublime Dementia" et celui qui cherche l'évolution à tout prix, dirons nous.
Je n'ai pas reconnu la patte ou la marque de fabrique de LOUDBLAST qui font qu'un album de LOUDBLAST est reconnaissable entre mille. Maintenant il faut admettre que ce "Planet Pandemonium" bénéficie d'une bonne production et il a un son d'enfer avec quelques titres qui se démarquent du lot comme "Mindless Mankind" et "The Serpent's Circle".
Il y a une nouveauté dont je n'ai pas encore fait mention à savoir l'arrivée d'Alex Colin-Tocquaine, guitariste-chanteur de talent du non moins célèbre groupe qu'est AGRESSOR. Son jeu est bon et amène une bonne complémentarité à l'ensemble.
En conclusion et après plusieurs écoutes et temps de réflexion, je dirai que si cet album n'avait pas été estampillé LOUDBLAST, j'aurai été plus transigeant et j'aurais certainement fait une chronique plus enjouée.
Alors, LOUDBLAST, victime de sa réputation passée ou me suis-je fourvoyé ou encore perdu dans le passé ? si vous avez la réponse...