IRON MAIDEN (uk) - Bercy à Paris (22/11/03)
Autre Groupes Présents au concert : HELLOWEEN (de)
Date du Concert : Samedi 22 Novembre 2003
Lieu du Concert : Bercy (Paris, France)
Une affiche Helloween / Iron Maiden, je ne pouvais décemment pas rater ça ! J’avais appris très tôt l’arrivée de deux de mes groupes préférés sur la scène de Bercy mais je m’y suis prise un peu tard pour acheter les billets (seulement deux mois à l’avance !). Il faut dire que ce concert a très rapidement affiché complet. Enfin, j’ai quand même réussi à obtenir les deux dernières places côtes à côtes encore en vente. Je croise les doigts pour qu’on soit bien placés.
Arrivée vers 18h, je vais faire un tour aux boutiques. Définitivement trop cher pour moi (jusqu’à 75€ pour le Tee-shirt de l’équipe de foot Iron Maiden), je suis un peu déçue. Une fois dans les gradins, première bonne surprise, on a une vue parfaite sur la scène. Je mange un morceau tout en observant les gens s’installer autour de moi. Devant moi, un couple qui doit approcher la soixantaine et plusieurs autres avec des enfants de 8-10 ans. Toutes les générations de fans sont représentées.
HELLOWEEN
Le concert commence très à l’heure. A 20h pile, les lumières s’éteignent et Helloween fait son entrée. Au début, je n’en crois pas mes oreilles. Mais si, ce sont bien les premières mesures de Starlight, première d’une longue suite de chansons parmi les plus anciennes et les plus connues du groupe. Tout de suite après suivra le magnifique Keeper of the Seven Keys, à peine écourté (la version originale dure plus d’un quart d’heure). Puis s’enchaîneront Future World, Eagle Fly Free, Dr Stein (déjà pêchu en soit mais, légèrement accéléré comme ce soir, ça crache !), If I Could Fly et How many Tears, agrémenté d’une très jolie prestation de grattes. Trois quarts d’heure de pur bonheur. Ma voisine, qui ne pensait pas connaître, a reconnu deux chansons. Dans la salle, on reprend les refrains en cœur. On sent bien qu’une bonne partie de l’auditoire est venue spécialement pour Helloween. Je repère un garçon de 8 ans qui n’aura sûrement déjà plus de voix quand ce sera au tour d’Iron Maiden d’entrer en scène. Andi Deris est étonnant. Il joue avec le public, interprète –je dirais presque vit– ses chansons. Il bouge sur scène comme un félin, envoûtant. On pourrait croire que tous les morceaux ont été écrits spécialement pour lui (en réalité, ils le furent pour le précédent chanteur du groupe, Michael Kiske). Ses acolytes ne sont pas moins inspirés. Voilà la preuve, s’il en était besoin, que malgré les changements de line-up successifs, Helloween restera toujours Helloween. Et on aura toujours autant de plaisir à les écouter. A quand leur prochaine prestation ?
IRON MAIDEN
Après une pause d’une petite demi-heure, c’est au tour d’Iron Maiden d’entrer en scène. Mais c’est d’abord le décor qui fait sensation. Une scène à deux niveaux représentant un château de pierre. Deux tours où sont enchâssées des statues de la Grande Faucheuse encadrent un écran illustrant les morceaux interprétés (qui représentera au gré des besoins notre bien-aimé Eddie, un champ de bataille, un pont-levis…). A l’arrivée de Bruce Dickinson et sa bande, toute la salle se lève et c’est debout que nous suivons tout le concert depuis les gradins.
Dickinson donne le coup d’envoi en shootant dans un ballon… de rugby, coupe du monde oblige. Et c’est l’air de Wildest Dreams qui retentit, l’un des morceaux phares de leur dernier opus, Dance of Death. Le son n’est pas encore tout à fait au point et on entend à peine la voix du chanteur, mais cela ne pose aucun problème puisque c’est le public qui assure l’intérim. Le décor a été fait pour le chanteur de Maiden. Celui-ci court comme à son habitude en tous sens au-dessus des 3 guitaristes et du bassiste, qui bondissent tels des électrons libres sur la scène principale décorée aux couleurs du dernier album. Dickinson “joue” ses chansons, brandissant le drapeau britannique sur The Trooper, portant casque et manteau militaire dans un décor de barbelés sur Paschendale. Caché derrière un masque et une longue cape de velours rouge au début de Dance of Death, il reviendra à la fin du morceau vêtu comme la Mort, grande figure encapuchonnée de noir.
Bruce Dickinson s’adresse à nous en français. Ce n’est pas grâce à eux, dit-il, que leur album est 3ème des ventes en France, ni grâce à leur maison de disques, ni à MTV (noter le coup de griffe), mais à nous, leur public. Ils ont toujours beaucoup de plaisir à venir jouer devant nous à Bercy. Et ce plaisir est partagé.
En bref, le concert du 22 novembre 2003 était excellent, jusqu’à l’éclairage, très réussi. Seul bémol, la durée de leur performance. Une heure trois-quarts de concert, c’était trop court, on ne l’a pas vue passer ! Vivement le prochain. Up the Irons !
Ajouté : Mercredi 26 Novembre 2003 Live Reporteur : Kandra Score : Lien en relation: Iron Maiden website Hits: 71657
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