Voici un des sujets les plus épineux qui soit !
Prenez un groupe composé de pointures du style comme celui-ci, et décortiquez sa combinaison :
Avant toutes choses le Maître incontesté des lieux en la personne de Alex BEYRODT actif chez SINNER de 1990 à 2000 et SILENCE FORCE.
Au micro Monsieur David READMAN de PINK CREAM 69, qui n’est pas sans ma rappeler un certain Göran EDMAN.
Un quatre cordiste qui n’est autre que Sieur Mat SINNER.
Un frappeur de la trempe de Mel GAYNOR et un doigteur de clavier répondant au doux nom de Jimmy KRESIC.
Rajoutez à cette grandiose agrégation quelques invités de prestige comme Doogie WHITE, Rudi SARZO et d’autres encore. Et demandez-vous ce que tout ceci pourrait donner ?
Oh, j’oubliais !
Emballez-le tout dans un packaging qui ne serait pas sans rappeler la pochette d’un certain RISING FORCE de 1984.
Mais il ne peut en sortir que quelque chose de monstrueux, de grandiose ?
Monstrueux n’est finalement pas le terme qui colle le mieux à cette réunion de malfaiteurs, et c’est bien honteux qu’il faudrait employer pour qualifier tout ceci.
Je vais probablement passer plus de temps à écrire ces quelques mots que celui passé par le pseudo compositeur pour piller l’œuvre d’un autre. C’est le genre de vol où mon rédacteur en chef devrait me permettre de plier la scène en quelques phrases de dénonciation. Ce que je ne vais pas me gêner de faire, bien entendu !
Les premières notes d’introduction de la galette ne trompent pas sur ce qui va suivre et on est bien en pleine atmosphère MALMSTEENienne. Autant dans les phrasés classiques choisis par la tête de proue de ce navire aux couleurs sombres, que dans les riffs suivants. Tout est ressemblant jusqu’au refrain que l’on pourrait coller sur Odissey.
Mais le fait de copier ne suffisant visiblement plus on a le droit à un Ctrl+C/Ctrl+V sans vergogne sur « We’ll never learn » qui est à hurler !
Tout y est l’introduction semblable à l’originale, le riff principal un peu tourmenté pour cacher quelque peu la supercherie, le refrain avec son même découpage et enfin sa plage planante centrale dans un ton plus Rock que Metal. Et ce tout tu le trouveras sur l’album Odissey sortit en 1988 par Yngwie « J » MALMSTEEN’S Rising Force !
Faut-il n’avoir aucun respect pour oser une prise d’otage de cet acabit ?
Quel genre de moralité peut pousser un homme à se vendre de la sorte ?
Mais tout est poussé à son paroxysme, jusqu’à l’utilisation d’instruments orientaux ?
Et j’en passe parce que toute la discographie du génie de la six-cordes suédois est présente dans ce Best-Of du lamentable.
Alors oui !
Brûlez-moi cette pâle copie et rendez hommage à l’original !
N’en ayez pas Honte, l’accusé n’en montre pas !