OZZY OSBOURNE (uk) - Scream (2010)
Label : Epic Records
Sortie du Scud : 21 juin 2010
Pays : Royaume Uni
Genre : Heavy Metal
Type : Album
Playtime : Titres - Mins
Qui oserait dire que le grand monsieur qu’est OZZY OSBOURNE est dépassé ? A presque 62 ans, il a encore plus d’un tour dans son sac. Mieux, il a su évoluer dans le temps avec brio, traversant les époques, y laissant au passage une empreinte sévère.
La première est de taille. BLACK SABBATH, groupe dans lequel il excelle durant dix ans, et prend part à huit albums devenus cultes dans le monde du Heavy : Paranoid, Master Of Reality, Sabbath Bloody Sabbath, pour ne citer qu’eux. Se relevant d’une déchéance certaine, il ouvrira sa carrière solo avec Blizzar Of Ozz en 1980. Pas moins de dix autres albums viendront s’y greffer ensuite jusqu’à aujourd’hui.
Marqué par Black Rain en 2007, c’est néanmoins le dernier né, Scream, qui suscite le plus mon excitation. Aucun de ses titres ne se ressemblent, adoptant chacun leur propre identité, et nous offrant à chaque fois une ambiance différente.
Ouverture du bal faite avec un « Let It Die » pêchu, agrémenté de solos à donner la chaire de poule effectués par le petit nouveau, Gus G (guitare) qui remplace pour la première fois le mythique Zack Wylde. « Let Me Hear You Scream » nous met une trempe avec Ozzy qui nous chante haut et fort qu’il veut nous entendre crier. Qu’il se rassure, c’est chose faite tellement le refrain est mémorisable et entrainant, suffisamment en tous cas pour nous faire tolérer la petite baisse de régime avec « Soul Sucker » qui ramollit la cadence. La technologie transformera la voix de notre Madman sur « Life Won’t Wait » pour s’accorder à sa composition riche en émotions et emprunt d’une certaine douceur. Les ténèbres sont de nouveaux accessibles avec « Diggin Me Down » et son côté obscur, au son tranchant ponctué de riffs nerveux, nous rappelant les origines Heavy du maître. « Fearless » nous fera remuer les fesses avec une compo bien sympathique habitée de bonnes séquences audacieuses à la guitare. On se laissera bercer, ensuite, par les chœurs et les violons de « Time » dont le texte nous rappel qu’il faut arrêter de rêver et vivre tout simplement, et comment ! Je me ferais bien un ptit slow avec chéri moi. « I Want It More » et « Latimer’s Mercy » manqueront un peu de saveurs en comparaison des autres titres mais se laissent écouter. « I Love You All », je vous aime tous, clôture l’ensemble par une déclaration qui nous laissera tout de même dubitatif quant à la suite de sa carrière.
Un album dans l’air du temps, accommodé de tous les arrangements nécessaires à la modernité. De la fraicheur et du mordant à consommer dès le réveil, et c’est papy Ozzy qui vous sort du lit.
Ajouté : Vendredi 27 Août 2010 Chroniqueur : Line44 Score : Lien en relation: Ozzy Osbourne Website Hits: 9074
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