BRUNOROCK (it) - Live On Fire (2008)
Label : 7hard
Sortie du Scud : 18 juillet 2008
Pays : Italie
Genre : Rock
Type : Album
Playtime : 13 Titres - 56 Mins
BRUNOROCK !!! Je suis dans ma période pizzaiolo, une galette latine tourne aussi en ce moment dans mon lecteur, ELDRITCH…c’est l’approche des vacances, l’appel du sud, du soleil…
BRUNOROCK, ce groupe italien a été fondé en 1994 sous la houlette de Bruno Krater, projet solo (rien à voir avec Bruno Solo) suite à son départ de DARKSKY. Cet enregistrement live de 2005, sorti en 2008, reprend une bonne partie des titres de l’album Interaction joués lors de la tournée promo.
A la première écoute, ce live me paraît linéaire et homogène, et bien plus conventionnel que le dernier scud de leurs compatriotes EPHEL DUATH. Un peu d’exotisme toutefois sur le titre « La Fonte Dei Sogni » chanté dans la langue maternelle et l’acoustique « Let Me Be The One » qui clôt l’album.
Je suis dérangé par la restitution de l’ambiance du public, je ne doute pas de la capacité à rassembler de BRUNOROCK, mais cela sonne plutôt Stade de France qu’Elysée Montmartre (je sous-estime peut être, par ignorance, la réputation de BRUNOROCK en Italie, regardez ce que fait MAGO de OZ en Espagne….et ce succès a du mal à passer nos frontières).
M’est venue à la mémoire, l’anecdote racontée par Philippe Guadagnino de BLASPHEME « Il y avait 200 personnes à tout casser, mais après que nous ayons fini de jouer, nous étions dans les loges, et au moment où TAXI GIRL est monté sur scène, j’ai entendu une énorme clameur : ils avaient enregistré un public de 20 000 personnes qu’ils diffusaient dans les enceintes ». Mais ça se passait en France, à Sainte Geneviève des Bois…et il y a bien longtemps.
Pour parodier François Morel, et si j’avais en face de moi Bruno Krater, Leadvox & Guitars de BRUNOROCK, je lui dirais : « Vous n’haranguez pas les foules sur la place Saint-Pierre, vous n’êtes pas pape, c’est plus ça que je veux dire ».
A la deuxième écoute, le refrain de « Pray 4 The Rain » s’est incrusté dans ma tête. Un bon point. Belle alchimie entre le chant de Bruno Krater et le rythme lancinant des guitares.
Quelques soli de guitare émaillent ce live, dans « No More Promises » et « Castaway », mais bien trop rarement à mon goût.
Le jeu est plus carré et martelé par une rythmique bass/drums imparable dans « Take The Trophy ».
Le synthé de Juha Varpio que l’on entend dans « Two Hearts One Weapon » lâche des sonorités qui paraissent bien désuètes, les quelques notes de piano en intro de « Hard Working Day » pouvaient laisser espérer un meilleur emploi du keyboard et pourquoi pas des duos avec les guitares… qui ne viendront pas.
BRUNOROCK délivre un Rock bien trop sage et sans grande originalité.
Un signe qui ne trompe pas : c’est d’être réveillé en sursaut par le bonus track studio « Time To Run », alors là on se dit qu’il y a bien un problème de production et mixage pour ce live.
Désolé, mais cet enregistrement ne fera pas partie de ma Métalthèque Live idéale.
Ajouté : Jeudi 26 Mars 2009 Chroniqueur : Le Patriarche Score : Lien en relation: Brunorock Website Hits: 12971
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