RITUAL CARNAGE (jp) - I, Infidel (2005)
Label : Osmose Productions
Sortie du Scud : 20 juin 2005
Pays : Japon
Genre : Death Metal
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 35 Mins
Un brin de nostalgie avant de commencer cette chronique.
Parce qu’au delà de l'intérêt géographique que représentait cette formation elle était surtout pour moi le signe d'un renouveau Thrash au début des années 2000. Les trois premiers albums ont tournées en boucle sur les platines de mes diverses demeures et véhicules. Le combo ne s'est jamais trahit en tapant toujours là où ça faisait mal et en nous servant un brulot à chaque offrande de 1998 à 2002.
Mais voilà bizarrement j'ai tout de même jeté l'éponge avant eux et je n'avais strictement jamais jeté une oreille sur leur dernier méfait. Étant donné la qualité des trois premiers opus je n'avais aucun doute sur la baffe que j'allais me prendre avec une joie non feinte. Je gardais encore un mémoire le rouleau compresseur qui m'était passé dessus en 2000 avec le probable meilleur Lp jusqu'à présent, et c'est donc sans aucun apriori que j'appuie sur la touche play de ma chère Kenwood.
L'intro respecte les ambiances robotiques des premiers émois, les riffs plombent directement ma face dans le fond de mon canapé avec cette puissance destructrice qui leur est propre. La production est soignée et plus propre que ce que je leur connaissais et chacun est libre de se faire sa propre opinion. D'un côté les pros-cradingues (True) et de l'autre les adeptes du modernisme tranché et rassurez vous tout le monde peut se retrouver dans ce phonème propre mais qui arrache tout sur son passage.
Quand tout à coup le mentor Danny CARNAGE ouvre sa grande gueule et nous pousse un miaulement digne des Aristochats. Mais qu'est ce que c'est que cette chose ? S'est coincé l'appareil génital dans un tiroir caisse avant d'enregistrer, ou pire encore un crabe lui a bouffé cette fameuse partie anatomique à la baguette ou aux pinces.
Non, je ne veux pas y croire et j'insiste jusqu'au bout du Cd, cela n'est peut être qu'un essai sur un morceau.
Et les titre s'enchainent avec chacun une influence reconnaissable comme ANNIHILATOR, SLAYER, EXODUS ou FORBIDDEN et je suis probablement en train de prendre connaissance de la plus belle livraison instrumentale de la formation depuis ses débuts, mais que dire de cette nouvelle direction vocale ?
Malheureusement seules des insultes que la déontologie journalistique m'interdit d'inscrire sur ces quelques lignes me viennent à l'esprit.
Pour te donner un ordre d'idée tu dois t'imaginer en train de partir dans les bras de Morphée bien calé au fond de tes draps lorsqu'un félidé nu comme un ver et portant fièrement une crête de chine se met à miauler à plein poumon avec la pleine lune en arrière plan. Tu prends en premier lieu ton vieux chausson éventré et tu te dis qu'en lui jetant en pleine face cela le ferra probablement fuir. Après avoir dit adieu à ta charentaise tu prends acte de la déclaration de guerre et tu vas chercher le fusil à plomb de Papa. Mais cet engin est tellement vieux que rien n'y fait tu tires systématiquement à côté. Alors dans un dernier élan de bonne volonté tu décides de faire abstraction et de tout de même t'endormir en n'écoutant que ta respiration calme et posée.
Mais ce vénérable animal continue à te pourrir l'existence avec ses hurlements de châtré. Et le lendemain ta mère gueule parce que tu te lèves de plus en plus tard, mais comment lui expliquer que tu n'as pas fermé l'œil de la nuit.
Passes lui « I, Infidel » !
Ajouté : Vendredi 29 Avril 2011 Chroniqueur : Oncle Machin Score : Hits: 8444
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