SAMMY HAGAR (usa) - Cosmic Universal Fashion (2008)
Label : Roadrunner Records / Warner Music France
Sortie du Scud : 18 novembre 2008
Pays : Etats-Unis
Genre : Sexagénaire Rock
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 44 Mins
Parler de Sammy HAGAR est assez problématique. Comme pour tous les personnages hauts en couleurs du Heavy Metal, je vous l’avoue, mais son cas reste un des plus ardus à traiter. Tantôt bateleur, tantôt clown triste intimiste, le HAGAR ne s’apprivoise pas comme ça et ce n’est pas par hasard…
Cela vient il d’une propension à vouloir à tout prix être aimé ? Rester sur le devant de la scène jusqu’à ce que mort s’ensuive ? D’un esprit de cabotin de luxe qui cherche toutes les excuses pour se montrer ?
Nul doute que personne ne le saura jamais, mais il faut avouer que la carrière du bonhomme aura été à l’image de sa garde-robe, pas toujours de très bon goût…
De ses débuts tonitruants chez MONTROSE, à sa carrière solo erratique et diffuse, en passant par le stage longue durée chez les VAN HALEN bros., le brave Sammy aura tâté de tout, avec plus ou moins de bonheur. Le plus paradoxal, c’est que malgré son coté « Eh, je suis le bon pote un peu déjanté ! », c’est en grande partie à cause de lui que VH a perdu son grain de folie, et a fini par devenir un cador US du Hard-Rock calibré FM.
Mais effaçons le tableau et tentons de nous accorder un peu d’objectivité à l’écoute de son nouvel album solo, avant le grand départ de son super groupe CHICKENFOOT (Chad SMITH, Michael ANTHONY et Joe SATRIANI, excusez du peu !).
Et bien…une fois de plus, le résultat est plus qu’inégal, une constante chez HAGAR ! On passe allègrement du bon (« Psycho Vertigo » et son atmosphère menaçante à la Led ZEP, où Sammy nous prouve qu’il reste quand même un des plus grands vocalistes du Hard, « When The Sun Don’t Shine », feeling très Southern-Rock/Country, légère mais très agréable, « Peephole », assez influencée TOOL avec un tempo d’acier bien maîtrisé, des percus qui tombent à pic, et une voix mixée très en arrière, et le medley final « Dreams/Cabo », reprise live acoustique de deux des meilleurs classiques de VH période Sammy), au très mauvais (« Switch On The Light » chant d’une répétitivité incroyable sur un riff rebattu, « Fight For Your Rights To Party», cover des BEASTIE BOYS d’un pathétique achevé, un peu comme si Dick RIVERS se déhanchait sur « Ma Benz » de NTM, « Loud », ou la quintessence du Hard-Rock bateau, comme si un gros riff suffisait à faire une bonne chanson !), en passant par le juste moyen (« Cosmic Universal Fashion », assez moderne mais un peu indigeste sur la fin, avec des arrangements électro pas toujours bien employés, « 24365 », Hard-Pop sympa mais classique, et « I’m On A Roll », Boogie électrique déjà vu et revu, en beaucoup mieux…).
Un album qu’on peut donc estimer en demie teinte, ce qui est une constante quand même chez le blondinet, et pas de réelle perle à trouver dans une huître qui finalement, ne parait pas très fraîche !
Quant à savoir si le sexagénaire a encore des choses intéressantes à raconter, nous ne le saurons qu’au prochain épisode, qu’on espère un tantinet plus hot !
Ajouté : Mardi 16 Décembre 2008 Chroniqueur : Mortne2001 Score : Lien en relation: Sammy Hagar Website Hits: 11107
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