Nous voici arrivés à la période où le plus grand de tous les Metalleux en barbe vient balayer de sa grande cape rouge nos contrées glacées. Et que peut il nous emmener de mieux dans sa hôte que le dernier SAXON ?
Ben, plein de chose en fait si on en croit la discographie complète mais inégale en qualité de nos amis britanniques. Oh non, s'il vous plait ne vous mettez pas à brailler, à la longue c'est fatiguant. Car à l'instar d'un JUDAS PRIEST, SAXON possède son Turbo. Souvenez-vous pour ce qui était là, de la manière dont Crusader a été accueillit en 1984 !
Pourtant il ne s'agit pas là de mauvais albums, mais d'éléments ne trouvant que difficilement leur place dans la longue liste de sorties de nos deux protagonistes. Et toi qui n'était pas encore dans les testicules de ton paternel en ces temps ancestraux, arrêtes de penser que je suis en train de tailler un short à ton groupe fétiche, ma barbe est longue mais n'est pas encore blanche,....quoique !
Pour te donner un élément de comparaison, j'ai jeté une de mes esgourdes pour la première fois sur Wheels Of Steel, oui je sais ça nous rajeunit pas tout ça. Et alors ?
Et bien cela me permet d'avoir des éléments de comparaison stables et quasiment indiscutables.
Pour en revenir donc à ce brulot du jour, que peut-on en dire ?
Et si je commençais par le début, hein, c'est pas mal ça, non ?
Le premier morceau est un hymne colossal qui devrait nous donner quelques moments épiques lors de la prochaine tournée. Une introduction sans complexe, suivie immédiatement par un roulement d'une efficacité heavyesque. Et des « oh, oh » de bon aloi et ça sent bon le refrain qui fait sauter les foules. La deuxième piste n'est pas en reste quoique un peu plus Rock que Heavy avec son Whaooouuuuu remplaçant avantageusement le « 1, 2, 3, 4 » des familles. On nage déjà en plein bonheur lors qu'arrive « Demon Sweeney Todd » !
Mais putain de pompe à fiotte de bordel de merde de chien à poils laineux !
C'est que je ne les pensais plus capables de nous pondre un truc comme ça moi !
C'est juste M O N S T R U E U X !
J'imagine déjà le P.O.P.B hurler comme un seul homme le refrain jouissif de cet étendard fier comme un bar tabac, donnez moi un mouchoir, vite, que j'évite la carte de France.
Petite interlude musicale d'une quarantaine de secondes pour faire redescendre un peu la tension avant de te balancer dans la tronche le « Valley Of The Kings » qui nous renvoie à l'époque où les îliens voulaient conquérir l'Amérique. Énorme ritournelle que n'aurait pas renié un certain DEF LEPPARD dans le tout début des années 80.
La chute est d'autant plus dure !
Le disque glisse doucement, mais surement vers une version plus Rock de la bête. Du grand classique, mais les 5 premières pistes étant tellement exceptionnelles que le reste sonne du coup un peu fade. Oh, je connais énormément de formations qui seraient ravies d'atteindre ce niveau de performance. Mais voilà la vie est mal faite ce n'est un secret pour personne, et moi lorsqu'on me montre une plantureuse jeune damoiselle en tenue inexistante, on ne glisse pas dans mon paddock sa mère !
Alors oui SAXON vient tout juste de nous fournir un disque de New Wave Of British Heavy Rock. Ce qui est bien mais pas top !
Et puis moi les versions Bottleneck ça me fait chié, ça c'est dit !!!
Parce que j'oubliais que cette sortie est accompagnée d'un mini nommé Live To Rock, qui ressemble plus à un foutage de gueule pour petite bourse qu'à un complément indispensable.
Pour finir sur une note joyeuse, comme le veut la tradition, mon petit vœu pour 2009 est de voir BIFF franchir le pas et enregistrer un bon vieux disque d'A.O.R, il est enfin mûr pour ça. Et pourquoi pas avec un monsieur de la trempe de Glenn HUGUES ?
Alors même si ce disque est à l'image de la carrière du groupe, inégal, je ne peux qu'en conseiller l'acquisition, ne serait ce que pour les 5 premières plages qui à elles seules valent le détour.
Joyeux Noël en quelque sorte !