A la première écoute, le chanteur m'a fait pensé à Fabio Lione de RHAPSODY et Andi Deris de HELLOWEEN. Sa voix oscille entre les deux. Ça peut être une bonne chose comme le contraire. En effet, la voix il faut pouvoir la contrôler. Or Mario Mosca ne sait pas tout le temps où placer le ton de son chant lyrique. Il chante bien, il y a aucun souci là dessus, mais quelque fois, sa voix s'égare dans des tons trop haut qui casse un peu la musique. Je prends l'exemple de « A Leaf In The Whirl » où la guitare (Massimiliano Cammarota et Nicola Massimo) et le synthé (Umberto Micillo) sont dans une mélodie plutôt grave, le mélange se fait mal. Les arrangements à la guitare et à la batterie (Massimiliano Mosca) sont quelque peu simples « Minstrel Of Pain : Killing Ride ». Mais ne soyons pas mauvaise langue, ce n'est pas le cas partout. « Elisewin » en est l'exemple. Une mélodie bien ancrée au piano, une guitare pas trop mal interprétée, un rythme assez soutenu et le chanteur qui semble avoir trouvé ses marques. Malheureusement après écoute complète de The Shadow Mirror, c'est le seul morceau qui en vaut la peine. Le reste est trop superficiel, trop vide. Par exemple, « The Dark And The Ocean » est le seul moment où on peut savourer la guitare.
De plus la production de ce premier album n'est pas géniale. Le son entre les instruments et le vocal est mal accordé, soit les guitares sont inaudibles par rapport à Mario Mosca « Minstrel Of Pain : Theatre Of Madness » ou le contraire « Dancing Through The Clouds ». On a du mal parfois à entendre le synthé derrière la voix de chanteur beaucoup trop mise en avant. Ça casse complètement l'écoute.
Alors que le groupe affirme qu'il est le meilleur groupe Italien dans le genre après RHAPSODY, ça me fait doucement rire.