Chouette, chouette, chouette, je dois faire le dernier NATRON !
Je vais pouvoir encore faire évoluer ma collection personnelle de borborygmes et d'onomatopées.
Les anciens albums m'avaient déjà apporté Schhhhhplurk, Blaourffff, Crrrrrrrouïk, Rataratapaaaaaak et Craaaaouuuuuurchhh !
Et le retour tant attendu de l'étron italien ne devrait plus perdurer lors de la prochaine année à venir.
Mais n'y a-t-il pas quelques grammes de finesse dans ce monde de brute ?
Heu, …, et ben non !
Aucun tempo en dessous de 200 n'est à déplorer, et c'est bien sur un amas de corps en putréfaction que l'empereur NATRON écrase tout sur son passage. Justement, y compris la production qui ne laisse que peu de place à la pourtante énormissime voix de Sieur Diego FANELLI. Trop de compression tue la compression !
Mais si en son temps Rome brulait devant Néron, les Attila italiens ne laissent aucun répit à nos pauvres anatomies. Les harmoniques transpercent nos miséreux tympans en ne laissant aucun cil repousser. Car là où ils sont passés, …
C'est l'atomisation en règle, cerveau bouillonnant dans une boite crânienne devenue trop petite pour contenir notre encéphale en émoi. Heureusement qu'encore une fois le groupe est là pour libérer un peu de pression en nous égorgeant sans vergogne ni retour. A croire que plus ça gicle, plus ils jubilent. Un seul moment de respiration nous est offert, lors de la brève interlude qu'est « White Worm ». Délicieuse plage acoustique qui n'est là que pour nous donner l'espoir vain que notre décapitation n'aura pas lieu.
Peine perdue, les deux derniers morceaux portent l'estocade, et tel un BRAIN DEAD ce sont bien 6 litres de sang à la seconde que l'on prend en pleine face.
Nous avons même le droit à notre introduction cinématographique au discours semblant sortir d'un vieux film de série Z italien.
Mais il me faut tout de même glisser quelques mots sur la piste mise en X-tra, et ce clip qui n'est pas aussi pernicieux que ce à quoi nous étions en droit de nous attendre. Il ne rend en aucun cas hommage à l'imagerie dégagée par la formation. À vite oublier !
Pourtant personne ne peut se relever d'une telle écoute, et comme dit l'adage : « Sans maîtrise la Puissance n'est rien ! » à lire avec l'accent s'il-vous-plaît !
Et qui peut dire que NATRON ne contrôle pas son sujet ?
Il s'agit donc bien là d'un meurtre avec préméditation, vous prendrez donc Perpet' avec ce genre de cochonnerie.
A réserver purement au aficionados du genre qui se retrouveront plus que aisément dans cette orgie sanguinolente !
Veni, Vedi, Vici !!!