Rock n’Folk titrait un jour sur l’album de Rick JAMES Street Songs, « Soul de série B, mais fameuse… ». Je ne vois pas d’autre qualificatif attribuer aux intrépides TOXIC HOLOCAUST, à la seule différence que nous parlons ici de Thrash.
De la pochette à la production, en passant par le chant, les compos, la durée de l’album, tout respire ici le revival, mais point d’opportunisme, nous ne sommes pas de retour dans les 80’s pour de viles raisons mercantiles, mais bien par amour d’un genre tout sauf obsolète !
En laissant les pistes numériques défiler sans faiblir, on a bien sur une pensée émue pour le SODOM des 90’s qui aura décidemment influencé pas mal de monde, mais aussi tous ces petits groupes qui animaient notre quotidien dans l’ombre il y a deux décennies, en pratiquant ce style linéaire mais si jouissif.
IMPALED NAZARENE n’est pas loin non plus, mais sous bromure, il n’est point question ici de dépasser les limites de la bienséance.
Au rayon des réussites, je parlerais de « Nuke The Cross » qui a tout d’un hymne, « Future Shock » et son mid tempo rempli de riffs saillants jusqu’à la gueule, « Death From Above » aussi court qu’indispensable, et bien évidemment le final « City Of A Million Graves » dont le thème nous ramène aux meilleures heures du Speed/Thrash tel qu’on le pratiquait avant que la tornade Tampa n’emporte tout sur son passage.
Certes, An Overdose Of Death ne sera jamais une pierre angulaire du genre, mais il fait partie du sympathique bataillon d’albums qui procurent une bonne dose d’énergie, sans prétention, et qui laissent un souvenir agréable, au point de le ressortir de temps en temps.
La nostalgie à du bon quand elle est sincère.
Et TOXIC HOLOCAUST l’est assurément !