DREAM THEATER (usa) - Zenith de Paris (29/01/04)
Pas d'Autres Groupes Présents au concert
Date du Concert : Jeudi 29 Janvier 2004
Lieu du Concert : Zenith (Paris, France)
J’étais déjà allée voir Dream Theater il y a un an et demi, à La Mutualité. C’était le même principe que pour ce soir : « An evening with Dream Theater », c’est-à-dire trois heures de Métal avec l’un des groupes de Progressif les plus connus de la scène internationale. Il y avait deux dates sur Paris et on avait assisté au concert du deuxième soir. Dans ce cas là, Dream reprend dans son intégralité, en deuxième partie de soirée, un album connu d’un autre artiste. On était tombé sur Number of the Beast d’Iron Maiden. Je gardais donc un excellent souvenir de leur dernière prestation.
Pas question donc de rater leur concert au Zenith, ce 29 janvier 2004. Arrivés à 17h, on est bien placés dans la file d’attente mais on se les gèlera pendant près de deux heures. Enfin, les portes s’ouvrent. Nous avons décidé de nous mettre dans les premiers rangs des gradins. La salle n’étant pas très grande, de là, on a une très bonne vue sur la scène et les musiciens. Comme à mon habitude, je vais faire un petit tour du côté de la boutique cadeau. Les prix restent raisonnables et j’aime bien le style Dream Theater. A l’image de leurs pochettes d’albums –dont le concept est souvent mis au point par le groupe lui-même– les T-shirts sont sobres et étrangement poétiques. Un cadre en costume cravate attend derrière un grand costaud à cheveux longs et manteau de cuir. Un père est venu avec ses deux fils d’une quinzaine d’années (le même âge que le groupe). Dream fait partie de ces groupes qui réunissent tous les milieux et tous les âges autour de leur musique.
La salle se remplit vite et le concert commence bientôt. Un grand écran s’allume derrière la scène. On s’apercevra par la suite qu’il y en a également deux plus petits sur les côtés. C’est souvent une bonne idée mais là, le système n’est pas tout à fait au point. Le coin supérieur droit fonctionne mal et l’un des petits écrans devra même être éteint quelques minutes au cours de la soirée. C’est un peu agaçant au début mais on finit par l’oublier.
Pendant cinq minutes environ, en guise d’introduction, défile sur l’écran une rétrospective de la carrière de Dream Theater. La présentation de chaque nouvel album est saluée par un tonnerre d’applaudissements et de cris. Puis, la scène se dévoile et le groupe enchaîne avec « As I am », suivie de « This Dying Soul », toutes deux extraites de leur dernier album, « Train of Thought ». James LaBrie, le chanteur à la voix si caractéristique, semble avoir retrouvé de la voix depuis l’an dernier. Sa prestation est impeccable.
Sur « Beyond this Life », les musiciens s’en donnent à cœur joie avec un jam d’impro inspiré de Frank Zappa. Jordan Rudess a une caméra au bout de son clavier, lui-même fixé sur pivot. Cela donne des images assez inhabituelles ; l’effet est réussi. Puis c’est « Hollow Years » et les morceaux « War Inside My Head » et « The Test that Stumped Them All » de la chanson « Six Degrees of Inner Turbulence » ; en deuxième partie de soirée, ils joueront encore « Goodnight Kiss » et « Solitary Shell ». Regarder pendant une minute le déplacement des doigts de Petrucci sur les cordes de son instrument équivaut à une séance d'hypnose. Impossible à suivre. Et si l’on y prête attention, on se rend compte que John Myung, le discret bassiste du groupe, effectue bien souvent des prouesses similaires. Suivront « Endless Sacrifice », « Trial of Tears » et « Finally Free ». C’est l’entracte : l’écran annonce que le prochain train partira dans 15 minutes et le décompte commence.
C’est donc précisément un quart d’heure après que le concert reprend, avec « Metropolis Part I ». A la fin du morceau suivant, « Caught in a Web », tous les musiciens quittent la scène pour laisser Mike Portnoy faire son solo de batterie. A un moment, la foule, aux anges, reprend le cri de guerre habituel pour en demander plus : « O-o-ou-o-O, O-o-ou-o-O »… Portnoy prend le rythme puis l’accélère progressivement jusqu’à ce que personne ne puisse plus suivre. Son set de batterie, à plus de 180° autour de lui, impressionne toujours autant. Sont ensuite jouées « Honor Thy Father », « The Ones Who Helped to Set the Sun, « Another Day », « Stream of Consciousness » et « In the Name of God ». Les mélodies élaborées composaient par le groupe sont parfaitement servies par la technique des musiciens.
Au total, ce sont 18 morceaux qui ont déjà été joués. Et c’est le tour des rappels. Le premier est une reprise que je n’ai malheureusement pas reconnue. Puis, au deuxième rappel, « A change of Seasons », un morceau en sept parties, de 23 minutes au total. Il est maintenant aux alentours de 23h30 et on ressort satisfait, sans cette désagréable impression que l’on a parfois que c’était trop court. Une excellente soirée. Dream Theater porte bien son nom.
Ajouté : Vendredi 06 Février 2004 Live Reporteur : Kandra Score : Lien en relation: Dream Theater website Hits: 23670
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