KISSIN' DYNAMITE (de) - Hannes Braun et Jim Muller (Mars-2012)
KISSIN’ DYNAMITE déboule en France avec Money Sex And Power, une véritable bonne surprise dans le paysage Metallique. Les bougres en sont déjà à leur troisième album. Pour ceux qui ne les connaitraient pas encore, les KISSIN’ sont un gang tout ce qu’il y a de plus teuton originaires de la Souabe en Bavière. Ils se sont formés officiellement en 2007 autour des frères Braun avec Hannes (chant) et Andy (guitare) qui sont accompagnés de Jim Muller (guitare) et Steffen Haile (batterie). Et le moins que l’on puisse dire c’est que nos petits jeunots sont très prolifiques. Jugez plutôt : pas moins de trois albums en quatre ans : Steel Of Swabia (2008), Addicted To Metal (2010) et le petit dernier Money Sex And Power (2012). Avec une moyenne d’age de vingt ans au compteur, il y a de quoi en affoler plus d’un !
Une de leur particularité, c’est que leur histoire commence en 1990 sur les bancs de l’école primaire. Des écoliers à peine sortis des couches culottes de leurs mamans qui sévissaient alors sous le nom des BLUES KIDS, c’est peu banal ! Quoique maintenant le phénomène tend à se répandre un peu partout ; même dans l’hexagone, il semblerait qu’ils soient des précurseurs !!! Ça promet une future cuvée de surdoués dans les années à venir !
Une vraie génération de petits génies en herbe ça a de quoi faire frémir d’autant plus que nos killers en herbe sont déjà très professionnels et maîtrisent parfaitement leur carrière sur le bout des ongles.
La deuxième surprise surprenante, c’est que nos bavarois ont été bercés dès leur plus jeune âge par les grands groupes des eighties tels GUNS’N’ROSE, AC/DC ou encore SKID ROW pour n’en citer que quelques uns !
Rien d’étonnant alors que leur musique ne soit pas totalement ancrée dans cette époque ! Les jeunots proposent un savant mélange de Glam et de Heavy Metal qu’ils ont coutume d’appeler Sleaze Metal ! Tout cela saupoudré de refrains ultra catchy qui vous scotchent les neurones en une micro seconde pour ne plus vous lâcher !
De passage à Paris pour assurer la promotion de leur nouveau bébé, Hannes Braun et Jim Muller ont bien voulu accorder un entretien à Metal Impact !
Rencontre avec deux personnalités très enthousiastes et forts sympathiques ! Un vrai plaisir que de tailler une petite bavette avec eux !
Line-up : Hannes Braun (chant), Andreas Braun (guitare), Jim Muller (guitare), Steffen Haile (basse), Andreas Schnitzer (batterie)
Discographie : Steel Of Swabia (2008), Addicted To Metal (2010), Money, Sex And Power (2012), Megalomania (2014), Generation Goodbye (2016)
M-I Interviews du groupe : Hannes Braun et Jim Muller (Mars-2012), Hannes Braun et Jim Muller (Sept-2014), Andreas Schnitzer (Juin-2016)
Metal-Impact. Bienvenue à Paris, la dernière fois qu'on vous a vu en France c'était lors d'un concert à Paris avec BLACKRAIN et CRASHDIET. Quels souvenirs gardez-vous de ce moment ?
Hannes Braun. Pour moi, c’est un très grand souvenir. C'était la première fois que nous venions à Paris et ça représentait beaucoup pour nous. Personne ne nous connaissait et en cinq minutes ça a été magique, c'était comme si nous étions en tête d'affiche. C'était génial et très étrange à la fois. On s'est regardé et on s'est dit « waouh, quel public ! ». Il était clair qu’à partir de ce moment nous savions que nous allions revenir.
MI. Vous ne pensiez pas être connus en France ?
Hannes. Sincèrement quand tu débutes, tu vises le succès international et on l'a rencontré ; ça s’est fait petit à petit et ce n’est que le début. Mais l’accueil des français a été extraordinaire, ça nous a motivé un maximum. C'est pourquoi nous avons décidé de revenir pour assurer la promotion de notre troisième album Money, Sex And Power. La France est un pays idéal pour le Metal. C’est vraiment l’impression que nous avons eue !
MI. Quelles ont été tes premières impressions à propos de la France ?
Hannes. J’ai été très surpris, nous étions dans notre tour bus et l’autoroute était pratiquement déserte. Il n'y avait rien, c’était la campagne. Il n’y avait pas beaucoup d’habitations, je m'attendais à voir plus de grandes villes. Il était clair qu'on était seuls sur cette autoroute et au fur et à mesure qu'on se rapprochait de Paris tout à changé, il y avait des embouteillages partout. Là, on s’est dit « welcome to Paris », on y était ! Le dimanche, nous n'avons rien vu de la ville on était occupés à préparer le concert. Mais le lundi matin, nous avons joué les touristes. On a été voir Notre-Dame et puis on a été faire un petit tour à la Tour Eiffel. J'ai été impressionné par tous ces édifices majestueux. C'est une très belle ville, il ne faut pas se fier aux premières apparences.
MI. Vous êtes arrivés hier et qu'avez-vous fait pour la soirée, la fête ?
Hannes. T’as tout deviné ! Bravo ! Les membres de BLACK RAIN et CRASHDIET sont nos amis depuis notre show à Panam et nous sommes allés nous balader. On est allés dans tous les Pubs qui étaient ouverts. On a beaucoup bu et on s'est bien amusé au point de se jurer de revenir le plus vite possible en concert !
MI. Votre petit dernier s’appelle Money, Sex and Power et vous avez déjà deux autres albums à votre actif. Vous avez commencé en culotte courte ? [Rires]
Hannes. Oui, des vrais bébés [Rires]. On s'est formés en 2002 ça fait donc dix ans que nous existons malgré notre jeune âge. On à donc pas mal d’expérience !
MI. Tu as commencé extrêmement jeune...
Hannes. En effet, j'avais neuf ans !
MI. Vous vous êtes rencontrés sur les bancs de l'école ?
Hannes. Oui, à l'école primaire. On est des amis depuis que nous sommes enfants. Il y a moi et mon frère puis trois autres lascars. C’est une histoire d’amitiés et de passion pour la même musique, le Sleaze Metal. Au début, nous étions un groupe de Rock et petit à petit nous nous sommes transformés en groupe de Heavy Metal. On a commencé à composer nos propres chansons et en 2007, quand j'avais seize ans, on a signé un Deal avec EMI. Tout s’est enchaîné très vite ! C’est incroyable ! Mais on n’est pas restés très longtemps chez eux, on s’est vite aperçus qu’une major ne sait pas forcément bien s’occuper d’un groupe comme nous ! C’est pour ça qu’on a signé chez AFM Records, qui nous soutient à 100 %. UDO nous a d’ailleurs bien aidés et on le remercie.
MI. Justement, comment avez-vous réussi à signer chez une telle maison de disques ?
Hannes. D'abord, nous sommes un groupe qui a l'habitude de jouer « live ». A l’époque nous faisions trente concerts par an, ce qui est pas mal pour des lycéens. Nous avons fait un concert à Berlin et des représentants d’EMI nous ont vus. Le lendemain, ils sont immédiatement venus nous voir à notre hôtel et le jour suivant, ils nous ont annoncé qu'ils voulaient nous signer. Tout ça a été très vite. En un rien de temps, on s’est retrouvés chez une major.
MI. Je crois savoir qu’à vos débuts le nom du groupe était BLUES KIDS ?
Hannes. Oui, c'est exact. Il faut savoir qu’au tout début on jouait surtout du Blues, et c'était juste des morceaux instrumentaux, il n’y avait pas de chant ! On avait neuf ans et on était encore à l’école primaire. C'est pour cela qu'on a choisi de s’appeler les BLUES KIDS (les mômes du Blues) mais on a vite évolué du Blues au Rock et puis on est passés au Hard-Rock puis au Heavy-Metal. Les années ont passé et on a grandi du coup le mot « Kids » ne convenait plus à notre image alors nous nous sommes mis à chercher un nouveau nom de groupe. En 2005, alors que nous étions en pleine discussion pour trouver le nom idéal, cela faisait cinq heures que ça durait et tout un coup la sonnerie du téléphone portable de notre batteur Andy à retentit et on a entendu le titre « Kissin Dynamite » de l’album Blow Up Your Video d'AC/DC, là on s'est dit : « c’est ça qu’il nous faut comme nom "Kissin Dynamite" ! ». C’est parfait pour nous car c’est dangereux, explosif et Rock’n’roll ; c’est la parfaite définition de ce qu’on est.
MI. C'est le batteur qui est le plus mordu d'AC/DC ?
Hannes. Oui, il va les voir à chaque fois qu'ils passent en Europe.
MI. Et toi, quels sont les groupes que tu écoutes ?
Hannes. MÖTLEY CRUE, GUNS'N'ROSES, AEROSMITH, SCORPIONS, et IRON MAIDEN… J’aime également des groupes Scandinaves.
MI. C'est très étrange, parce que vous êtes très jeunes et vous écoutez des groupes des années quatre vingt, comment avez-vous connu toute cette période ?
Hannes. Ce sont nos parents qui possédaient toute une collection assez exceptionnelle de CD et de vinyles qui traînaient dans les placards de la maison, il y en avait partout. On les prenait et on les écoutait en douce. Eux, pensaient qu'on écoutait autre chose, mais non... On écoutait AC/DC, ACCEPT, DEF LEPPARD, SKID ROW, tous les grands groupes des eighties c’était génial !!!... et quand mon père à découvert le pot aux roses, il a été surpris dans un premier temps et ensuite très content qu'on aime la même musique que lui. Mon premier concert à été AC/DC, c’était grandiose. J'avais sept ans et j’y suis allé avec mon frère, ça reste un souvenir fabuleux ! A partir de ce moment, on a su tous les deux qu'on voulait faire cela pour le restant de notre vie. C’était évident, nous avions trouvé notre voie. C’est pourquoi, j’ai formé mon premier groupe à neuf ans. Mon père nous a beaucoup encouragés et aidés. C'est très important qu’il nous ait soutenus autant et je le remercie pour tout. Sans mes parents nous ne serions pas là en face de toi à discuter à propos de la sortie prochaine de notre nouvel album !!!
Chaque fois que j’y pense, j’ai l’impression d’être en plein rêve, que je vais me réveiller le lendemain matin et me dire : « whaow quel beau rêve j’ai fait ! ».
MI. Tes parents sont très ouverts d’esprit, beaucoup diraient plutôt à leurs enfants d'aller à l'école et de faire des études pour avoir un bon métier !
Jim Muller. Oui, ils ont été parfaits avec nous. On a tout de même poursuivis nos études parallèlement à la musique car on est des garçons sérieux. On savait qu’il était important d’avoir un plan B au cas où rien ne fonctionnerait. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils nous ont aidés au maximum. Ils savaient qu’on poursuivait nos études et que l’on avait de bons résultats, c’était le deal !
MI. Comment ça se passait au collège, vous étiez des Rock Star ?
Hannes. [Rires] Ce qui était fantastique, c’était avec les filles. Elles nous adoraient et elles tombaient comme des mouches !
MI. Et avec vos professeurs, ça se passait comment ?
Jim. Nos profs ont très bien réagis, ils étaient très curieux et ils aimaient bien les KISSIN’. Certains écoutaient nos albums dans leurs voitures le matin en allant au lycée. C’était vraiment bien d’avoir leur soutient. C’était nos premiers fans en quelque sorte. On a eu beaucoup de chance qu’ils nous apportent une aide sans faille. C’est tout juste incroyable !
MI. Sur votre deuxième album Addicted To Metal, UDO est venu chanter sur un morceau. J’imagine que ça a été un grand moment pour vous ?
Hannes. Oui, bien plus que tu peux l’imaginer. On est tous des fans absolus d’ ACCEPT et ce, depuis toujours. Pour nous c’est une légende vivante, un véritable Dieu ! On a été plus qu’honorés qu’il accepte de travailler avec nous. C’est un rêve qui est devenu réalité. Pour nous, il est du même niveau qu’ IRON MAIDEN ou AC/DC et il a réalisé un de nos vœux les plus chers. Mais ça ne s’est pas arrêté là, il a veillé sur nous, il nous a aidé à tous les niveaux, il nous a donné de bons conseils pour éviter que l’on commette des erreurs stupides. C’est un très grand monsieur du Metal. On a d’ailleurs voulu lui rendre hommage à notre manière avec le titre « Dinosaurs Are Still Alive ». C’est grâce à des héros comme lui qu’on est là.
MI. La pochette de votre nouveau bébé fait très cliché. L’alcool, les filles, le jeu : c’est l’image que vous avez envie de donner ?
Jim. Pas vraiment à part la belle fille qui est un des symboles du Rock, on imagine toujours les groupes entourés de magnifiques créatures ! [Rires] Mais l’idée de base, c’est les gangsters des années trente, la mafia, Al Capone, toute cette mythologie des grandes villes américaines. On a voulu justement s’éloigner des clichés typiques, les gens en ont marre de tout ça. En plus ça ne correspond pas à la réalité, on voulait faire un truc plus sophistiqué. L’esprit de Money, Sex And Power, c’est les mafieux entourés de belles fille prêtes à tout pour l’argent. Ils jouent au casino avec des montagnes d’argent et de l’alcool à gogo. Leur pouvoir à eux, c’est les armes. On a tous vu ça dans les films d’Al Pacino. On a fait une superbe vidéo sur ce thème. C’est l’image qu’on veut donner avec ce nouvel album.
MI. Quels étaient vos rêves quand vous avez commencé ?
Hannes. Jouer partout ! On a réalisé déjà un de nos rêves en tournant dans toute l’Europe ou presque. Cette année, on va ouvrir pour un très grand groupe. Pour l’instant on ne peut rien dire car c’est toujours en négociation, tout ce que je peux dire c’est que tout le monde connaît ce groupe. Ca va être une belle surprise. On jouera en France et je crois que nous allons faire Paris, Lille puis Nancy.
Jim. On devrait jouer partout en Europe. La tournée va durer trois mois et passer par le Japon aussi. Notre objectif, c’est le monde, être les maîtres de la scène internationale !
MI. Comment décrirais-tu ce nouvel album comparé aux deux premiers ?
Hannes. Sur Steel Of Swabia et Addicted To Metal on se cherchait un peu. On faisait dans tous les styles que ce soit AC/DC, GUNS’N’ROSES ou ACCEPT. Pour le petit dernier on a beaucoup parlé entre nous, on a réfléchit à la direction qu’on voulait prendre. Notre objectif, c’était de faire un mixte entre MOTLEY CRUE et ACCEPT. Nous faisons du Sleaze Metal qui est un mélange entre le Glam et Heavy Metal. On voulait créer quelque chose de nouveau, notre propre style. Nous ne voulons surtout pas être un groupe de Heavy Metal de plus.
MI. Penses-tu que c’est un premier pas vers la maturité ?
Hannes. Absolument, nous voulons séduire tous les fans de Metal, un peu comme l’a fait SKID ROW en son temps. Ils avaient un look Glam et pourtant leur public était très Metal aussi. On a la même philosophie, on a un look très outrageant et forcément on attire ce genre de public mais en même temps notre musique est très Heavy, on ne veut surtout pas se limiter à un seul style !
MI. Peux-tu m’expliquer ta participation à l’émission de TV réalité Star Search ? Tu avais 12 ans ?
Hannes. Oui, j’étais un enfant. C’était plus pour m’amuser qu’autre chose. Je voulais découvrir l’envers du décor d’une émission de TV. C’était de la curiosité ! Je n’aurai jamais imaginé aller aussi loin, je suis arrivé en finale et j’ai perdu mais deuxième c’était déjà incroyable. Très vite je me suis aperçu que ce monde là ne m’intéressait pas, c’est trop commercial et ce monde est fait de mensonges. On te fait plein de promesses extraordinaires qui au final n’arrivent jamais. Et surtout, tu ne peux pas être toi-même, je voulais faire des titres Rock et c’était impossible. La production voulait que je chante des morceaux Pop de merde, ce qui fait qu’au final je n’ai pas pris de plaisir à participer à cette aventure. Mais j’ai compris comment tout ce cirque fonctionnait et je ne conseillerai jamais à personne de participer à ce type d’émission car c’est très dangereux. Tout est factice, tu arrives très vite au top mais tu dégringoles aussi rapidement que tu es monté. Ce n’est vraiment pas ce qu’il faut faire si tu as envie de devenir célèbre, crois moi. C’est de la poudre aux yeux !
Jim. Le truc dingue c’est que j’ai vu cette émission en direct. Nous étions assis avec mon batteur devant la TV et on a vu ce type incroyable, c’était Hannes. On a tout de suite su que c’était lui qu’on voulait, il n’y avait pas photo. Trois ans plus tard, il nous a contactés en nous expliquant qu’il était à la recherche d’un guitariste et d’un batteur pour son nouveau groupe. C’était incroyable, tu peux appeler ça le destin mais je crois vraiment que c’était écrit.
MI. Vous êtes un vrai groupe d’amis à la base ?
Hannes. Complètement, les gens qui pensent que le groupe a été monté de toute pièce par un label se trompent lourdement. On a créé ce groupe alors que nous étions très jeune et on à évolué au fil du temps. Nous sommes un vrai groupe !
MI. Est-ce qu’il y a un message important que vous avez envie de faire passer avec cet album ?
Hannes. Non pas vraiment ! L’idée c’est : passez du bon temps, amusez-vous et faites la fête. On aime être assez ironiques, on ne se prend pas au sérieux comme tous ces groupes de Death Metal. Par contre, on prend la musique très au sérieux car on est très professionnels. Mais nous, on est là pour s’amuser et je crois que les gens aiment ce genre d’attitude. On est des amuseurs publics, on veut juste leur faire passer un bon moment quand ils viennent nous voir sur scène. Sur Money, Sex and Power on essaye de retrouver le feeling que l’on a sur scène ! C’est çà le plus important pour nous.
MI. Avec qui avez-vous travaillé cette fois-ci ?
Hannes. Avec la même équipe que pour Addicted To Metal. On n’avait pas envie de changer, on ne change pas une équipe qui gagne ! On a composé la musique ensemble et c’est notre batteur Andreas qui a écrit tous les textes. Il est très doué, c’est un vrai poète et il ne cesse de s’améliorer. On a travaillé dans un studio au nord de l’Allemagne et comme on n’avait pas terminé l’écriture de tous les morceaux avant l’enregistrement, ça nous a permis de bosser tous ensemble. C’est de là que vient l’unité et la cohésion qui se dégage de Money, Sex And Power.
Jim. Ce qui est bien, c’est qu’on n’avait pas de limite de temps et d’argent. On a pu travailler autant qu’on voulait, l’objectif était de ne pas ressortir du studio sans être satisfaits à 100% du résultat.
MI. De quoi parle le titre « Club 27 » ?
Hannes. Ca parle de nos héros qui sont décédés à l’age de 27 ans et qui maintenant font partie du « Club 27 ». On a voulu traiter le sujet de façon ironique. Dans le tour bus on plaisante sans arrêt à propos de ce club. On se dit : « fais attention, il te reste plus que huit avant d’en faire partie ! ». C’est très noir comme humour. Bien sur, je ne veux pas disparaître à l’age de 27 ans. Je tiens à préciser que ce titre a été écris avant la disparition de Amy Whinehouse. C’est plutôt au sujet des vraies légendes du Rock comme Jim Morrison ou Jimmy Hendrix. Le problème c’est que la plupart du temps c’est de leur faute car quand tu prends autant de drogues et d’alcool, tu mets ta vie en danger. Nous on n’est pas du tout dans ce trip là. On ne prend aucune drogue mais on aime le style de vie Rock.
MI. C’est quoi pour vous la vie Rock ?
Hannes. [Rires] Je ne vais pas te le dire sinon je vais être obligés de te tuer après !
MI. Pour terminer, qu’aimerais-tu que les gens retiennent de cet album ?
Hannes. J’aimerais qu’ils disent que c’est l’album le plus puissant qu’ils aient jamais entendu. Que les titres sont accrocheurs et surtout qu’ils ne ressemblent pas à EDGUY ou AC/DC. Maintenant on a trouvé notre propre style et j’aimerais que les fans le comprennent. Le plus beau compliment qu’on puisse me faire c’est qu’à l’écoute du premier riff de Money, Sex And Power on dise : « ça c’est KISSIN’ DYNAMITE ! ».
Ajouté : Mercredi 18 Avril 2012 Intervieweur : The Veteran Outlaw Lien en relation: Kissin' Dynamite Website Hits: 12749
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