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OVERLOAD (FRA) - The Imagery Process (2010)






Label : Klonosphere
Sortie du Scud : 1er octobre 2010
Pays : France
Genre : Death Metal Mélodique
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 37 Mins





Etonnamment, OVERLOAD n’a pas joui du même seuil de popularité soudain que les ésotériques de FRACTAL GATES, ou encore la machinerie imparable qu’est T.A.N.K. Et pourtant, ce n’est pas faute de s’établir dans un registre similaire de Death Metal Mélodique, ni de venir du même pays. Il faut dire, qu’après un premier effort, Heartbreak System, sorti en 2006, qui n’était pas non plus exempt de défauts assez pénalisants, les Franciliens se sont montrés plutôt discrets quant à leur actualité, enchaînant les petits concerts aux quatre coins de l’hexagone (dont une participation au KillerFest 2007) et dans quelques pays limitrophes. Des perturbations de line-up, toutefois minimes (le départ de Kamel amène Guizmo à récupérer le rôle de frontman, laissant son poste de guitariste à un nouveau venu : Julien), ont également affecté et retardé les projets du groupe. Ainsi, l’enregistrement d’un second album n’a débuté qu’à l’été 2009 et, bien que terminé à la fin de cette même année, il aura encore fallu attendre un an avant d’avoir une date de sortie officielle. C’est donc en ce tout premier jour d’octobre que ce nouveau disque, The Imagery Process, est rendu disponible, mais cette fois précédé d’une promotion non négligeable, puisque le groupe sert de première partie, pile dans la même semaine, aux côtés d’INSOMNIUM, aux ténors suédois du genre : DARK TRANQUILLITY.
Et c’est clairement un honneur et une joie pour OVERLOAD étant donné que la formation nordique est clairement leur influence principale. En effet, avec Ben aux claviers, le groupe joue beaucoup sur les atmosphères à distiller au sein de ses compositions, souvent dans un registre plutôt gothique. De nombreuses nappes synthétiques habillent donc les autres lignes instrumentales, mais sans jamais vraiment s’imposer, ni saturer les morceaux, elles participent à apporter davantage de consistance aux titres qui s’avèrent relativement classiques. Cependant, on remarque qu’elles restent à peu près similaires d’un titre à l’autre, avec une tessiture orchestrale dramatique et mélancolique. Mais, s’il ne brille pas d’originalité sur ses lignes standards, c’est lors des breaks et des intros que Ben se permet de dévoiler tout son talent. En témoignent le très bon sample d’intro de « Burden », accueillant les riffs tranchants des guitares, ainsi que son excellent break atmosphérique qui se complète avec les cordes mélodiques lancinantes, ou, tout simplement, l’interlude instrumentale « N.D.E », tout d’abord oppressante, avec ses samples lugubres, puis envoûtante, de par l’arrivée des lignes de guitare qui se confondent avec le clavier, prenant de superbes allures orchestrales. De là, et comme certaines sonorités rappellent celles du précédent album, on peut clairement affirmer que c’est l’instrument qui rend la musique du groupe plus personnelle.
Côté chant, Guizmo se montre bien plus en harmonie avec les compositions que son prédécesseur, dont les vocaux tiraient vers un style Black criard, pas toujours agréable. La production n’est, par ailleurs, pas anodine à cette amélioration puisque, même si manquant encore de clarté par moment (« Hedgehog Dilemna », « My Odyssey »), elle permet un résultat puissant et professionnel. Ce qui profite donc aux lignes vocales du frontman, usant d’un chant rocailleux efficace, variant entre le hurlé et le growlé, faisant parfois penser à Mikael Stanne. Il sait également entraîner l’auditeur dans d’intenses passages, à l’instar des vocaux dantesques délivrés sur la fin de « The Imagery Process », ou même l’échange réalisé sur « Distorted Fates », au cours duquel la voix rageuse est provoquée par une claire, qui débouche sur une section mélodique énergique. Ce chant clair, il est toujours dû à Mikka, mais se révèle moins bien utilisé que sur Heartbreak System, où il se contentait de compléter simplement la mélodie. Alors que sur « First Dead Born » il permet de créer une coupure dans le morceau pour amener le refrain, focalisant ainsi l’intérêt, sa prestation manque de charisme et ce n’est qu’avec l’apparition puissante de Guizmo et le soutien d’un blast beat fougueux, que l’harmonie se créé entre les deux voix et rend le passage rudement accrocheur. Cette nouvelle utilisation de ce type de chant vient à amener des sections fortement influencées par la scène Metalcore, l’exemple le plus flagrant étant sur « Final Line », qui est également un clin d’œil à « Blood’s Eve », du premier opus, du fait de paroles en français. Pour accompagner ces deux lignes vocales, on note la présence de quelques overdubs, principalement sur les refrains qui, bien qu’entraînants, ne semblent pas impérissables, ainsi que de voix passées sous effets de distorsion qui n’apportent pas grand-chose aux compositions. On regrette aussi qu’il n’y ait aucune piste dans la veine de la majestueuse « Dance In Tear », ballade poignante de l’album précédent.
En parlant de cette intonation Metalcore conférée à certains des titres, la rythmique y prend aussi part dans l’impétuosité qu’elle installe. Toutefois, ces sonorités ne tranchent pas trop avec l’orientation Death Mélodique et ne sont donc pas dérangeantes. Qui plus est, Will se montre réellement compétent et affiche constamment sa présence de par un jeu dynamique et agressif, conservant un tempo moyen, mais ne se privant pas d’apposer blast beats et accélérations. Pour ce qui est de la basse, il faut néanmoins prêter l’oreille pour en ressentir ses vibrations, hormis sur l’intro de « Thirst For Speed » où elle est mise en avant, apportant un brin d’originalité, bien que le morceau redevienne ensuite classique. Les guitares, elles non plus, ne se distinguent pas par leur audace, mais délivrent correctement des riffs solides et mélodiques qui s’harmonisent avec les claviers et peuvent, alliés à la rythmique, former de puissantes structures musicales (« Distorted Fates », « Final Line »). Sur « Burden », elles ravivent l’efficacité et la beauté du Death Mélodique, en participant, avec les claviers, à créer une texture riche empruntée à INSOMNIUM, sublimée par la performance vocale de Guizmo. Quelques solos parsèment aussi l’album et, même s’ils ne sont pas d’une virtuosité monstre, ils s’intègrent très bien dans les compositions (« My Odyssey », « First Dead Born »), en respectant la mesure, excepté sur le break de « The Imagery Process », où la démonstration technique cause une scission trop nette avec l’ensemble du titre. On n’échappe pas non plus aux partitions de guitare acoustique, superbement agencées, à l’image de leur emploi sur l’agréable pont aérien, avec fond de claviers, de « Hedeghog Dilemna » ou sur l’outro atmosphérique instrumentale de l’album, « Under », durant laquelle une forte mélancolie transparaît des longs accords électriques perçant la nappe synthétique délicate, agrémentée de cordes sèches.
En quatre ans, OVERLOAD a indubitablement grandi et le prouve avec ce second album, bien plus homogène, et à la ligne directrice claire et précise, tout en conservant des sonorités de ses débuts, marquant ainsi une musicalité propre au groupe. Par ailleurs, la qualité de leur son s’est également élevée au niveau du genre qu’ils défendent, ce qui permet d’apprécier complètement l’album. Toutefois, quelques défauts de composition subsistent et, malgré des passages accrocheurs et maitrisés, The Imagery Process ne risque pas de laisser un souvenir immuable dans l’esprit des amateurs de Death Metal Mélodique, si ce n’est la capacité du sextet à créer des atmosphères envoûtantes et réussies ; une aptitude qu’il serait intéressant de voir davantage développée sur de futures réalisations et qui, assurément, constituerait la véritable force musicale d’OVERLOAD. En attendant, ils confirment le potentiel montant de la scène française, et s’inscrivent, avec ce dernier disque, comme une des formations à ne surtout pas manquer.



Ajouté :  Mercredi 30 Mars 2011
Chroniqueur :  CyberIF.
Score :
Lien en relation:  Overload Website
Hits: 9700
  
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