Enregistré au Grand Olympic Stadium de Los Angeles le 4 octobre 2001, ce concert est issu de la tournée de Beyond Good And Evil.
Un live de THE CULT est un moment à part, car rare sont les groupes qui ont autant changé de style et donc de public. Ce concert est l’occasion de constater que l’ensemble de la carrière musicale du groupe s’avère finalement cohérente : en dépit des styles, le duo Astbury/Duffy nous fait passer un même message.
Pourtant, cet enregistrement n’est qu’une réussite partielle car de nombreux défauts viennent atténuer le plaisir rare de contempler ce groupe de légende. Tout d’abord le chant est mixé trop bas ce qui rend Ian Astbury à peine audible. Il est submergé par les chœurs et par les riffs incisifs. En outre, sa voix n’est pas au top : il a la puissance mais il a du mal a gardé les notes très longtemps. Cela devient flagrant sur “Edie (Ciao Baby)” ainsi que sur le refrain de “Sweet Soul Sister” où les syllabes sont saccadées.
Par ailleurs le show est minimaliste : aucun décor, pas d’effet spéciaux, un light show banal. Bref il n’y a que le groupe à voir et, là non plus, ce n’est pas toujours réjouissant. Billy Duffy est certes charismatique, mais il ne bougera jamais de plus d’un mètre de sa position de départ ! Les autres musiciens sont carrément mis entre parenthèses (sans parler du guitariste additionnel qui joue presque dans les coulisses !). En fait, seul Astbury fait le spectacle ; il court dans tous les sens, saute, joue avec son micro, parle au public, et adopte même des mimique de rappeurs ! Le son est très correct mais la réalisation n’est pas folichonne : tout est extrêmement conventionnel, aucune prise de risque, aucune innovation. Duffy n’aura droit à aucun plan rapproché.
Et, pour finir, une durée un peu “limite” : 1h30 à peine.
Après tous ces points négatifs, comment passer un bon moment ? C’est simple, il suffit de se plonger dans cette musique envoûtante. Car les tubes s’enchaînent et laissent bien peu de temps morts. On se dit alors que THE CULT est un groupe énorme qui a su, tout au long de sa carrière et à travers différents genres, faire naître de vrais joyaux.
En supplément, nous trouvons un documentaire backstage de 26 minutes.

Intro/Rise
In the Clouds
Lil' Devil
Peace Dog
Take the Power
My Bridges Burn
Rain
Edie (Ciao Baby)
The Witch
Breathe
Fire Woman
Sweet Soul Sister
Wild Flower
She Sells Sanctuary
True Believers
War (The Process)
Love Removal Machine