SYMPHONY X (usa) - The Divine Wings Of Tragedy (1996)
Label : Zero Corporation
Sortie du Scud : 1996
Pays : Etats-Unis
Genre : Metal Progressif
Type : Album
Playtime : 9 Titres - 65 Mins
The Divine Wings Of Tragedy est l’album avec lequel j’ai découvert SYMPHONY X. A une époque où DREAM THEATER ne m’apportait plus ce que j’attendais d’eux, je me suis tourné vers un autre groupe de Metal Progressif. Et quelle baffe je me suis pris à ce moment-là ! Même si les deux groupes ont souvent été comparés, leurs racines sont différentes ainsi que leur manière d’aborder leur Metal. En effet, SYMPHONY X a un son de guitare résolument plus agressif et une manière de composer les morceaux beaucoup plus symphonique et épique. Et, au final, on se rend vite compte que les deux groupes ne sont pas semblables parce qu’ils ne jouent tout simplement pas dans le même registre.
Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par l’avant-dernier titre de l’album, l’éponyme. C’est une pièce d’un peu plus de vingt minutes où tout ce qui fait SYMPHONY X s’enchaine. Les chœurs baroques. Les duels guitare/clavier. Une batterie où la grosse caisse de Jason Rullo devient un modèle du genre. Les changements de structures incessantes sans pour autant perdre le fil conducteur du morceau. Et un Russel Allen plus en forme que jamais. C’est simple, ce morceau est une œuvre majeure du groupe. Technique, émotive, puissante, elle est une véritable façade pour SYMPHONY X. Cependant, il ne faut pas oublier les autres morceaux de l’album. « Out Of The Ashes » et « The Witching Hour » et leur introduction puisant dans le classique. « Pharaoh » et son refrain très Heavy et son introduction martiale. « Candlelight Fantasia » qui est une ballade phénoménale où l’émotion est présente à chaque instant. Et puis il y a aussi « The Accolade ». Ce morceau est aussi un grand moment de cet album. C’est très travaillé. Il n’y a qu’à voir la reprise après la pause clavier/voix du milieu. Au moins quatre motifs de clavier différents entrent dans le morceau avant le retour de la guitare. Et ce passage est sûrement un des plus jouissifs qu’il m’ait été donné d’écouter du quintet.
Loin de singer DREAM THEATER qui, en 1996, a déjà acquis ses lettres de noblesse, SYMPHONY X offre une nouvelle vision du Metal Progressif et signe avec The Divine Wings Of Tragedy une œuvre indispensable de ce style musical. Indémodables, les compositions vous feront frémir encore aujourd’hui.
Ajouté : Mercredi 10 Décembre 2008 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Symphony X Website Hits: 12653
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