HOLLENTHON est une énigme, un groupe difficile à classer, dont le style atypique ne peut laisser indifférent. Un mélange Thrash/Death qui aurait été remanié par John Williams, Era et un chœurs de moines grégoriens avec du violoncelle et un chant féminin par endroits ! On sait que les expériences ayant conduit des groupes à faire jouer un orchestre sur leurs compos habituelles ont obtenu un résultat variable, souvent mitigé. Ici, le principe est inverse : les parties symphoniques sont intégrées dans le processus d'écriture. C'est parfois indigeste, mais après plusieurs écoutes, on est vite emporté par l'ambiance de cet album. L'hybridation est intelligemment faite et les parties orchestrales viennent soutenir les riffs et le chant afin de leur conférer un surplus de puissance. On a parfois l'impression d'écouter la bande originale d'un film (pas tous publics !) avec différents moments : épiques, grandioses, folklorique, brutaux…
HOLLENTHON a le mérite de sortir des sentiers battus, de proposer un album qu'on n'a pas déjà entendu cent fois.