Nous voici tous réunis mes frères devant l’autel de la concrétisation.
Moult changements de line-up sont intervenus depuis leur dernière intervention.
Aucun membre n’a survécu au naufrage de Almah l’éponyme.
Et que dire à toutes ces brebis égarées, transies de peur de voir Emppu VUORINEN abandonner l’arche D’Edu avant son accostage final ?
Aucune tempête, aucun déluge ne passe sans que rien ne trépasse, mais tel un Phœnix qui renaît de ses cendres,…
« Bon ça va ! Arrête ton char Ben-Hur ! »
Ok, ok, j’ai compris, mais je voulais juste faire un machin qui sorte de l’ordinaire pour cet album.
Parce que le meilleur truc qui soit arrivé dans la vie d’ANGRA est Edu FALASCHI et ce dernier nous le prouve encore une fois. Pas la peine de me faire la scène de la Veuve éplorée en me jetant en pâture Andre MATOS, il a ses fans c’est une certitude mais je n’en fais pas partie. Parce que sur la galette qui nous intéresse aujourd’hui tous les vocaux gravés dans le dur sont d’un niveau exceptionnel. Et le diablotin possède son propre style, il est donc inutile de tenter de la comparer aux maîtres du genre que sont Bruce DICKINSON ou Rob HALFORD.
Et la musique dans tout ça ?
Mis à part une faute de goût « Invisible Cage », cet album possède l’alchimie parfaite !
Une production en béton armée où même la basse est présente, des compositions abordant tous les styles du genre, une pochette à faire pâlir d’envie et une originalité propre.
On pense à ICED EARTH, HELLOWEEN, STRATOVARIUS voir YNGWIE MALSTEEN mais sans que jamais l’inspiration ne devienne du plagiat.
Les refrains sont tous écrits pour devenir des hymnes en live !
Tout est fait dans une facilité déconcertante et chaque morceau s’en tire avec les honneurs.
Les musiciens sont tous de haute volée et c’est avec bonheur et délectation que l’on se laisse pénétrer par cette œuvre magistrale.
Alors comment vous expliquer avec des mots la splendeur des soli exécutés à la fois avec technique et émotion ?
Comment vous dire ce que l’on peut ressentir tout au long de l’écoute des 9 plages apposées sur cette galette ?
Comment vous inciter à ne pas passer à côté de ce chef d’œuvre ?
Sûrement plus avec des mots, mais avec conviction et c’est pour cela que je ne peux que vous conseiller avec vigueur l’achat et l’écoute sans modération de ce tableau alliant modernité et classicisme.
Tout n’est que majesté et rien cette année n’est venu me contredire.
Et SI une simple phrase pouvait résumer à elle seule cet enregistrement ce serait sans aucun doute :
« Le meilleur album de Heavy pour cette année 2008 ! »