SVART VOLD (it) - Guido Pelizzari, Marco Lazzarini, Angelo Ciardiello (Jan-2012/VF-EV)
Fondé à la sueur de leurs fronts, dans un pays qui ne leur offre guère de chance de pouvoir se faire entendre localement, SVART VOLD est un groupe proposant une musique classique, mais jouée avec passion. Un Death Mélo assaisonné de relents Thrash oldschool qui perce sa voie au travers de pistes simples et efficaces. Les nombreuses sections acoustiques viennent rajouter un intérêt notoire à cet ensemble, enjolivant les titres d’une atmosphère propre. En dépit de cette légèreté des arpèges, c’est bien un combat que veulent mener les Italiens, comme ils le clament dans leurs textes. Une lutte contre les oppresseurs et pour le savoir. Un savoir que j’ai cherché à acquérir vis-à-vis de leur premier album, Spiritual Stronghold, et que trois des membres du groupe, tout comme les trois langues utilisées dans les textes pour renforcer l’aspect de globalité, ont daigné partager.
Line-up : Guido Pelizzari (Chant), Marco Lazzarini (Guitare), Angelo Ciardiello (Guitare), Federico Cartolano (Basse, chant), Francesco Cartolano (Batterie)
Discographie : Spiritual Stronghold (Album - 2012)
Metal-Impact. Salut les gars. Je suis Antoine, du webzine français Metal Impact. Votre tout premier album est sorti le mois dernier. Comment vous sentiez-vous ?
Angelo Ciardiello. Salut Antoine, et merci pour ton temps ! Nous étions vraiment excités pour la sortie de l’album. C’est notre premier et nous en attendions beaucoup cette fois.
MI. Comment a été l’accueil jusqu’à maintenant ?
Marco Lazzarini. Pour l’instant, nous avons eu des avis favorables du public et de la presse. Nous avons pu lire de belles chroniques, vraiment, et nous sommes fiers de notre travail.
MI. Avant de parler de l’album, pouvez-vous me raconter l’histoire de SVART VOLD ?
Guido Pelizzari. Au début, nous avions deux guitaristes qui, après The Black Poison (notre première démo), ont décidé de quitter le groupe à cause de querelles dues à différents goûts artistiques. Angelo et Marco sont arrivés après pour remplacer les postes vacants, et nous avons alors enregistré Burning Memories (la deuxième démo) et Spiritual Stonghold ensuite. Naturellement, nous avons également joué partout où nous pouvions pour promouvoir cet album, et c’est aussi ce qu’il va se passer les mois à venir.
MI. Comment en êtes-vous venus à écouter du Metal ? Quels sont les groupes qui vous inspirent ?
Guido. J’ai débuté un peu avant l’adolescence, plus ou moins, avec les fabuleux LIMP BIZKIT, mais j’en suis vite arrivé à SLAYER et PANTERA. Ces six dernières années, j’ai écouté exclusivement du Death Metal, du Thrash allemand et du Folk, laissant le reste de côté. Et j’ai maintenant une énorme inspiration qui émane vis-à-vis de ces genres. Des groupes comme SODOM, BEHEMOTH et CANNIBAL CORPSE ont toujours laissé une trace dans mon style artistique, et ça ne risque pas de changer !
MI. "Svart Vold" signifie "Violence Noire" en norvégien. Qui a trouvé l’idée du nom, et en quoi correspond-elle au groupe ? Pourquoi ne pas avoir choisi un patronyme italien ?
Angelo. Parce qu’on voulait un nom qui puisse être fascinant et facile à se rappeler. On en a essayé beaucoup, en italien, en anglais, et dans d’autres langues, et puis nous avons trouvé "Svart Vold"… ça nous a tout de suite parlé, à tous.
MI. Revenons sur Spiritual Stronghold. Pour le sortir, vous avez signé un contrat avec Buil2Kill Records. Comment cela s’est-il passé ?
Marco. Nous avions déjà rencontré Trevor, le chanteur du groupe italien SADIST. Il nous avait appelés pour plusieurs concerts, il y a quelques années. Quand le mix fut terminé, notre ingénieur son et producteur, Federico Pennazzato, nous a conseillé de nous tourner vers Tommy Talamanca, qui s’est occupé du mastering à son Nadir Music Studios (dans la même société sur Buil2Kill Records). Une fois le disque terminé, nous avons décidé de demander à Trevor et Federico Gasperi (le principal responsable de Buil2Kill) s’ils étaient intéressés pour sortir Spiritual Stronghold. Ils ont écouté notre travail, puis ont demandé à nous rencontrer. Comme tu peux l’imaginer, tous s’est ensuite très bien déroulé !
MI. Que représente la réalisation de ce disque pour vous ?
Angelo. C’est un super accomplissement, mais également un commencement. Voir son album dans les rayons est un grande satisfaction. Nous espérons pouvoir sortir un nouvel album à l’avenir.
MI. Quelques mots sur l’artwork. Avec quel artiste avez-vous travaillé ? Et comment l’avez-vous choisi ?
Guido. L’artiste avec lequel nous avons travaillé était Agnese Pozza. On l’a choisi car, dès qu’on a eu un aperçu de ses planches, on a compris combien son travail exprimé exactement ce qu’on avait en tête.
MI. La pochette est vraiment dans la veine des vieux albums de Thrash. Était-ce intentionnel ?
Marco. En réalité, ce n’était pas un choix, parce que la première version était différente. L’illustration était très bonne, mais ça ressemblait plus à un tableau d’exposition, pas trop approprié pour une pochette Metal. Nous avons essayé de la modifier en utilisant pas mal de logiciels de dessins, en testant plusieurs solutions. Et quand on en est arrivé à la version qu’on a fini par choisir, nous étions vraiment contents. Nous avons tout de suite su que c’était la pochette adéquate ! Et je suis d’accord avec toi, elle ressemble à une cover typique de Thrash Metal oldschool.
MI. Par rapport à sa signification maintenant. Je vois deux personnages - dont un semble être le célèbre Penseur (de Rodin) - et ils sont près d’arcades romanesques. Quelle connexion y a-t-il avec votre disque ?
Guido. Le Penseur représente la culture fustigée par l’ignorance, par exemple le soldat braquant un fusil sur la tête du Penseur. Les Ruines symbolisent les racines de notre culture. Le devoir de l’humanité est de défendre le savoir contre ceux qui veulent le détruire juste pour commander et dominer. C’est le message le plus important que nous voulons faire passer.
MI. Pouvez-vous expliquer les thèmes que vous avez amenés dans les paroles ?
Guido. Le conflit et son "utilisation" par l’espèce humaine au cours de l’Histoire. Souvent, le combat est mal utilisé, pour conquérir, dominer, s’enrichir. Mais souvent, ce peut être que la seule arme pour récupérer la liberté reniée précédemment. Pour suivre ce but, le combat est alors nécessaire et a besoin d’être soutenu pour le bien commun, car la liberté est sans prix et chacun devrait vouloir faire n’importe quoi pour.
MI. Dans l’ensemble, j’ai apprécié le mariage des leads mélodiques et techniques avec la brutalité des vocaux et la rythmique puissante. Mais 2011 a été remplie de disques des piliers du Death Metal Mélodique. Donc, que pensez-vous avoir qui vous fasse sortir du lot ?
Guido. De l’originalité, et de la simplicité. Nous avons une influence Death/Thrash, avec growl, chant hurlé et voix claires, des guitares claires et distordues, des blasts beat, et des riffs mélodiques comme beaucoup de groupes ont. Mais nous avons réussi un bon mélange de sonorités et de genres. Toutes les pistes sont différentes.
MI. Vous semblez également être de grands amateurs de sections acoustiques, et je dois dire que vous les avez très bien utilisées, toujours apportant une sensation tragique, ou plus fascinante.
Marco. Merci ! Personnellement, j’adore la guitare acoustique. C’est réellement le plus beau son que j’ai pu entendre. Et le reste du groupe pense comme moi, donc c’était naturel de faire rentrer cet élément dans notre musique. Je pense aussi que ces lignes acoustiques ne sont pas ennuyeuses, mais attractives, l’auditeur ne sais jamais à quoi s’attendre.
MI. Par ailleurs, « Stalingrad » est vraiment une grosse piste, de dix minutes, avec un pont brillant et chaleureux, et des growls intenses. Le morceau évoluait-il au fur et à mesure que vous l’écriviez, où aviez-vous prévu de le faire aussi long dès le départ ?
Marco. Ce n’était pas intentionnel. Pendant qu’on l’écrivait, nous avons réalisé qu’il grandissait de manière épique, avec une atmosphère vraiment triste. Tout sonnait vraiment bien, parfaitement. Une fois terminé, on a réalisé la durée de la piste.
MI. Comment s’est déroulée la composition généralement ?
Angelo. Simplement. Nous improvisons dans la pièce de répétition, et quand quelqu’un sort un bon riff, on travaille dessus. Des fois ça arrive que certains arrivent avec un riff déjà prêt. Patiemment, nous créons la piste, étape par étape.
MI. Vous avez enregistré Spiritual Strongold au Authoma Studios. Qu’est-ce qui a orienté votre décision ?
Marco. Nous avons enregistré tout notre travail aux Authoma Studios de Federico Pennazzatto : les démos, et ce premier album. Federico est bon ami à nous, il fait du très bon boulot et c’est aussi un excellent producteur.
MI. Était-ce votre premier passage en studio ? Tout s’est bien passé ?
Guido. C’était la troisième fois, vu qu’on avait déjà enregistré les démos. Comme d’habitude, ça n’a été que des moments plaisants, pleins de passion et de bonne musique. Rien n’est allé de travers, que du plaisir.
MI. La scène Metal italienne est plus connue pour ses formations de Metal Power ou Symphonique. Comment est-ce en dessous de la surface ? Y a-t-il beaucoup d’autres groupes qui jouent de Death Mélodique ? Que pensez-vous des artistes qui ont fait le nom du Metal italien ?
Angelo. En Italie, il y a beaucoup de formations extrêmes qui, malheureusement, sont dévaluées et n’ont pas la possibilité d’émerger. Si tu joues du Death Metal en Italie, tu peux difficilement jouer dans les bars, et tu dois te débrouiller pour te faire connaître. Les groupes italiens célèbres à l’étranger ne sont pas nombreux, mais ils sont de qualité. Je pense qu’il devrait y en avoir plus.
MI. Vous avez déjà fait quelques concerts. Quels sont vos meilleurs souvenirs ?
Marco. Ce sont nos fans, nos amis, les gens qui soutiennent SVART VOLD à chaque fois pendant nos shows, et nous font nous sentir fiers de ce qu’on fait.
MI. Qu’avez-vous prévu pour 2012 ?
Guido. Nous avons prévu de participer à la 3ème édition du Nuclear Fest, le 18 février, à Milan. De plus, nous allons essayer de faire connaître notre musique autant que possible.
MI. À part SVART VOLD, jouez-vous dans d’autres groupes ?
Angelo. Oui ! La plupart d’entre nous jouent également dans d’autres groupes. Je joue de la guitare et de la basse dans EYES OF THE HARVESTER et THE VINCELLI’S, Marco joue de la batterie dans LUCKY BASTARDZ et ART OF SILENCE, et Francesco aussi dans CREOLE.
MI. Qu’écoutez-vous en ce moment ?
Angelo. Actuellement, j’écoute beaucoup de Death Technique, Deathcore et Djent, comme PERIPHERY, VEIL OF MAYA, NECROPHAGIST, DEATH et plein d’autres.
MI. Nous voici à la fin de l’interview. J’aimerais vous remercier pour votre disponibilité et vos réponses. J’espère que Spiritual Stronghold atteindra et plaira aux amateurs de Death Mélodique.
Guido. Merci pour tes vœux, et de savoir qu’on a titillé ton intérêt. Et, s’il vous plaît, essayez de toujours soutenir le Metal original. A plus !
==================== ENGLISH VERSION ====================
Metal-Impact. Hello guys. I’m Antoine for the French webzine Metal Impact. Your debut album was released last month. Were you excited?
Angelo Ciardiello. Hi Antoine and thanks for your time! Yeah we were really excited for the album release. It's our first full-lenght and we were expecting a lot this time!
MI. How good has been the reception so far?
Marco Lazzarini. Until this time, we received approbations from people and magazines. We read very nice reviews, really, and we’re proud about our work!
MI. Before talking about it, could you, please, tell me what is your history as SVART VOLD ?
Guido Pelizzari. At the time we started, we had two different guitarists who, after The Black Poison (our first demo), chose to leave the band deciding to follow other paths due to clashing interests related to different artistic tastes. Angelo and Marco came later on to replace the two vacant spots. Then we recorded Burning Memories (our second demo) and Spiritual Stronghold afterwards. Obviously we played around as many places as we could to promote our full-lenght, and this is the way we'll be on in the nearest feature.
MI. How were you introduced to Metal? In which bands do you find inspiration?
Guido. I had an early start when I was preteen more or less with the fabulous LIMP BIZKIT, and ended with SLAYER and PANTERA. The last six years I've been listening only to Death Metal, Teutonic Thrash Metal and Folk Metal, leaving the rest aside. From this point ahead I've got a huge inspiration coming from these genres. Bands like SODOM, BEHEMOTH and CANNIBAL CORPSE have always been a suggestion for my artistic flair, and always will be!
MI. So you state "Svart Vold" is the Norwegian for "Black Violence". Who came up with such name and how does it relate to the band? Why not an Italian appellation?
Angelo. Because we looked for a name that could be fascinating and easy to remember; we tried a lot of names, in Italian, English and other languages, then we found "Svart Vold". It sounded good to every one of us.
MI. Back on Spiritual Stronghold. For its release, you inked a deal with Buil2Kill Records. How did it happen?
Marco. We had already met Trevor, singer of the Italian band SADIST, who had called us for a couple of shows years ago. When the mix was finished, our sound-engineer and producer, Federico Pennazzato, advised we should turn to Tommy Talamanca, who handled the mastering at his Nadir Music Studios (parent of Buil2Kill Records). After the process, with the full-length completed, we decided to ask Trevor and Federico Gasperi (Buil2Kill general manager) if they were interested in releasing Spiritual Stronghold. They listened to our work and asked for a meeting. As you can image, everything went really well!
MI. What does the achievement of this disc represent to you?
Angelo. It’s a great achievement, but also just a beginning. To see your album in stores is a great satisfaction. We hope, in the future, a new album can be released.
MI. A few words about the artwork. Who was the artist you worked with? How did you choose him?
Guido. The artist we worked with was Agnese Pozza, and we did choose her because, as soon as we saw previews of her graphic, we knew how much her work was exactly expressing what we had on mind.
MI. The cover is really in the vein of old Thrash Metal albums. Was it intentional?
Marco. In truth, it was not a choice, because the first version of the cover was different. The painting was really good, but it seemed like a display art, not very appropriate for a Metal cover. We tried to change it using many drawing programs, trying various solutions. When we saw the one we ended up choosing like the cover, we were so excited. We knew immediately that it was the right cover! And I agree with you, it looks like a typical oldschool Thrash Metal cover!
MI. Its meaning now. I see two characters - one seems to be the famous Thinker (by Rodin) - and they’re near Romanesque arcades. What’s the connection to your record?
Guido. The Thinker represents the culture blackmailed by ignorance, e.g. the soldier holding a rifle to the Thinker's head. The Ruins represent the roots of our culture, the classic ones. Humankind's duty is to defend the knowledge against the ones who want to destroy it, only to command and to overpower; this is the most important message we want to convey.
MI. Could you, now, explain what the topics you brought up in the lyrics are?
Guido. The ''Conflict'' and its usage by humankind in the various events in History. The ''Fight'' is often misused to conquer, to dominate and to get rich, but it may often become the only weapon to retake the freedom which has been previously denied. To follow this purpose then, the ''Fight'' is necessary and needs to be supported for the common good, because freedom is priceless and everyone should be willing to do whatever it takes for.
MI. As a whole, I enjoyed the blend of some catchy and technical melodic leads with the harshness of the vocals and the strong rhythmic. But 2011 was full of releases from the pillars of Melodic Death Metal. So what do you think you’ve got that makes you stand out?
Angelo. Originality and simplicity. We have a Death/Thrash Metal influence, with growl, scream and clean voices, clean or distorted guitar, blast beat and melodic riffs that a lot of band have too; but we have a melting pot of sounds and genres. Each song is different.
MI. You also appear to be avid lovers of acoustic parts, and I must say you used them very well, always adding some tragic feelings, or more fascinating ones.
Marco. Thank you! Personally, I love acoustic guitar. It’s really the most beautiful sound I’ve ever heard. The rest of the band thinks like me, so it was natural to introduce this particular element in our music. I also think that the result is not boring, but attractive; the listener never knows what expect.
MI. Besides, "Stalingrad" really is a huge track, clocking at ten minutes, with a brilliant joyful bridge and hectic growls. Was it evolving more and more as you were writing it, or was it intended to be such long since the beginning?
Marco. It was not an intentional choice, I promise. While we were writing it, we realized that it was growing like an epic track, with a really sad atmosphere. We went on to write it, and everything sounded so great, so perfect. Once the track concluded, we realized the duration.
MI. How did the songwriting process generally take place?
Angelo. Simply. We improvise in the rehearsal room, and when someone makes a good riff we work on it. Sometimes, it happens that someone comes up with a prepared riff. With patience we create the new song…step by step.
MI. You recorded Spiritual Stronghold at the Authoma Studios. What made your decision about this studio?
Marco. We recorded at Federico Pennazzato’s Authoma Studios all our works: the demos and this first album. Federico is a good friend of us, he does a really good job and he’s also a great producer.
MI. Was it your first time in studio? Did everything go well?
Guido. No, this was the third time; we had already recorded two demos. There have been pleasant moments, as usual, full of passion and good music, nothing wrong, only healthy amusement.
MI. Italian Metal Scene is more known for its Symphonic/Power Metal acts. How is it beneath the surface? Are there many other bands who play Melodic Death Metal? What do you think of these bands who made the name of Italian Metal?
Angelo. In Italy there are many extreme bands that unfortunately are undervalued and unable to emerge. If you play Death Metal in Italy, you can hardly play in a local, and you’re let alone to emerge. The famous Italians acts abroad are not so many, but we speak of good names. I think there should be more.
MI. You already performed a few shows. What are your best memories?
Marco. My best memories are our fans, our friends, the people that every time support SVART VOLD during our shows and make us feel proud of our way!
MI. What are your plans for 2012?
Guido. We plan to attend to Nuclear Fest 3rd edition, in Milan, on February 18th. Besides we'll try to spread our music around as much as possible!
MI. Have you got any side projects apart from SVART VOLD?
Angelo. Yes! Many of us play with other bands as well as in SVART VOLD. I play guitar and bass in EYES OF THE HARVESTER and THE VINCELLI’S, Mark plays drums in LUCKY BASTARDZ and ART OF SILENCE, and Francesco also plays drums in CREOLE.
MI. What are you currently listening to?
Angelo. Currently I’m listening to a lot of Technical Death Metal, Deathcore and Djent such as PERIPHERY, VEIL OF MAYA, but also NECROPHAGIST, DEATH and many others.
MI. Well, we’ve reached the end of this interview. I’d like to thank you for your availability and your answers. I hope Spiritual Stronghold will reach and please some Melodeath listeners. See you on the road!
Guido. Thank you for the wishes, glad we roused your interest! And please, always try to support original Metal! See you around!
Ajouté : Lundi 12 Mars 2012 Intervieweur : CyberIF. Lien en relation: Svart Vold Website Hits: 11846
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